La légende du loup

Chapitre 5

Je n'ai pas réussis à revoir Lupus et ce soir c'est la pleine lune. Je me demande si il vas venir à l'autel. J'ai du mal à imaginer que le loup que j'ai soigner et qui ma calmer soit le même qui dévore les animaux qu'on lui offre en sacrifice. Je pars me coucher, j'attends que tout le monde soit endormis. Après être sur que tous le monde soit tomber de fatigue, je finis par me lever et sors de la chaumière. 

Ma cape rouge sur les épaules je traverse le village, les volets sont tous fermés et la lune éclaire mon chemin. Je me dirige vers l'autel et vois un porcelet enchaîné. Je m'assois à coté et le caresse doucement. Puis un grognement se fait entendre, je relève la tête pour voir des yeux rouges venir doucement dans notre direction. Il sort les crocs et avance lentement comme un prédateur. Je tremble. 

- Lupus c'est toi ? 

Il grogne et il commence à me faire peur. 

- Lupus, arrête tu me fais peur !!

Mes larmes commencent à couler alors que je m'éloigne de l'autel sans le quitter des yeux. Soudain le porcelet fait du bruit et Lupus se tourne vers lui brusquement, je le regarde s'avancer vers lui puis il bondis et dévore le porcelet. Je reste stoïque face à se carnage qui se déroule juste devant moi. Je tremble de peur. Soudain il se tourne vers moi ses yeux rouge me scrute et je commence à trembler en pleurant à flots. 

- Lupus. S'il te plaît. 

Il s'approche de moi ses crocs sales et son museau couvert de sang. Je le regarde dans les yeux et remarque qu'ils changent, très légèrement mais ils changent de couleur, ils deviennent jaunes. 

- Lupus ? 

Il ne grogne plus, il passe sa langue sur son museau et recul en baissant la tête. 

- Eline, tu aurais du les écoutés. Je suis mauvais. 

Il se retourne et s'en vas lentement puis il se met à courir. Il s'éloigne du village par la forêt et je me laisse tomber à genoux en pleurant, j'ai eu tellement peur. Je rentre chez moi sans essayer d'être discrète. J'entre dans la chambre et réveille grand-mère en faisant grincer les planches de bois. 

- Eline ? Grand-mère me regarde inquiète. Tout va bien ? 

Je la regarde est pleure sans pouvoir m'arrêter, pourquoi a-t-il fait ça ? Grand-mère vient à moi et me prends dans ses bras, elle me caresse les cheveux en essayant de me calmer. 

- Chuuuut, je suis là ma douce, je suis là. Tout vas bien se passer, ça vas aller. 

Je finis par m'endormir bercer par ma grand-mère qui n'a pas cessé de me réconforter de toute la nuit. Le lendemain je me réveille avec les yeux rouges, grand-mère n'est plus là, je regarde par dessus la barrière qui donne sur le rez de chaussé. Père parle avec James, mais ils chuchotent alors je n'entends presque rien. Soudain Kelly entre dans la pièce où je me trouve. 

- Bonjour. Elle se frotte les yeux en baillant légèrement. Eline ? 

- Oui ? Dis-je en me tournant vers elle. 

- Qui a-t-il ? Tu semble fatigué. 

- Je le suis. Je regarde ma fenêtre. Kelly tu en penses quoi du loup ? 

- Il est méchant et si on ne lui donne pas d'animaux en sacrifice il s'en prendrait à nous. 

- Ça ne te fait pas penser à quelqu'un ? 

- Euh non. A qui penses-tu ? 

- A notre famille. Elle écarquille les yeux. On marche sur les pauvres et si on ne leur prends pas leur argents on les détruit. Nous sommes aussi coupable que le loup. 

- Nous on ne tue pas ! 

- Tu as raison, on fait pire, on les détruits de l'intérieur. 

Je prends ma cape et sors de la chambre, je m'apprête à sortir quand père me retiens par le bras mais je m'en défaits et finis par sortir de la maison. Je me met à courir dans la forêt, je vais à la falaise et en arrivant je cris son nom " Lupus. " 

Je le hurle encore et encore mais je n'ai aucun retour. Je commence à pleurer face au village que je surplombe. Je crie son prénom à m'en faire mal. Je le hurle pendant plusieurs minutes qui se changent en heure.

J'ai froid et j'ai faim. Je ferme les yeux, je suis fatigué, je vais dormir un petit peu, juste un peu. J'allais m'allonger quand je sens un souffle derrière moi. Je soupir de soulagement et tombe en arrière, ma tête se trouve en dessous de son torse. 

- Tu es venue finalement. 

- Tu ne m'as pas vraiment laisser le choix. Je me demande même si l'autre continent ne t'as pas entendue. 

Je lui souris heureuse de le revoir. Je ferme les yeux et commence à m'endormir, quand je sens un poids près de moi, je rouvre les yeux et croise ceux de Lupus, c'est yeux jaunes. Je me colle à lui, fourre mon visage dans sa fourrure noir et douce et j'hume son odeur qui m'apaise. 

Je m'endors contre lui. Je me réveille en boule contre Lupus qui m'entoure. Je me redresse et le regarde; il dort. Je lui caresse la tête doucement en regardant le village, il se réveille petit à petit. 

- Explique moi, tu était différent la nuit dernière, Lupus. 

Il se redresse et pose sa queue sur moi comme une couverture. Il regarde le village et soupir. 

- Je suis un loup-garou, les nuits de pleine lune je perds le contrôle et je reprends partiellement mes esprits une fois que j'ai tué. Il soupir une fois de plus. 

Je me lève et me mets face à lui, je prends son museau dans mes mains, embrasse son nez et le regarde droits dans les yeux. 

- Je vais t'aider, Lupus. Je ferais tout mon possible pour que tu apprennes à te contrôlé. 

- Je ne veux pas te blessé Eline. Il allé partir mais je ressers mon emprise sur lui. 

- Non. Je ne te laisserais pas me fuir. Je pose mon front contre sa tête. 

En rentrant dans la chaumière, grand-mère viens à ma rencontre et me caresse la joue avant de me faire venir près de son fauteuil, elle s'y assoit et me tends un bout de pain. Je me met à genoux près d'elle et pose lentement ma tête sur ses genoux en grignotant mon morceau de pain. Grand-mère me caresse les cheveux d'un geste tendre et protecteur. 

- James est venue et il propose de t'emmené en ville avec des amis à lui pour faire des courses pour notre famille. 

- Et père ? Qu'en pense-t-il ? 

- Je ne te cache pas qu'il aurait préférer envoyer Kelly mais James ne semble pas vraiment l'aimer. 

- La ville est à trois jours de cheval alors à pieds. 

- Un ami à James à une calèche alors il emmènera quelques personnes, dont toi et lui. 

- Qu'est-ce que père veut que je ramène de la ville ? 

- Il vas te faire une liste et te donneras l'argent nécessaire. Mais. Elle sort de sa poche une petite bourse. Voici un peu d'argent pour que tu puisse t'acheter un petit plaisir. 

- Merci, tu es la meilleure. Je prends la bourse et embrasse ma grand-mère. Quand dois-je partir ? 

- Après demain le temps de préparer des vivres ainsi que l'attelage.