Chapitre 17

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Je rentre chez moi suivie de mon " garde du corps ". En le voyant mon père me jette un regard remplis de rage avant de me saisir le bras violemment alors qu'Erwan se poste en retrait, tête baisser. Il me parle en grinçant des dents. 

- Tu as ramené cet écuyer ici. Je t'offre un marie et tu compte déjà le tromper ? 

- Il fait partie des chasseurs. C'est mon " fiancé " qui lui a ordonné de me protéger. Evite de faire des jugements attifes ça risque de nuire à ta .... réputation ? 

Il me gifle et Erwan ne sourcil même pas. C'est vrai après tout, il me protège du loup pas de mon père. Je passe mon pouce sur mes lèvres et me relève avec la tête qui tourne sous le regard méprisant de mon père qui me hurle dessus. Mais ma tête raisonne tellement que je ne comprends pas un traite mots de ce qu'il me dit. 

Je me dirige alors dans ma chambre, Erwan aller me suivre mais je le stop en posant ma main sur son torse. 

- Même pas la peine d'y penser. Je ne suis pas sur que ton maitre apprécie le fait que tu me suives dans ma couche. 

Il me lance un regard vide. Mais finis par sortir et je l'entends donner des ordres à d'autres soldats. Je monte dans la chambre où grand-mère tricote encore. Je m'étale sur le lit en soupirant épuisée par cette journée. Je sens alors une main me caresser doucement la tête, je relève la tête vers ma grand-mère. 

- Je ne t'ai pas revus après l'annonce de ton soit disant "mariage". Dit-elle avec dégout. Tu t'en sort ma douce ? 

- J'essaie de garder la tête froide mais c'est plus difficile qu'il y paraît. Elle me fait un petit sourire. En plus Erwan fait partie des chasseurs et il est devenue mon garde du corp sous l'ordre de son supérieur, pour me protéger de Lupus. 

- Erwan. Celui dont tu t'es éprise pendant un moment ? J'hoche la tête. 

- Oui. Elle retiens un rire. Mais le plus difficile à gérer c'est les garçons du village. Elle arque un sourcil. Ils veulent tuer Lupus en premier pour éviter le mariage et ce satané loup ne veut pas s'enfuir. 

- Peut-être qu'il ne veut pas te laisser ici. 

- Oui il me l'a bien fait comprendre. Dis-je en soupirant. 

- Ma chérie tu es aussi doué que ta mère pour comprendre les sous-entendue. Je me retourne vers elle alors qu'elle soupire fatigué de ma naïveté. Il veut que tu parte avec lui ! 

J'écarquille les yeux, surprise. Il veut vraiment que je vienne avec lui ? Mais il me l'aurait dit clairement. Non ? On est devenue assez proche pour qu'il puisse me proposer cet échappatoire. Mais est-ce que j'aurais accepter ? Je ne pense pas. Je ne veux pas laisser grand-mère seule. Mais elle m'aurait pousser à accepter. 

Je vais vers la fenêtre. Oui, l'idée de partir avec lui ne m'aurait pas déplu. A parcourir le monde ensemble, oui j'adorerais faire ça avec lui et seulement lui. Mes yeux se pose alors sur la forêt et plus précisément sur une masse sombre avec des rubis à la place des yeux. J'aimerais tant être avec ce loup. 

Il se met alors à hurler à la pleine lune attirant l'attention de tout les chasseurs. Mais il continue de me fixer comme s'il ne voulait pas me laisser mais quand les chasseurs se mirent à être trop près de lui il fonda dans la forêt telle une ombre. 

A la lueur des premiers rayons de soleil, je saute hors du lit et sors de la maison avec ma cape sur les épaules et un panier en main. Je vais vers la sortie du village mais à la place je vois des tronc d'arbre de plusieurs mètres plantée de façon à faire le tour du village comme un muret. Je sers les dents et mets ma capuche je fait le tour et voit enfin une porte avec deux gardes. 

Je m'approche le plus discrètement possible et pousse la porte mais une main se pose sur mon poignet avec force presque en m'en broyer les os. 

- Interdiction de sortie. 

- Mais je dois aller chercher des herbes. Et de quoi faire des attrapes rêves. Je relève la tête doucement pour qu'il puisse voir mes yeux. S'il vous plait, je n'ai que ça pour me nourrir. 

Il marque une pause en voyant mon regards ses yeux s'illumine et sa poigne se desserre. Mais son compagnon l'arrête. 

- Désolée mais c'est pas notre problème. Je me tourne vers l'autre. 

- Je vous en prie, messire. Dis-je en prenant son bras comme une désespéré. 

- Je je suis désolée mais nous ne faisons qu'obéir aux ordres. Dit-il peiné.

- S'il vous plait, je suis une fille discrète et je ne dirais rien à personne. 

Ils se regardent entre eux hésitant. Je me mords la lèvre. Aller dépêcher vous de vous décider avant qu'Erwan ne débarque. Ils soupirent et l'un pousse doucement la porte. Je soupire d'aise et leur souris heureuse. 

- Je vous remercie, vous êtes adorable. 

Ils se mettent à rougir mais je m'échappe aussitôt sans entendre leur avertissement pour le loup. Pourquoi devrais-je craindre ce loup que j'aime tant. Je prends des herbes qui peuvent m'être utile et arrive finalement à la clairière là où j'ai travailler avec les garçons. Je ne pense pas qu'ils vont arriver maintenant surtout qu'ils ne peuvent pas sortir du village. Mais ils trouveront sûrement un moyen. 

Je me dirige vers une petite rivière non loin de la clairière mais bien cacher par les buissons, les arbres et les roches qui l'entourent. Je pose mon panier sous un buisson et retire mes vêtements que je  pose à l'intérieur. Je vais dans l'eau froide de la rivière nu. J'adore cet endroit, personne ne vient me déranger et je peux prendre un vrai bain même s'il est "frais". 

Je ne peux pas le prendre chez moi vu que père me l'interdit je n'ai droit qu'a un petit bol d'eau chaude, juste assez pour me nettoyer le visage. 

Je laisse mes cheveux détachés trempés dans l'eau, puis je plonge. C'est plaisant. Soudain j'entends un bruit, je me redresse, alerter. Je vois alors la patte et le museau de Lupus. Je souris et m'approche du bord pour poser mes mains sur la pierre guettant mon loup cacher derrière un buisson. 

- Tu compte te cacher encore longtemps ? Il sort timidement sa tête du buisson puis viens finalement vers moi. 

- Je ne voulais pas te déranger, tu avais l'air sereine. 

- Oui, comme je le suis avec toi. Il se penche vers moi et frotte son museau contre ma joue humide. 

- Tu ne devrais pas rester seule dans les bois c'est dangereux. 

- Dit-moi ce qui est si dangereux dans cette magnifique forêt. Dis-je taquine. 

- On raconte qu'un loup rode dans les sous-bois. Dit-il en entrant dans mon jeu. 

- Oh et vous alors ? Que faites-vous ici ? Testeriez vous votre courage ? 

- Non je suis la pour dévorer les jeunes filles imprudente se baignant dans les sous-bois. 

Et il plonge dans l'eau m'éclaboussant au passage, je rigole alors qu'il remonte complétement tremper. On se jette de l'eau comme des enfants, riant comme des bienheureux en oubliant tout nos soucis. Je me rapproche de lui et le prends dans mes bras. 

- Je t'aime tellement Lupus. Dis-je dans un souffle presque inaudible. 

- Je t'aime aussi Eline, comme un fou. 

Je souris heureuse contre son pelage mouillé. Soudain on entends des pas, puis mon nom, c'est les garçons qui me cherchent. Je regarde Lupus, on est tous les deux tétanisés ne sachant pas comment réagir. 

La légende du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant