Chapitre 19

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Attention violence ! Ce chapitre peut heurter la sensibilité de certains lecteurs. 

Je me fond dans la foule et avec les garçons on se sépare mais quelqu'un me saisis brusquement le bras m'entrainant loin des regards et des oreilles indiscret. Je me fais violement plaquer contre un mur d'une maison, les mains maintenue de chaque cotés de mon visage et un genou se place entre mes cuisses m'emprisonnant entièrement. Je lève les yeux vers Erwan qui a le visage déformer par la colère. 

- Tu peux me dire où tu étais passer durant TOUTE la matinée. 

- Le plus loin possible de toi, Erwan. 

Il me replaque contre le mur avec une telle violence que je lâche un gémissement de douleur, il relève mes poignets au-dessus de ma tête pour qu'il puisse les tenir d'une main afin que l'autre touche mon visage. 

- Je dois te protéger d'un loup Eline. Comment veux tu que je t'aide si tu t'enfuis à chaque fois ?

- Comment veux tu me protéger d'un loup alors que tu n'es même pas capable de me protéger d'un être humain ? 

- Les hommes ne sont pas des monstres seulement des êtres animés par des désirs. 

Je gigote essayant de me détacher de son emprise, mais il est fort et sa jambe remonte pour s'appuyer contre mon bassin. Je me mord la lèvre de rage alors qu'il plonge son visage dans mon cou pour me lécher et me mordre. 

Même pour lui, je ne suis qu'un objet, quelque chose qu'il convoite ça me dégoute. Je lève la tête vers le ciel et ferme les yeux en retenant du mieux que je peux mes larmes. Mais quand sa main commence à descendre vers ma poitrine je me mets à pleurer. Je veux qu'il me laisse tranquille. Mais si je cris je vais me faire battre par mon père. 

Quelle magnifique choix j'ai. Etre violé ou être battu, quel dilemme. Je veux sortir d'ici, je me débat du mieux que je peux mais il ressert son emprise sur moi tellement fort que je ne sens plus mes doigts. J'allais me mettre à hurler à plein poumon mais il plaque avec brutalité ses lèvres sur les miennes forçant le passage pour ouvrir ma bouche. 

Comment j'en suis arriver là ? Pourquoi personne ne me vient en aide ? Je me moque de qui peut venir. Mais je vous en supplie que quelqu'un l'arrête. Je sens sa main soulever ma robe pour venir me caresser la cuisse. 

Non par pitié je ne veux pas ça. Je tremble alors qu'il se montre de plus en plus entreprenant. Je vous en prie que quelqu'un vienne. Même mon père je m'en moque mais je veux qu'il arrête. 

Lupus au secours !!!!! 

- ERWAN ! 

Il s'arête subitement et se détache entièrement de moi alors que je tombe à terre en pleure en essayant de cacher ma peau avec les pans de ma robe qu'il a déchiré dans sa précipitation. Je relève la tête vers le chef des chasseurs alors que lui fixe Erwan avec un regard des plus noirs, presque aussi flippant que Lupus quand il perds le contrôle. 

Il s'approche du jeune homme avec une lenteur terrifiante puis d'un coup sec et rapide il donne un énorme coup sur la joue du chasseur avec le pommeau de son épée, tellement fort qu'il tombe par terre avec une marque sur sa joue rouge et en sang. 

- Ne t'approche plus jamais d'elle. Tu es relevé de tes fonctions. 

Erwan papillonne des yeux encore bien sonné par ce coup. L'homme se tourne alors vers moi et se penche doucement pour me tendre sa main ganté. Je tremble encore quand je saisis sa main, il m'aide à me relever mais mes jambes tremblent tellement que je retombe à terre les yeux embuées de larmes. 

Il se penche vers moi et me prends dans ses bras avec délicatesse. Je pose mes mains contre son torse pour le repousser, en faisant non de la tête encore en pleure mais il ne me lâche pas. 

- Je t'emmène seulement à l'abri pas la peine de te débattre. 

Je le regarde méchamment ne le croyant pas vraiment mais quand il me dépose dans la maison où il a élu domicile. Je ravale mes pleurs et le remercie d'une petite voix. Il s'éloigne prends une bassine qu'il remplis d'eau chaude ainsi qu'un linge qu'il me tends. Je le saisis encore tremblante. 

Je trempe le linge dans l'eau fumante, puis l'essor avant de me rincer le visage, je me frotte le cou en sentant encore ses lèvres et ses dents me mordre. Je frotte encore en me regardant dans un petit miroir accrocher au mur. J'ai la marque de ses dents, je pleurs encore alors que je frotte mon cou de plus en plus énergiquement. Je sens encore ses mains sur mes seins, ses lèvres sur mon cou, sa jambe sur ... 

C'est de ma faute ? 

Oui.

Je l'ai forcé à le faire ? 

Oui. 

Est-ce que je l'ai mérité ? 

Oui. 

Je me regarde dans le miroir je n'avais pas le droit de l'énervé, je ne suis qu'une femme qui ne doit obéir qu'à la volonté d'un homme. C'est comme ça. J'aurais dû. Ou peut-être pas. Je ne sais plus. Je me laisse tomber à terre et vois mes poignets rouges. Je me les frotte paniqué. Qu'est-ce que je dois faire ? 

Je fais comme s'il ne c'était rien passé ou j'en parle ? Je n'arrive plus à penser. Je me recroqueville de plus en plus sur moi même. Lupus où es tu ? J'ai besoin de toi. Ne me laisse pas seule je t'en supplie. 

- Eline ? 

Je me tourne vers le chasseur et il me tend une robe bleu très jolie. Je tends la mains pour la saisir mais en voyant mon cou, il se stop puis regarde le linge. Il fronce des sourcils et me prends par le bras pour me relever afin de m'asseoir sur une table. Il balance la robe à mes cotés alors que je ne réagis plus. 

Je me contente de le fixer en arrivant pas à penser à autre chose qu'à Lupus. Le chasseur s'affaire à rincer le linge qu'il a récupérer. Puis revient vers moi il s'accroupie avant d'essuyer mon cou devenue rouge et couvert de sang par ma faute tellement j'ai frotter. Les yeux dans le vide je le laisse faire alors qu'il nettoie mon sang avec délicatesse. 

Il nettoie mes mains et mes poignets très consciencieux. Je lui parle sans même réfléchir. 

- Pourquoi faites vous ça ? 

- Tu pourrais tomber malade. 

- Pourquoi être intervenue ? Il relève la tête vers moi alors que je fixe un point derrière lui. 

- Je ne cautionne pas ce qu'Erwan a fait. C'est impardonnable. 

- Pourquoi ? Il me fixe en fronçant les sourcils. C'est normal, je l'ai mérité. 

Il se relève d'un bon et me saisis par les épaules le regard dur, il me fait revenir à la réalité avec une voix des plus terrifiante. 

- Non ! Il n'y a rien de normal a ce qu'une femme se face violer pour le simple plaisir d'un homme qui n'arrive pas à se contrôler. Je le fixe puis détourne le regard. 

- Que des belles paroles. Vous ne valez pas mieux que les autres. Il se redresse en me lâchant les épaules. Vous avez accepter de me prendre comme une vulgaire marchandise. Il soupire et s'assoit à mes cotés. 

- J'avoue m'être fait également piégé. Je le regarde du coin de l'œil et il reprends. Avec votre père on cherchait un arrangement quand vous êtes entrer et en vous voyant j'ai laisser dire que je vous trouvais belle. Je lève les yeux au ciel en imaginant sans mal la suite. 

- Mon père vous a ensuite forcer la main en vous disant tout et n'importe quoi. Il hoche de la tête je soupire, il ne changera jamais. Je suis désolée que vous ayez était entrainer dans mes problèmes, euh. Je me tourne vers lui, demandant silencieusement comment il s'appel. 

- Gabriel. 

- Merci Gabriel. 

La légende du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant