Chapitre 28

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Je me réveille doucement, je suis nue sous les draps et les couvertures qui me recouvrent. Je me retourne pour voir Jonathan endormis qui me tient par la taille. Je retiens un petit gémissement de douleur et touche mon dos. Il m'a laissé des marques mais il ne m'a pas tuer. 

Je le regarde en souriant en touchant ses cheveux, il se réveille doucement puis écarquille les yeux en sursaut. 

- Ce n'étais pas un rêve ? 

- Non. Tu as réussi. Tu n'as tué personne. 

Je caresse sa joue alors qu'il soupire apaisée, puis il me regarde les sourcils froncés avant de se redresser, inquiet. 

- Tu sens le sang. 

- Ce n'est qu'une égratignure. Ne t'inquiète pas, un onguent et je n'aurais plus rien. 

Il me fixe peiné, mais je m'allonge dans ses bras et le sers contre moi en le rassurant du mieux que je peux. Soudain on entends quelqu'un crier le nom de Lupus. On se tourne vers la fissure. C'est la voix de grand-mère. 

Jonathan se transforme et sors le museau pour regarder alors que je me rhabille. Je le rejoins et monte sur son dos pour descendre. Quand grand-mère me voit elle tombe à genoux en pleurant, complétement paniquée, je me précipite vers elle. 

- Qu'est-ce qui se passe ? Tu vas bien ? 

- Idiote ! Tu aurais pu me prévenir que Lupus se contrôler. J'ai eu peur quand tu n'es pas rentrer hier et quand j'ai vus qu'il y avait encore le chevreau. J'ai cru qu'il t'avais tué ! Cri-t-elle en sanglotant dans mes bras. 

Je la console et je lui dit que je rentre avec elle, je lui expliquerais en même temps ce qui c'est passé hier. 

En rentrant au village tout le monde est joyeux, certains villageois félicitent les chasseurs d'avoir tuer le loup. Je regarde grand-mère interrogative, elle m'explique alors que vus qu'un loup est mort avant la pleine lune et qu'aucune personne n'a étais tué durant la pleine lune; les villageois pensent que les chasseurs ont tués le loup qui les terrorisent et que le loup survivant n'étais que de passage. 

Je souris, ils ont tout inversé. Mais en revanche je remarque que les chasseurs se gardent bien de dire que c'est moi, une femme, qui est tué le loup. Cependant Gabriel vient à ma rencontre, agité, il prends mon visage entre ses mains et inspecte mon cou. 

- Tu n'as rien ? Il ne s'en ai pas pris à toi ? 

- Non. Il a réussi à "s'apprivoiser". 

- C'est une bonne nouvelle, je suis soulagé mais j'ai une autre nouvelle qui ne vas pas vraiment te plaire. Il soupire. Erwan à survécu et Milla pense qu'il ne vas pas tarder à se réveiller. 

- Tsss. J'aurais du augmenter la quantité de la plante vénéneuse. 

- Eline. Dit ma grand-mère en me bousculant légèrement, je lève les yeux au ciel. 

- Enfin, il parait que les villageois vont organisés une fête ? 

- Oui, pour la semaine prochaine. J'espère t'y voir. 

J'hausse des épaules avant de lui tourner le dos, c'est une bonne journée. J'ai envie d'en profiter. Je vais voir James et sa bande, Sarah me saute au cou et on décide de passer la semaine ensemble en préparant des activités pour pouvoir s'amuser. 

Sans m'en rendre compte le soir de la fête arrive rapidement et le village est baignée de la lumière d'un feu de joie. Alors que les musiciens jouent des airs entrainants, les villageois boivent, chantent, dansent et rient de bons cœur. 

Je suis emportée par cette euphorie et danse seule au milieu des autres. Henri et James se disputent dans un coin pour je ne sais quelle raison comme à leur habitude, Peter se fait embarquer par plusieurs jeunes femmes ivrent, alors que Cole et Sarah s'embrassent. 

Je sens alors des mains se posés sur mes hanches pour me maintenir contre un torse alors que des lèvres effleurent mon oreille. 

- Voila ma nymphe de la nature préféré. 

Je souris et me tourne pour voir Jonathan porté un masque de loup, je rigole et passe mes bras autour de son cou, le sourire au lèvres. 

- Viens danser avec moi, mon loup. 

Il n'a pas le temps de refuser que je le tire par la main pour l'entrainer vers les musiciens. Il soupire et on se met à danser, je tournoie dans ses bras. L'esprit léger et libre. On danse encore et encore, jusqu'à ce que je ne supporte plus mes chaussures. Je m'adosse à une maison en retirant mes chaussures. 

Je fixe alors Jonathan partie chercher à boire. Maintenant il est libre. Il peut faire ce qu'il veut, je suis contente pour lui. 

Soudain, quelqu'un me tire violemment en arrière en plaquant ma main sur ma bouche m'empêchant de crier. Il me traine à l'écart de la fête avant de me jeter à terre avec violence. Je me tourne vers mon assaillant; Erwan. 

Son visage est déformé par la rage, la haine et la plaie laissé par Lupus rend son visage encore plus terrifiant. Il se penche vers moi menaçant. Je me débat contre lui et plante mes doigts dans sa plaie ouverte, il hurle avant de tomber en se tenant le visage. 

- J'aurais du te laisser mourir. 

- Tu voulais te faire bien voir par les autres, sorcière ! Dit-il en se relevant. 

- Quoi ? Répondis-je sans comprendre ses paroles. 

- Tu es de mèche avec le diable, le loup et tu t'es entichés de lui. Tu te sers de sortilèges pour te faire désiré par les autres. 

Il me donne un coup au visage qui m'envoie au sol. Alors qu'il allait s'apprêtait à me frapper encore une fois il se fait projeter par Jonathan, ses yeux sont rouges. Je me relève tant bien que mal alors que les hommes se battent avec violence. Le bruit qu'ils font attire les villageois qui viennent vers nous. Sarah se précipite vers moi accompagné de ma grand-mère. Gabriel, James, Henri, Peter et Cole essaie de séparer les deux bagarreurs. 

Ils finissent tout deux en cellule, après deux jours j'arrive à convaincre le garde de me laisser voir Jonathan et lui apporte une pomme. 

- Tu vas bien ? 

- Oui. Ne t'en fais pas. Il me prends la main et l'embrasse en me regardant de ses yeux rouges. Il ne t'as rien fait ? 

- Non. Tu es arrivé juste à temps. Dis-je en lui souriant. Il faut que tu fasse attention, tes yeux changent souvent. Tu sais à quoi c'est du ? 

- Oui, à toi. Je le fixe sans comprendre. Mes yeux rouges signifient que mon instinct prends le dessus, mes yeux deviennent rouges les nuits de pleine lune principalement, quand je dois me défendre et quand tu es près de moi. J'ai lu dans un livre que les loups ne peuvent aimés que très rarement dans leur vie. 

- Jonathan.

- Je t'aime Eline, ma nymphe. 

Je souris et me penche vers lui pour l'embrasser.

La légende du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant