Les villageois arrivent rapidement, dont mon père qui, en me voyant, me donne une gifle si forte que je tombe à terre légèrement sonné avec une blessure à la lèvre. Je me relève du mieux que je peux sous le sermon de mon père d'avoir laissé ma sœur seule, sans aucune surveillance et face à un loup.
Il me saisis violemment par le bras et me pousse pour sortir de la foule qu'on créé les villageois pour voir ce qui se passe. En arrivant dans la maison il me jette au sol et ferme la porte, je baisse la tête et ferme les yeux avant qu'il me gifle encore.
- Tu avait une seule chose à faire ! UNE SEULE ! Surveillé ma fille et tu n'en es même pas capable !
Je lève mes mains pour me protéger en voyant la sienne se levé mais à la place je n'entends qu'un bruit de verre brisé, je regarde. Grand-mère se tenant derrière moi et face à mon père, elle vient juste de jeter un vase sur la porte.
- N'ose même pas la retoucher ! Hurle-t-elle en levant sa canne.
- Mère arrête ! Hurle ma mère en tenant le bras de sa mère.
Il me regarde un instant puis me hurle de monter dans la chambre et de n'en ressortir sous aucun prétexte. Grand-mère repousse sa fille qui la maintenais et m'aide à me lever, elle lance des regards noirs à mes parents alors que je reste stoïque.
Je suis incapable de dire ce que je ressens en ce moment précis. Je ne sais pas si je dois être énervé ou triste. Mais je sais encaissé ça c'est le moins que l'on puisse dire. Je regarde grand-mère et lui fait un sourire joyeux. Elle me donne une petite tape derrière la tête en parlant.
- Je t'interdis de me mentir, gamine.
Je me frotte l'arrière de la tête et lui fait un sourire doux mais triste et remplis de peur. Mes larmes perlent sur mes joues et je les laisse couler sans me cacher. Grand-mère soupire et me tends ses bras je m'y réfugies.
Les jours passent et si grand-mère ne me donne pas des restes de repas mon père m'aurait laissé mourir de faim. Je regarde par la fenêtre la lune d'un air rêveur, je veux revoir Lupus, il me manque et il ne vient pas me voir. J'imagine le pire pour lui.
Le matin mon père vient me voir, il me demande si j'ai fait des attrapes rêve.
- Je n'en ferais plus tant que tu ne me laisseras pas sortir.
Il me regarde, surpris que je le défie. Je m'avance et passe juste à coté de lui pour prendre ma cape. Soudain, il semble reprendre ses esprits et il me saisis le bras, à me le broyer.
- Tu as laissé ma fille se faire attaquer par un loup; tu n'as pas le droit à ta liberté !!! Me crache-t-il.
- Et tu es qui pour m'en empêcher ?
- Je suis ton père !
- On c'est tout les deux que tu ne l'es pas.
Il me regarde en me serrant plus fort sous le coup de la colère avant de reprendre en hurlant de plus belle.
- Justement tu me dois plus de respect car je t'accueil sous mon toit et que j'aurais très bien pu te laisser dans les catacombes auprès de tes parents là où ils auraient dû être depuis longtemps.
Je sers les dents et lui donne une gifle avant de partir en courant les larmes aux yeux, le village est à son effervescence. Je bouscule des personnes pour sortir d'ici, j'ai besoin de respirer je ne supporte plus tout ce qui se passe. J'en ai marre, je veux juste qu'on me laisse tranquille.
Sans m'en rendre compte ma course me conduit tout droit vers la cascade. Je commence à escalader la falaise et passe sous la petite chute d'eau. J'entre tremblante et essoufflés dans la brèche. Le seul endroit où je peux être seule, je m'effondre dans les couvertures et pleurs toute les larmes de mon corps, jusqu'à épuisement.
Je me réveil entouré d'une fourrure douce avec une odeur de thym et de bois que je reconnaîtrais entre tous. Je me blottis contre lui, quand je sens une odeur de feu, je me redresse juste un peu pour voir qu'il a fait un feu et qu'il avait poser une couverture sur moi.
Je souris face à son attention et me blottis encore plus contre lui, je fourre mon visage dans son pelage et je pleur de nouveau. Il bouge et nous voici face à face, il a les yeux fermer mais touche mes joues mouillés de son museau.
- Je n'aime pas te voir pleurer.
J'essuie mes larmes d'un revers de la main. Je dois être horrible à voir, les yeux rouges, la morve qui coule. On dirais une gamine mais pourtant je ne peux pas m'arrêter de pleurer. Je commence re-pleurer de plus belle en me frottant les yeux au fur et à mesure que mes larmes tombes en criant.
Lupus me frotte le dos de sa tête comme pour m'apaiser mais je n'y arrive pas. Pourquoi la seule fois où on parle de mes parents c'est de leur mort " bien mérités " comme les autres le disent si bien.
- Eline, je t'en prie.
Je relève la tête vers Lupus ses iris sont rouges et embués de larmes. Comment ça ce fait ? Je croyais que ses yeux rouges se montrent que quand son instinct de loup prends le dessus mais il ne semble pas me vouloir du mal alors je ne fais pas spécialement attention.
- Ne pleure pas.
Il touche de nouveau ma joue avec son museau. Je prends son visage entre mes mains et embrasse le sommet de son crâne. Je me blottie tout contre lui et caresse sa tête d'un geste doux. J'avale ma salive et prends une inspiration pour me donner un peu de courage.
- Grand-mère a eu deux filles celle qui est là est la plus jeune. Et ce n'est pas ma mère. Il se tourne doucement vers moi. Je suis la fille de l'aîné. Ma mère était un esprit libre, impossible à dompter, elle faisait ce qu'elle voulait quand elle le voulait au grand damne de son père. Puis elle à rencontrer mon père, elle ne l'aimait pas du tout. Lupus retiens un rire. Elle le détestait, il ne pensais qu'avec son argent. Mais il a changer au contact de ma mère et ils se sont marié en petit comité ne voulant pas attiré l'attention. Peu de temps après je suis arrivé, grand-mère me disait souvent que j'étais pire que ma mère. J'avais son esprit vif et libre mais j'avais aussi la passion et le sens des responsabilité de mon père. Mais ils sont mort.
Mes larmes recommencent à couler et Lupus pose sa tête sur mes genoux en couinant un peu. Je souris et caresse sa tête avant de m'allonger sur lui.
- Celui que j'appel père est en faite mon oncle. On c'est disputé, c'était la première fois que l'on parle de mes parents et il a dit qu'ils sont très bien là où ils sont.
J'ai l'impression d'être une pauvre gamine, mais aux yeux de Lupus, non. Je ne sais pas ce qu'il voit à travers moi mais c'est différents des regards que je vois chaque jours.
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La légende du loup
ParanormalEline et sa famille après avoir étaient ruiné arrivent dans un village sujet à des attaques de loup-garou. Cette famille qui cache certains secrets attise la curiosité du loup qui est irrémédiablement attiré par Eline qui elle ne semble pas avoir pe...