La légende du loup

Chapitre 16

Les garçons se placent devant moi comme pour me protéger. Je les laisse faire et arc un sourcil alors qu'Erwan ne semble pas se soucié des garçons présent qui eux le fusillent du regard. 

- Qu'est-ce que tu veux ? Dis-je. 

- Mon maitre veut te voir. 

Le visage du chasseur me vient en mémoire et un frisson glaciale parcourus mon dos. Je détourne le regards et commence à m'en aller alors que je réplique. 

- Tu n'as pas changer; toujours à jouer le parfait petit serviteur jusqu'à ce que ton maître sombre. 

- Tu n'as pas le droit de me le reproché ! Hurle-t-il. 

Il s'avance mais les gars l'en empêche. 

- C'est bon t'as livrer ton message, sale chien. Grogne James entre ses dents. 

- On vas l'accompagné nous mêmes. Enchérit Henri. 

Les garçons me suivent alors que Cole regarde Erwan de la tête au pieds comme pour le juger avant d'esquisser un sourire et de nous rejoindre. Je regarde le village remplis de chasseurs qui font des patrouilles par deux. 

Ils marchent à l'unisson le regard vide comme si ils n'avaient plus d'âme. Je me rends donc chez le maitre des chasseurs qui habitent provisoirement dans la plus grande maison du village. Je prends une inspiration pour me donner un peu de courage, puis finis par toquer de trois petits coups hésitant. 

J'entends des pas et la porte s'ouvre d'un coup sur un chasseur à la carrure impressionnante et surtout intimidante. Il me regarde de haut en bas, puis derrière moi. Je me tourne et dit aux garçons qu'ils peuvent partir. Ils me regardent inquiet puis finissent par partir. 

Je regarde le chasseur et il recule pour me laisser passer. Je rentre tremblante et il claque la porte d'un coup me faisant sursauter. Il me prend par le bras et me tire en m'emmenant devant une table où le chasseur se trouve en regardant une carte des environs. La gorge nouée je prends la parole. 

- Vous m'avez demander, Messire ? 

- Oui. 

Un silence se pose alors que ses yeux sont toujours rivés sur la carte. 

- Puis-je savoir la raison de ma présence ici ? Il lève les yeux vers moi et me regarde à travers ses cils. 

- Tu es souvent dans les bois. C'est dangereux. Tu resteras ici. 

- Pour quelle raison ? 

- Pour ta sécurité. Il s'approche de moi et passe deux doigts sous mon menton pour me scruter. Et mon petit plaisir personnel. 

- Avez-vous la tête du loup ? 

- Non mais il ne serait tarder. 

- Alors il ne serait tarder que vous m'ayez à vos coté. 

Je repousse sa main d'un revers de la mienne avec un léger dégout puis tourne les talons l'air impassible. L'autre chasseur me barre la route. Je lève mes yeux vers lui puis me tourne vers son maître. 

- Je vous l'ai dit c'est pour votre sécurité avant tout. Je lève un sourcil. Je ne vaudrais pas que le loup vous enlève pour exiger sa libération. 

- Je vous demande pardon ? Dis-je en me rapprochant. Comment se pourrais-t-il qu'un loup puisse négocier ? Cela est absurde. Dis-je en riant légèrement.