La légende du loup

Chapitre 23

Je le fixe apeuré. Mes jambes tremblent et menace de céder et mes yeux commence à s'embuer de larme. Il se met à chuchoter au creux de mon oreille. 

- Il ma dégradé et m'a retirer ta garde. Je gigote en essayant de me détacher de lui. Arrête de bouger où ils vont nous entendre. Dit-il en faisant un signe de tête en direction des chasseurs.

Je sens son genoux se placer entre mes cuisses alors qu'il se mets à bouger son bassin en se frottant à moi. Mon dieu, il me répugne. Je bouge en essayant de crier mais il retire sa main de sur ma bouche pour me serrer la gorge. Il bloque ma respiration, je me débat du mieux que je peux et je lui donne des coups de pieds mais rien n'y fait. 

Soudain, il lâche mes mains pour me serrer la gorge de ces deux mains cette fois, j'attrape ses poignets mais rien n'y fait. Il regarde derrière l'arbre et quand je le vois sourire, je comprends que les chasseurs sont parties. Je me débats encore plus violemment avec la force du désespoir. 

- Allons calme toi tu me dois bien ça. 

Et alors qu'il se rapproche de moi; je me détends, Lupus est juste derrière lui à moitié transformer. Je lui souris et lui fais un clin d'œil. 

- Bonne nuit ordure. 

Lupus l'attrape par l'épaule et lui donne un coup de griffe sur le visage. Je sursaute face à se coup qui le fait valser. Il semble perdue alors qu'il se tortille à terre de douleur, son visage est ensanglanté et l'atterrissage ne l'aide pas. Il lève ses yeux vers nous, je le fixe tandis que Lupus viens vers moi et regarde mon cou. 

- Tu vas bien ? 

- Oui, je. Je lève mes yeux vers lui. Tu es arrivés attends. 

- J'aurais préféré arrivé plus tôt. 

- Ne t'en fais pas. On peut y aller il faut que je te soigne. Dis-je en posant une main sur son avant bras en observant sa blessure à l'épaule. 

Il hoche la tête et embrasse ma tempe avant de regarder une dernière fois Erwan étalé par terre, inconscient. Lupus me prends par la main et on vas vers la grotte. 

Je regarde ses différentes blessures alors qu'il mélange les herbes que je lui ai demandé. Il couine quand je pose le mélange sur ses plaies. 

- Désolée. Il faut que tu sers les dents encore un peu. Je lui souris et il me tire la langue. Dis moi. Il lève les yeux vers moi. C'étais qui ce loup ? Il détourne le regard. 

- Un loup que j'ai connu quand tu es parties en ville. Je continue mes soins avec délicatesse en écoutant attentivement son récit. Il m'a aidé mais je ne lui ai rien dit pour toi parce qu'il a les humains en horreur. Mais quand il nous à surpris à la rivière l'autre jour on s'est méchamment engueulé. Et il a menacé de te tuer. J'ai sentie son odeur quand tu m'as appris à lire et j'ai voulu te protéger mais.

- Il est venue au village et tu as voulue l'empêcher de faire du mal au villageois. 

Il hoche de la tête puis pose sa tête sur mes genoux après que j'ai terminé de faire ses bandages. Je caresse ses cheveux et ils se détend de plus en plus. Assez pour me poser quelques questions. 

- Erwan tu le connais depuis quand ? J'avale ma salive mal à l'aise. 

- Je t'ai parlé de mon ancienne vie. Il hoche de la tête attendant la suite. Et bien lui il était le palefrenier de ma famille. Pour faire court on a eu une certaine relation caché pendant un moment. Il se redresse et me fixe. J'avais besoin d'amour à cette époque, je venais de perdre mes parents et c'était le seul avec grand-mère qui me montrait un peu d'amour. 

- Vous étiez amant ? 

- Je ne pense pas non. Ca n'allait jamais plus loin que des discussions et des baisers pris à la dérober. 

Ses yeux ne me quitte pas et soudain je comprends, dans son regard, un voile de jalousie. Je me mets à sourire alors que je prends son visage entre mes mains. 

- Tu es jaloux ? 

Il se redresse aussitôt en s'éloignant un peu en se mettant assis et en détournant le regard. 

- Peut-être un peu. 

Oh non, il est trop mignon. Mon sourire s'élargie et je me rapproche de lui pour m'asseoir sur ses genoux, il pose naturellement ses mains sur ma taille, alors que je saisis son visage en coupe dans mes mains avant de poser mon front contre le sien en fermant les yeux. 

- Tu n'as pas à être jaloux d'un type comme lui. Il ressers son étreinte sur ma taille. Ce n'est pas avec lui que je suis en ce moment, ce n'est pas à lui que j'ai dit " je t'aime " et ce n'est certainement pas lui que j'ai envie d'embrasser. 

Je frôle les lèvres de Lupus, puis je sens ses os craqués comme la fois où il prenait sa forme humaine. Ma respiration se coupe quand je sens sa peau changer sous mes doigts. Mes mains bougent d'elle même pour explorer son visage, ses traits. Puis mes doigts touchent ses lèvres et je me rapproche de lui le cœur battant. 

Je dépose mes lèvres sur les siennes et je me sens apaisé. Enfin libre. Je m'écarte pour reprendre mon souffle avant de le réembrasser. C'est lui, lui et lui seul. Je veux être avec lui. Ce loup, cet homme peut importe qui cela peut être, je m'en moque je le veux simplement. 

Je finis par m'écarter de lui pour rompre notre énième baiser puis pose mon front contre son torse, à bout de souffle mais heureuse comme jamais. Je sens ses lèvres se poser sur mes cheveux puis soudain je me rappel de Gabriel. Zut. Je lui ai dit de venir en forêt ce soir pour lui expliquer mais il faut d'abord que le principal intéressé accepte. 

- Lupus ? 

- Oui ? 

- Je pense que Gabriel peut nous aider. Je le sens se tendre. 

- Pour quelle raison ? 

- Je crois qu'il à un mauvais passé avec les loups garous mais si on lui explique que tu n'es pas le méchant peut-être qu'il pourrait nous aider ? 

- Tu pense vraiment ? Moi j'en doute. 

- J'ai l'intention de l'emmené vers la falaise ce soir pour lui parler. C'est un homme bon malgré tout. Mais à toi de voir si tu veux venir ou pas. 

- Tu as confiance en lui ? 

- Je n'irais pas jusque là. Disons que je lui accorde le bénéfice du doute. 

Je sens Lupus rire puis il me sert un peu plus contre lui. Je passe mes mains derrière sa nuque et l'embrasse. Nos baisers deviennent de plus en plus passionné et nos mains baladeuse. On s'allonge dans les couvertures alors qu'il dépose des nués de baisers dans mon cou me faisant frissonné. 

Il est doux, attentionné et attentif à mes désirs et mes limites. On ne vas pas plus loin que des caresses brulantes et des baisers passionné et langoureux. Et je l'en remercie.