Chapitre 7

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Je me lève secoué par Kelly, elle me dit de me dépêcher de prendre mes affaires, les autres vont bientôt arrivé. Elle sort et je me retourne dans le lit, grand-mère n'est plus là. Je soupire et descend après m'être habillé avec mon sac contenant mes affaires et de quoi dormir. Père en me voyant descendre me donne une liste et une besace contenant le strict minimum pour manger. 

Je jette des coups d'œil dans la maison, aucun signe de grand-mère et je commence à m'inquiéter. Soudain quelqu'un frappe à la porte, je pars ouvrir et découvre James et Peter. Je les saluent poliment et sors avec eux sans dire au revoir à mes parents ni même à Kelly qui me fait la tête. 

J'arrive au centre du village, j'apprends que je vais voyagé avec James, Sarah, Cole et l'inconnue qui m'a ramené chez moi. Je le fixe et Sarah me dit qu'il s'appel Henri et que lui et James ne s'entendent pas forcément bien. Je soupire et alors que j'allais rentrer dans la charrette, une main se pose sur mon avant bras, je me tourne vers grand-mère. Elle m'entraîne à l'écart des autres. 

- Le loup, pourquoi lui fais-tu confiance ? 

- Il n'a personne à qui se confier. Je ne sais pas comment j'aurais pu réagir si je ne t'avais pas eu à mes côtés. 

- Eline. Je te demande pardon, j'ai peur qu'il s'en prenne à toi. Elle pose une main sur ma joue. Tu es ma précieuse petite fille. 

- Grand-mère, tu veux bien faire quelque chose pour moi ? Elle hoche de la tête attendant la suite. Veille sur lui en mon absence, il s'appel Lupus. 

- D'accord, où est-ce que je peux le retrouver ? 

- Dans les bois, si tu marche asser longtemps tu arriveras vers une pente, une fois que tu l'a gravis, tu dois chercher une falaise d'où on peut voir le village. Ne le retrouve que la nuit tomber, ainsi il peut se tapisser dans l'obscurité si on vous surprends. 

Elle acquiesce et je l'enlace une dernière fois avant de partir, elle m'embrasse et me souhaite bonne route. Je monte finalement dans la charrette aider par James qui est à l'intérieur avec Sarah et Cole tandis qu'Henri s'occupe de diriger le cheval. 

On quitte le village, les autres parlent entre eux alors que je regarde par la toile la forêt. Je me demande comment ça vas se passer et si je vais trouver des réponses en ville. Je me sens seule, alors qu'ils discutent entre eux. Je finis par rejoindre Henri à l'avant, en me voyant il se décale pour me faire de la place et m'aide à m'installer. Il soulève la couverture qu'il avait sur les genoux et me la mets sur les miens. 

- Tu survis ?  Me demande-t-il.

- Oui, tu vas souvent en ville ? 

- Une fois tous les deux mois. Pour aider le village et faire les courses. 

- Et dans qu'elle ville on vas ? 

- Celle qui est à cheval sur la grande rivière. 

Oh non pas cette ville. Je baisse les yeux, cette ville est pleine de noble qui a délaissé ma famille quand on avait besoin d'eux. De plus, il y a une résidence qui appartient à un grand baron qui ne m'aime gère. Pourvus qu'il ne soit pas là. 

On laisse la calèche hors de la ville avant d'entrer tout les cinq dans la ville. Sarah qui ne sait rien de mon passé veut me faire découvrir la ville mais je m'éclipse laissant les autres seuls dans la foule. 

Je marche dans la ville en achetant tout ce qu'il y a sur la liste que père m'a donner et j'arrive même à marchander. Je finis par arriver dans une petite ruelle sombre et étroite, il ne me reste plus qu'un truc sur la liste, quand je relève la tête des hommes me barrent la route, je me retourne pour  voir qu'ils m'encerclent. 

Je n'ai aucune porte de sorti. Leurs yeux sont remplis de colère et je commence à avoir peur quand ils sortent des couteaux mais je ne laisse rien paraître et essaie de contrôler ma peur. 

- Bonjour, jeune demoiselle perdue. 

- Je ne suis pas perdue mais merci de vous en souciez. 

Je passe devant eux en remettant ma capuche afin de cacher un maximum mon visage. Une main attrape mon poignet avec force et me fait me retourner vers lui. Il plante ses yeux dans les miens et je n'y vois que de la noirceur. J'essaie de me dégager de son emprise mais il ressers sa poigne et me bloque afin que mon dos soit coller à son torse. 

Je me débat violemment, je donne des coups de pied aux autres hommes qui arrivent vers moi. Je mord férocement la main qui me maintient avant de lui donner un coup dans la tête, puis il me lâche et je me retourne pour lui mettre une droite en plein visage. 

Je saisis une planche en bois qui traîne part terre et assomme les autres hommes qui se sont relevé. Je profite qu'ils soient un peu sonnet pour partir en courant de la ruelle. Je slalome entre les personnes quand je me retourne je vois les hommes me cherchaient du regard quand il m'aperçoivent je me mets à courir à la recherche des autres. 

Je regarde ma cape et regarde celle des autres, je comprends pourquoi je n'arrive pas à les semaient. Une cape rouge et plus facile à suivre dans une foule terne. Je regarde derrière moi et me baisse d'un coup. Je marche à quatre pattes jusqu'à être en-dessous d'un stand, je me mets à passé de stand en stand. 

Je vois les hommes passés juste devant moi en se demandant où je suis passer. En les voyant partir dans une autre direction je soupire de soulagement. Après une dizaine de minutes, je finis par sortir de ma cachette et rejoins les autres qui sont dans un pub. 

En les voyant en train de rire, se chamailler et boire, je me dit que je suis heureuse de revoir leur sale face. Je vais vers eux et m'affale entre Henri et James afin qu'ils cessent de se prendre la tête. Je soupir un bon coup. 

- Tu es déjà fatigué ? Ça fait à peine trois heures que l'on est là. Me dit Cole. 

- Je suis épuisée car j'ai joué au chat et à la souris. 

- Comment ça ? M'interroge Henri. 

- Des personnes m'ont pourchassés. 

- Qu'est-ce qu'ils te voulaient ? Me demande James. 

- Je n'en ai aucune idée, mais ils n'ont pas spécialement appréciée que je me débatte. 

- J'espère que tu leurs à mis une raclé ! Crie Sarah en se levant de son siège. 

- Je les ai pratiquement tous assommé avant de m'enfuir. 

Et ils éclatent tous de rires, James passe un bras autour de mes épaules alors que je reste stoïque face à leur réaction. Il m'embrasse sur la joue en disant que je suis une vrai tigresse. Je regarde Henri qui me fait un sourire en coin et qui rit légèrement en secouant légèrement la tête avant de dire " T'es incroyable. " Je lui fait un léger sourire gênée en haussant les épaules.

La légende du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant