La légende du loup

Chapitre 32

Je détourne le regard en essuyant le sang qui m'as giclé à la figure. Je n'ai pas le temps de me reprocher quoi que se soit. Il faut que je retrouve les autres, je me tourne vers un villageois il me fixe, fourche en main, il tremble comme une feuille, il est complètement terrorisé. 

Je m'avance vers lui alors que la peur l'empêche de faire le moindre mouvement. Je passe à coté de lui en l'ignorant  après que je me sois éloigner je l'entends s'effondré. Il s'est surement évanouie. Je cour vers la place du village où j'ai laisser Jonathan, je vois alors un chasseur volé devant moi pour s'écraser avec fracas contre une maison. 

Je me tourne vers l'endroit d'où il vient pour découvrir avec effroi Lupus à moitié enchainé en train de se débattre contre les chasseurs qui lui lancent des flèches et qui l'entaillent avec leurs épée. A leur tête Erwan. 

Je cours vers lui arc en main et tire sur les chasseurs dont un petit groupe se détache pour venir m'arrêter mais grâce au enseignements des garçons j'arrive à me défendre même si je me prends quelques coups. J'arrive auprès de Lupus et parvient à détacher une des chaines qui le maintenez au sol. 

Il se redresse alors d'un coup en hurlant faisant trembler les hommes et les bâtisses. Ses yeux rouges sang montrent la rage, la haine et le désir de tuer. Je le regarde à la fois terrorisé et fasciné. Je l'observe alors qu'il se lance dans un carnage sans nom, des membres, des têtes volent dans tous les sens. 

La place du village se tint alors de sang frais, les derniers villageois partent ce cacher en hurlant. Mais moi; je reste là. Observant mon loup se donner corp et âme dans sa vengeance. Je m'écroule par terre en me tenant les cotes, je me suis pris un coup de dague. J'ai la vue qui se brouille. 

Soudain quelqu'un me redresse me maintenant contre un torse alors qu'une lame se glisse sous ma gorge. 

- Démon ! Hurle mon assaillant à mon loup. 

Je reconnais sa voix; Erwan. Lupus se tourne vers lui près à le dévorer vivant mais en me voyant il se met à grogner dans sa direction. Ses babines dégoulinante de sang et son regard de folie me font frémir de peur. Je regarde alors le ciel. 

La lune est de retour. 

Je regarde mon loup de nouveau. C'est-il perdue ? Est-ce qu'il est encore là ? Je me mets à pleurer, je suis épuisée et mon flanc droit me fait mal. Je me mets à tousser du sang. Je sens alors des lèvres effleuré mon oreille pour me murmurer. 

- Tu t'es bien gardé de me dire que tu contrôle un démon loup. Il resserre sa prise sur mon cou. Dis lui de se changer. Qu'il se transforme en homme. 

Je sers des dents. Pas question. Je fixe mon loup puis le sol. Aller Eline, fais un dernier effort, juste un dernier effort. 

Erwan s'impatiente me faisant une coupure à la gorge, ce qui fit enrager mon loup qui trépigne sur place me fixant attendant ma permission. Je sens alors des racines bouger sous ma peau. Je sers des poings et hurle pour tout lâcher. Ma frustration, ma peine, ma douleur, ma peur, ma haine, ma colère et mes dons. 

D'énormes épinent s'éjectent de mon corp alors que la terre bouge faisant un trou autour de moi, les maisons se fissurent, les habitants sortent pour voir. Je regarde alors Lupus courir à moi en reprenant une forme humaine mais impossible pour lui de m'approcher un champs de fleur blanche m'entourent taché par le sang qui coule encore au sol les mêmes qui l'avaient lacérés. 

Je m'appuie sur mes genoux, je tousse afin de faire sortir du sang et des pétales de fleurs. Je m'essuie la bouche après cette horrible quinte de toux. Je me tourne vers Erwan qui respire difficilement, des épines planter dans son torse. Cependant les fleurs rampent vers lui le lacérant de plus en plus au fur et à mesure qu'elles le recouvrent entièrement. Puis au bout d'un moment il ne bouge plus. 

Il est mort. 

Je lâche un soupire de soulagement avant de regarder le reste des villageois sortirent de leur maisons pour me voir. Ils me regardent un instant choqué. Je ne me sens vraiment pas bien. Je pose alors mes yeux sur Jonathan, ses yeux embués de larmes me fixent alors qu'il couine en essayant de venir vers moi, malgré les blessures que lui infligent les fleurs.

Ca me brise le coeur. Je marche alors vers lui les fleurs s'écartent pour me laisser un passage jusqu'à mon loup qui m'attrape in-extrémis dans ses bras alors que je s'ombrais. Il me soulève alors comme si je ne pesé rien. Je m'agrippe à son cou, les racines dans mon corp qui ondulent encore me maintienne éveiller. 

Il se tourne alors vers les villageois, qui le menacent tremblant. Ils croient qu'on est affaiblis et ils ont totalement raison. On est plus capable de rien. Soudain grand-mère sort de nulle part alors que mère essayait de la retenir. Elle se précipite vers nous et se jette sur nous avant de prendre délicatement ma main. 

- Ma petite fille. Ma précieuse enfant. 

Ses larmes dévalent ses joues alors qu'elle regarde mon état. Elle se tourne vers les autres. 

- Il faut la soigner. Mais personne ne bouge. Agnès. Supplie-t-elle en regardant sa fille mais celle-ci détourne le regard. 

Tous le monde nous regarde à la fois triste et apeuré, sans qu'aucun d'eux ne bougent. 

- Bande de lâche. 

Je regarde alors Cole venir vers nous suivie de Sarah qui arrive des herbes plein les bras. James, Henri et Peter suive le mouvement en jetant des regards noir aux autres. Jonathan est réticent mais les laisse tout de même m'emmener jusqu'à la première maison ouverte. Celle du doyen qui me regarde en haussant un sourcil avant de fixer Jonathan. 

- Pose la sur la table. 

Soudain je me met à vomir du sang avec des petites pétales de fleurs violettes. Je les regardes un instant, je les connais. Elles sont vénéneuses. Sarah soulève alors mon haut pour voir l'étendue des dégâts mais elle écarquille les yeux en lâchant une injure. 

Je regarde ma plaie, une fleur aux pétales violet en sort on voit même ses racines bouger tout autour sous ma peau. Mais Sarah reprends vite contenance à arrache la fleur pour mieux voir m'arrachant un crie de douleur par la même occasion. Cependant aussitôt la fleur arraché une autre repousse mais cette fois avec des épines empoisonné. 

Je me mets à rire. Cette plante me soigne et me maintient éveillé mais la douleur est vraiment désagréable comme si j'avais des fourmis en feu sous la peau. Je regarde la plante et touche ma peau autour d'elle; c'est chaud et je sens ses racines s'étendre de plus en plus loin. La dague étais empoisonné. 

Je transpire à grosse goutes, tout le monde s'affère autour de moi pour m'aider sans vraiment savoir comment. Des disputes éclatent entre mes amis, seul Jonathan reste impassible en me tenant la main alors qu'il me fixe assis à mes cotés. 

Je finis par m'endormir épuisée en espérant pouvoir survivre à cette nuit.