Je me souviens qu'Henri et James m'ont parlé de lui une fois, un homme du village froid et distant mais serviable, attentif et généreux. Mais je l'ai déjà vu dans différents recoin du village à épiée comme un protecteur. Je comprends mieux mon impression de calme quand il est dans les parages.
Je caresse sa joue balafré, sa peau noirci par le soleil, ses cheveux châtain clair retombe négligemment devant ses yeux qui sont rester rouge sang.
- Jonathan. Dis-je en lui prenant les mains.
- Déçus ? Demande-t-il en souriant tristement.
- Pas le moins du monde.
Je prends son visage en coupe et me mets sur la pointe de pieds pour l'embrasser. Je respire son odeur puis ses mains encercle ma taille me pressant contre lui. Je passe mes mains autour de son cou alors que notre baiser s'approfondis.
On se détache finalement l'un de l'autre en restant à bout de souffle. Il me sourit amoureux en me caressant la joue, tendrement. Je rougis faiblement, je ne me serais pas douter un instant que se serais lui.
Je regarde alors autour de nous, mais c'est des papillons ? Je rigole en voyant des lucioles faire leur apparitions, puis à la limite du bois des petits animaux arrivent, des lièvres, des biches et des cerfs.
Je me mets à tournoyer en rigolant comme une enfant, c'est magnifique. Je sautille dans le champs de fleures qui laisse échapper du pollen. Je regarde Jonathan.
- Regarde ! C'est magnifique. Dis-je en souriant.
Je tourbillonne sur moi même en levant les mains vers les petits insectes volant qui se pose sur mes bras lever. Puis je reçois un petit coup de tête sur ma cuisse, je regarde le daim qui se frotte contre moi. Oh il est trop chou. Je me baisse et le caresse. Il est vraiment magnifique, il me fixe de ses petits yeux.
Je regarde autour de moi tout les animaux sont ici. Puis ils s'inclinent doucement un à un, les fleures bougent bercer par le vent les arbres s'agitent et les feuilles au sol forment un petit tourbillon autour de moi.
Je ferme les yeux et inspire. Je sens tout. La chaleur des animaux, la respiration des arbres, les vibrations de l'eau et même la douceur du vents. C'est incroyable, je me sens apaisée, libre et entière. J'ouvre les yeux, le cœur battant à tout rompre. Je me tourne vers Jonathan qui regarde de loin le sourire aux lèvres.
- Je ressens tout. Matt avait raison. C'est quelque chose qui se ressent, qui est inexplicable. Je me tourne vers la nature bercer par la lumière du coucher de soleil. C'est beaucoup plus fort que tout ceux à quoi je m'attendais. Ca me transporte. C'est tellement...
- Inexplicable ? Je me tourne vers lui alors qu'il sourit en se rapprochant.
J'hoche de la tête. Il me regarde avec fascination et douceur, je le prends dans mes bras, heureuse avec le souffle court alors qu'il me sert contre lui. Je prends son visage entre mes mains et le regarde attendris et aimante. Je l'embrasse.
On arrive devant la grotte, ce soir c'est la pleine lune. Je prends sa main dans la mienne, alors qu'il commence à avoir mal à la tête.
- Tu pense pouvoir tenir ? Dis-je faiblement.
- Je n'en sais rien. Malgré ce que j'ai appris avec l'autre loup. Je ne suis pas sûr de me contenir.
- C'est peut-être ça le hic. Il se tourne vers moi, les crocs sortis. Tu veux te contrôler à tout pris, mais peut-être faut-il que tu te fasse confiance et que tu te laisse aller ?
- Alors au lieu de lutter contre mon envie de tuer je dois l'accepter. Dit-il en faisant un sourire en coin.
- Ce n'est qu'une idée. Et puis, je ne pense pas que tu sois à un mort près.
- Pas faux.
Il soupire avant de me prendre dans ses bras, je le sers en retour.
- Qu'est-ce que t'as conseiller l'autre loup ?
- La douleur nous fait rester humain. Il s'écarte de moi. J'avais l'intention de prendre une de tes fameuses plantes mortelles. Je lui fait les gros yeux mais il reprends aussitôt. A faible dose, juste de quoi me faire mal mais sans la fin mortelle. Je lâche un rire.
- Ce n'est pas comme ça que sa marche, Jonathan.
Il lève les yeux vers moi et me fait son air de chien battu. Mince sa fonctionne. Je me couvre le visage rougis en détournant le regard. Il rigole avant de me prendre de nouveau dans ses bras mais je m'inquiète.
- Je vais rester avec toi. Dis-je sérieusement.
Il s'écarte de moi et me regarde les yeux ronds. Il allait répliquer un truc mais je le devance.
- La nature peut me venir en aide en cas de besoin.
Je lui fait la même tête qu'il ma fait tout à l'heure. Il lâche une injure en détournant le regard.
- C'est de la triche.
- Je m'en fiche tant que sa fonctionne.
On monte finalement dans la brèche et je lui fait prendre des plantes pour soigner sa main blesser par le champs de fleurs. Je sers le bandage quand je lève les yeux vers lui qui fixe la lune apeuré. Je lui caresse la joue pour attirer son attention.
- Tout vas bien se passe.
- Il faut vraiment que tu rentre, Eline.
- Crois en toi comme je crois en toi. S'il te plait.
Il me regarde avant de fermer les yeux en posant sa main sur la mienne. Sa main laisse apparaitre des griffes, ses oreilles changent également alors que j'entends le son de ses os craquer.
Je ferme les yeux. Je crois en lui. Je crois en lui. Je crois en lui. J'ouvre les yeux et croise les yeux rouges de Lupus, il me montre les crocs en se léchant les babines. Tient ça me rappel notre première rencontre.
Je lui souris doucement, s'il te plait Jonathan, laisse le loup en toi être Lupus; le loup protecteur. Je tends ma main vers lui alors qu'il me fixe, puis il s'arrête de grogner avant de tendre son museau pour toucher ma main en fermant les yeux. Ses os craquent de nouveau laissant apparaitre le jeune homme qu'il est.
Je soupire de soulagement quand il ouvre les yeux. Il me sourit.
- Si j'avais su.
- Tu le sait maintenant, c'est ce qui importe.
Il se rapproche de moi en fixant mes lèvres, je souris et me penche aussi pour l'embrasser. Sa main vient se poser dans mon dos pour me ramener à lui d'un coup rapide et doux. Sans rompre notre baiser je passe mes bras autour de son cou alors qu'il m'allonge dans les couvertures.
Ses lèvres quittent les miennes pour parsemés mon cou de ses baisers. Je soupire d'aise, je ne suis même plus capable de penser à quoi que se soit. Il remonte vers mon oreille pour me murmurer.
- Je t'aime, ma nymphe.
- Je t'aime, mon loup.
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La légende du loup
МистикаEline et sa famille après avoir étaient ruiné arrivent dans un village sujet à des attaques de loup-garou. Cette famille qui cache certains secrets attise la curiosité du loup qui est irrémédiablement attiré par Eline qui elle ne semble pas avoir pe...