La légende du loup

Chapitre 18

Ils se rapprochent dangereusement de nous, je pousse Lupus contre un rocher juste a temps alors qu'ils sortent de derrière les arbres. Ils me voient et s'approchent. 

- Tu ne nous entendais pas ? Me demande Cole. 

- Non, désolée j'avais la tête sous l'eau. 

- Tu te baigne ? L'eau n'est pas trop froide ? M'interpelle Henri, je sens alors Lupus bouger de mécontentement entre moi et le rocher. 

- Si un peu mais je me suis habituer. 

- Attends je viens te réchauffer. Interviens James en commençant à enlever ses habits, Lupus se mit à grogner, je passe alors ma main sur son museau pour l'apaiser. 

- Tu n'as pas intérêt si tu veux rester entier. Dis-je en lui jetant un regard noir. De toute façon j'allais sortir. Ils me regardent attendant, je lève les yeux au ciel. Tournez-vous je suis complétement nu ! 

Ils rougissent instantanément et se retournent en reculant jusqu'à toucher les arbres. Sauf James qui me regarde avec un sourire pervers en coin. Je sens Lupus se contracter et grogner. 

- James sa vaut pour toi aussi. 

- Oh ça vas entre nous. 

Je rougis et me cache sous le roche en enfouissant mon visage dans le pelage de Lupus et en encerclant sa gueule alors qu'il était près à lui sauter à la gorge pour le déchiqueter. Je me mets à crier. 

- COOOOOOOOOOOOLE !

Il vient et choppe son ami par le pantalon pour l'éloigner de la rivière en lui faisant la morale sous les plaintes de ce dernier et le rire d'Henri. Je me permet alors de regarder mon loup qui ne semble pas du tout apprécier les garçons. 

- Tu veux vraiment t'entrainer avec ses types ? Dit-il avec dégout. 

- Je n'ai pas vraiment le choix. Et puis tu seras là. Il me regarde faignant de ne pas comprendre. Fait pas l'innocent je sais que tu me surveille quand je m'entraine avec eux. Il fait mine de regarder ailleurs. 

- Je n'en ai pas le souvenir. 

- Mais bien sur. Aller retourne en forêt pendant qu'ils ont le dos tourner. Il me regarde tristement. Je te rejoins dès que j'en ai terminer avec eux, je te le promet. 

Je l'embrasse sur le front avant qu'il sorte par l'autre rive, il se secoue et s'avance dans la forêt mais se retourne vers moi pour me regarder une dernière fois. Je lui souris doucement puis il finit par partir. Je ne quitte pas l'endroit où il était des yeux alors que je repense à ce que je lui ai dit. 

Mince ! Je lui ai dit que je l'aimais, je rougis en plaquant mes mains contre mes joues. Et il m'a dit que lui aussi. Kyyyyyaaaaa. Oh c'est pas vrai, respire Eline, tout vas bien ce passer aller inspire, expire. Oh il est trop chou. Mon dieu mais je deviens comme le miel moi c'est pas possible. Et dire qu'on me nomme la femme de glace au village. Mais comment on peut résister devant une bouille pareille ? 

- Eline tu t'es congeler ou quoi ? 

- Hein ? Dis-je complétement amorphe. 

- Eline ! Me crie Henri en posant une main sur mon épaule. 

Je me retourne surprise vers lui, qui est inquiet. 

- Tu vas bien ? 

- Oui ! Dis-je avec un grand sourire. 

Il me regarde avec méfiance, puis il me tends mon panier avec mes affaires. Je le remercie, et après qu'il se soit éloigner je mis mes habits et je m'attacha mes cheveux tremper avec quelques mèches qui restent coller à mon visage. 

- C'est bon je suis prête ! Dis-je avec un sourire, ils me regardent comme si j'étais quelqu'un d'autres. Bah quoi ? Qu'est-ce que vous avez à me regarder comme une bête de foire ? 

- Ton sourire est flippant. Commence Cole. 

- Tu as l'air heureuse. Explique Henri. 

- C'est moi qui te fais cet effet ? Me demande James en s'approchant de moi comme un prédateur mais je le regarde avec dégout. 

- Oh non aucun risque là-dessus, tu peux me croire. Il arque un sourcil et je lui souris en repensant à Lupus. Tu n'es pas vraiment mon type d'homme. 

- Et c'est quoi ton type ? Me répond t-il. 

- Tu serais surpris. Dis-je en riant doucement.

Je lui fais un clin d'œil et vais vers les autres qui ont commencer à s'éloigner. Je reprends vite mon entrainement en essayant d'oublier Lupus qui ne cesse de me distraire mais j'ai vite lâcher l'affaire. J'ai hâte de retourner le voir, c'est bizarre je n'ai jamais ressentis ça pour personne même pas pour Erwan. 

Après trois heures d'entrainement, je soupir et m'adosse contre un arbre en fermant les yeux, me replongeant dans mes souvenirs. Je me souviens de ma première rencontre avec Erwan. Après m'être disputer avec mon père je me suis réfugié dans les écuries où je pensais être seule mais il y avait Erwan. Il m'a proposée de faire du cheval et on c'est entendue très vite. 

Puis notre relation est devenue un peu plus qu'une amitié quand il s'est déclaré à moi. On se retrouver toujours dans les écuries à l'abri des regards. A cette époque j'avais besoin d'être aimé et je pensais que je l'aimer aussi mais je me servais simplement de lui. 

J'ouvre les yeux pour voir les garçons s'entrainer entre eux et James vérifie les armes avec un sérieux que je ne lui connaissais pas. Il faut vraiment que je trouve une solution pour les chasseurs, les garçons, mon père et Lupus et moi. Il faut vraiment que je lui parle pour qu'on mette à plat les choses. 

Je me relève prête à poursuivre mon entrainement avec James qui prends son rôle d'armurier très à cœur. Il me passe plusieurs armes que je dois essayer. Je suis ses instructions en étant la plus mature qu'il soit. Je passe de l'épée à l'arc, des dagues au fouet, James semble étonner que je m'approprie aussi facilement toute ces armes avec beaucoup de facilité. 

- La vache. Je regarde James après avoir planter ma flèche dans une cible qu'il ma construite. J'ai jamais vue ça. T'es sur que tu n'as jamais manier d'arme ? 

- Oui mon père était très protecteur, il avait peur que je me blesse dès que je tenais une arme entre les mains. Dis-je en riant, mais il me regarde perdue. 

- Ton ..... père ? Celui-là même qui te vend ? 

- Non. 

Je détourne le regard et me mord la lèvre en me giflant mentalement d'avoir ouvert une faille aussi facilement à quelqu'un et à James en plus. Mais il ne dit rien de plus comprenant que je ne veux pas en parler. Finalement j'ai droit au dague, à l'arc et au fouet. 

Je soupir essouffler par cette matinée bien remplis. D'ailleurs mon ventre commence à gargouillé, comme ceux des garçons d'ailleurs. On décide de rentrer au village et sur le chemin du retour je prends autant de brindilles et d'herbes que je peux trouver. Je regarde les garçons escalader le mur. 

- Aller grimpe je t'aide à monter. Me dit Cole qui semble vouloir me faire la courte échelle alors que James et déjà sur le mur près à me réceptionner. 

- Non merci je vais passer par la porte. 

Ils me regardent tous choqué alors que je me dirige vers celle-ci et toque, la porte s'entrouvre légèrement et le garde me fait passer en me disant de me dépêcher. Je retrouve les garçons de l'autre cotés qui me regarde avant de dire d'une même voix. 

- Frimeuse.