/ Point de vue de Lyss\
Nous étions dehors avec Remus, nous attendions, j'attendais, qu'ils sortent tous du château. Je ne voulais pas les perdre comme j'ai perdu Grand-père, je veux qu'aucun d'eux partent ce soir, pas ce soir... C'était censé être une belle journée pour tout le monde, c'était un anniversaire, l'anniversaire des jumeaux, malgré tout ce qu'il se passait dans leur vie, ils gardaient la tête haute avec un sourire aux bouts des lèvres, comme mère nous l'avait appris. Je me disais qu'ils allaient bientôt sortir, qu'ils allaient me rejoindre, nous rejoindre. Pour moi, il était inconcevable qu'ils partent, pas en ce jour... Je me leva rapidement, toujours les yeux bleus et rouges de larmes et commença à me diriger vers le château, mais Remus m'attrapa le bras et me tira vers lui. Il me prit les mains et me demanda si j'étais capable de porter quelques affaires. Alors nous avons fait plusieurs allez-retours pour ramener les affaires, le plus possibles à proximité du portails. Je voulu de nouveau me rapprocher du château, mais mon parrain me reteint de nouveau :
« - Pour quoi tu ne veux pas que je m'approche de chez moi, R.j ? Mon parrain baissa les yeux ; Il y a quelque chose ? Ne t'inquiète pas R.j, ils vont bientôt nous rejoindre ! J'en suis sûre ! Il reposa les yeux sur moi pendant que je frottais ses bras pour le réconforter persuadée que tout allait bien, mais il me prit dans ses bras et me lâcha lorsque Mme Adrienne arriva devant nous.
- Avez vous pris mon urne ? Demanda le fantôme.
- Ne vous inquiétez pas Madame, j'ai tout pris ! Tout ce qu'il aurait pu nous être utile. J'ai une question et répondez moi honnêtement : Est-ce qu'ils vont... ? Mon parrain n'avait même pas eu le temps de finir sa phrase qu'Adrienne posa sa main sur l'épaule du jeune loup, même si il ne pouvait pas sentir ce geste cela avait l'air de l'atteindre.
- Je suis désolée Mr Lupin !
- Ce n'est pas le fait de perdre ma dernière amie, qu'il m'attriste le plus ! Il me regarda du coin de l'oeil pendant que je regardais ma maison avec admiration, j'étais — comment dire... ? — j'étais impatience de revoir ma famille.
- Elle nous aura nous, Monsieur ! Le gaze a désormais envahi tout le château et sans doute aussi les poumons de nos amis, il a importé le plus jeune sur son passage.
- Gabriels est...
- Oui Monsieur ! Le nourrisson n'est plus...
- Par Merlin, qu'est-ce qu'avons-nous fait ?
- Vous avez permis à cette petite d'avoir la vie qu'elle mérite... N'aillez pas peur, vous saurez prendre soins d'elle, mais n'oubliez pas que vous deviendrez un parent pour elle, même si vous, vous ne la considérerez pas réellement comme votre fille.
- Elle sera tout comme je vous l'assure...
- Ils ne devraient pas tarder ! À mon avis, la petite ne devrait pas voir partir en fumer toute son enfance, toute ce qui fait aujourd'hui sa vie...
- Vous avez raison ! »
Remus me prit délicatement par les épaules et me retourna vers lui, je le regarda un moment dans les yeux où se trouvaient des larmes et enroula mes bras autour de ses hanches en guise de câlin. À ce moment là je ne comprenais pas pourquoi il était triste, mais maintenant quand j'y repense il allait perdre sa dernière amie, il était si jeune et si seul, qu'il s'était auto-persuadé qu'il ne trouverai personne à aimer et qui l'aimerai en retour. Je ne sais pas pourquoi j'aimais cette homme, même si on avait passé que peu de temps ensemble, je me sentais proche de lui, je sais pas comme si il m'avait toujours connu, je crois qu'il voit en moi la même chose que Mère voyait en lui, et que je vois en lui, je suis le style de personne à croire que le monde est fait de nuances de gris, jamais personne ne sera totalement bon ou totalement mauvais. Je réfléchissais encore à pourquoi mon parrain était si triste lorsque j'entendis un énorme fracas venant de derrière moi, une sorte de vent chaud comme une onde de choc nous atteignit tous poussant mes long cheveux contre le corps de mon parrain, je voulu me retourner mais Remus me retint contre lui mais en vain. Je gesticulais dans tous les sens et mon parrain par peur de me faire mal me lâcha. Je me retrouva donc en face du bâtiment dont les vitres avaient toutes explosées en mille morceau et qui était entièrement en feu... — Mais... —
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. If only you remembered .
FanfictionOn vous a raconté l'histoire que je voulais qu'on vous conte, on vous l'a racontée après que tout soit arrivé, mais je veux désormais écrire l'histoire comme je l'ai vécue, je veux écrire la vérité, dans l'espoir qu'un jour quelqu'un la lise et appr...