/!\ Point de vue de Blaise /!\
« Chère Blaise — daddy — ,
Je sais... j'en sais autant que toi — pour une fois que c'est le cas — je ne sais comment tu as deviné les choses mais tu l'as fait... et j'en suis heureux, maintenant que tu sais, tu pourras la comprendre davantage — tu devras prendre soin d'elle en mon absence — . Notre monde — celui que nous avons en commun — , ce monde là, tourne mal et j'ai peur pour elle... peur de tout ce qui pourrait lui arriver ! Protège la, je t'en supplie... tu l'aimes sans doute autant que je l'aime, alors je suis sûr que tu le feras... pas pour moi mais pour toi !
J'ai entendu parlé ce qu'il s'était passé à votre soirée... Théodore et Malfoy ? C'est ça... il y a encore quelque chose que je sais et que tu sais — un miracle pour moi qui suis automatiquement classé dans la case stupide — je suis au courant... pour lui, pour ce qu'il ressent pour elle... — demande à Lyss de te parler de Tia et Anara, tu comprendras ! — ils vont se faire souffrir... tu comprends ? Bien sûr que que tu comprends... Prends soin d'elle !
Je me devais de confier toutes les connaissances — malgré le fait qu'elles ne soient pas mon point fort et en grand nombre — je sais des choses que elle non :
- Remus, depuis que Lyss est rentrée de chez toi, passe de mauvaises nuits... il a découvert — Enfin ta mère, je suppose, l'a mis sur la piste — quelque chose à son propos mais je ne sais encore quoi — je te tiendrai au courant des infos — je veux la protège à tout prix... je te fais confiance.
- Tant qu'à mon frère, Sören, il a depuis un moment des sortes de visions — je ne sais pas si on peut les appeler ainsi mais c'est comme ça que je vois les choses — il a fait comme prédiction que Lyss sera malheureuse... et quand j'ai abordé le sujet de Fred il a eu une réaction étrange... comme si son premier amour allait être une des causes de son malheur... j'ai peur ! Ne t'éloigne pas d'elle une seconde, surveille la ! Je l'aime... tu comprends ? Je l'aime... elle fait parti des personnes auxquelles je tiens le plus ! Je ne veux pas la perdre... alors je t'en supplie fait ça pour moi — pour nous — !
Je commence a parler comme elle... son intelligence m'éclaire !
Au revoir Blaise, ton chère — chair ;) — et tendre Nicklaus ! »Ce fut la lettre que Nicklaus m'envoya.
Ma mère n'avait pas l'air rassuré face au fait que malgré ses interventions je continue à fréquenter d'autres sorciers qui ne sont pas du même sang que moi... Elle est la femme la plus compréhensive qu'il puisse exister — enfin à mes yeux — : « Nos victoires se construisent de nos défaite ! » , « Tu ne dois pas te contenter d'avancer en même temps que le monde, tu dois le faire avancer ! » ; c'est toujours des choses comme ça qu'elle me disait enfant avant que je m'endorme... Elle m'a élevé ainsi !
Je lui avais fait lire la lettre, elle avait un semblant de sourire jusqu'à ce que ses yeux atteignent la partie sur Remus... — cela avait été volontaire ! — . Elle continua sa lecture... Au dernier mot ces yeux revinrent à moi :
« - Qu'il y a-t'il mon ange ? Ce n'est qu'une lettre de l'un de tes amis... Continua-t-elle à nier.
- Maman ! Je l'ai lu aussi cette lettre, tu m'as appris à être moins naïf que ça...
- Je ne sais pas quoi te dire Blaise... Hésita-t-elle.
- Explique-moi ! Insistais-je seul face à ma mère. Pour pouvoir la défendre, il me fallait mieux savoir d'avance contre quoi j'allais devoir me battre...
- Je ne sais pas par où commencer ? Le début sera le mieux mais... tu es bien trop jeune pour comprendre !
- Maman... s'il te plaît ! Mon regard s'apaisa et la supplia en plongeant dans le sien.
- Tu es si têtu ! Disait-elle faisant mine de se plaindre ; C'est si compliqué... et puis cela en soit ne te regarde pas alors je veux bien t'aider à découvrir ce qu'il se passe mais je ne compte pas tout t'avouer... car tu seras impuissant face à tout ça !
- Maman... après tout ce qu'elle a vécu, elle mérite que nous essayons tout pour qu'au moins on puisse avoir l'espoir de la voir sourire un jour ! Insistais-je.
- Son sourire... sa mère avait eu le même à une époque !
- Tu connaissais Diane ?
- Nous ne nous sommes pas rencontrés dans les meilleures conditions... à l'école puis nous nous sommes retrouvées — toutes retrouvées — lors de la première guerre, toutes du même côté. Nous étions 3 trois dans cette situation... Toute un mari soumis aux services de Lord Voldemort avec une future grossesse ou bien avec des enfants...
- Lucius, Narcissa et Dray... Papa, toi et moi... Roburt, Diane, Paul et Charles, puis Lyss... c'est ça ?
- C'est ça...
- Vous vous êtes connu comme ça ?
- Oui... La mère de ton amie, au début essayant de relativiser face à la situation, gardait son sourire innocent... son beau sourire ! Mais dès qu'elle a réalisé que — elle devait être dans le déni jusque là — mais dès qu'elle a réalisé que cette époque allait détruire des dizaines de milliers de vie, son sourire s'effaça... même lorsqu'elle était en face de ses enfants ! Ce fut triste à voir...
- Maman... Lui dis-je tout en voyant son regard humide regarder le vide.
- Puis un soir, Peter Pettigrow — cet ami de l'Ordre — est arrivé à notre table après des heures de torture... et ce avec le bras désormais marqué ! Il lui avait dit ! Il avait trahis ses amis... Puis cette nuit là, bouleversa tout ! « Harry Potter, le garçon qui a survécu ! » orphelin depuis... Lily et James mort, Pettigrow disparu, Black en fuite puis capturé et directement envoyé à Azkaban... et Remus seul ! Elle reprit sa respiration encore comme attristée par ce qu'il s'était passé ; Mais cette nuit là, il arriva quelque chose d'autre... « ce n'est qu'un enfant ! » cria ton père à cette table ce soir là... il défendu le petit Harry Potter, mais Roburt n'avait ni été dû même avis... ni indulgent !
- Maman ? Je craignais ce que j'allais apprendre — elle sait, elle sait et elle sait que je sais, elle sait que je sais — .
- Je n'ai jamais aimé Roburt... mais ce qu'il a fait ce soir là — ce qu'il t'a fait ce soir là, ce qu'il nous a fait ce soir là — je ne pouvais plus... il ne nous l'a retiré ! Il t'a pris ton père et moi mon mari — le seul que j'ai vraiment aimé parmi tous ceux que j'ai eu — nous étions le 31 octobre 1981... à cette date Voldemort disparu anéanti par un nourrisson... c'est alors que chacune des marques disparues avec lui ! Je réalisais... j'étais entrain de réaliser ; Nos vies, les quelques mois qui survinrent, se transformèrent en cauchemare pour beaucoup... certains mangemorts prirent la fuite mais finirent pas tous se faire attrapé et d'autres avait donné du fils à retordre au Ministère prétextant avoir été soumis au sortilège de l'Imperium... c'est ce que Lucius et Roburt firent — mais venant de perdre mon mari, j'ai sacrifié mon honnêteté pour que mes amies et leurs enfants vivent avec un père, non comme toi... je t'avais dans mes bras, un enfant qui allait grandir sans son véritable père, comment aurais-je pu ? — sur le moment — enlever un de leur parent à ces enfants là, je ne pouvais pas... Alors quand on m'a interrogé, j'ai menti : « Jamais cet homme — ici présent accusé d'avoir été au service d'un certain mage noir — jamais cet homme n'aurait fait ceci de par sa propre volonté ! » J'ai menti pour ce que je croyais être le bonheur et le bien être d'enfants — mais Lyss... — je regrette de n'avoir rien dit pour Roburt... après tout ce qu'il avait fait... je venais de l'épargner... je regrette tellement ! Mais je pense que ton père aurait fait la même chose... elle pleurait... puis marquant une pose je me jeta à son cou, la comprenant parfaitement... ; le 2 janvier de cette année, ton amie Lyss est née, cette belle enfant... mais- mais- tu l'apprendras peut-être un jour ! Elle savait donc... mais je ne lui fis pas part du fait que moi aussi je savais ; Roburt était vraiment un homme mauvais ! Et il a fait des choses — tant de chose — tout ce qu'il voulait été de gâcher, détruire la vie de cette pauvre petite...
- Comment ça ?
- Je ne peux pas... tu es trop jeune, bien trop jeune ! Un jour tu sauras et comprendras... seulement d'ici quelques année. Même peut être même moins de 2 ans si tu restes toujours aussi près de tes amis... Reste-le ! Ils en auront besoin...
- Mais Maman ? Je-
- Blaise ! Tu comprendras, tu seras bien assez intelligent pour faire les liens tout seul... sur ses mots, elle s'éloigna de moi... Réus apparu alors à mes côtés — il avait dû nous écouter dans l'embrasure de la porte.
- Que va-t-il bien arriver à Madame, Monsieur ? M'interrogea-t-il recroquevillé sur lui même.
- Je n'en sais rien Réussi... c'est bien le problème... je n'en ai aucune idée !
- Réus pourrait vous aider Monsieur ? Réus apprécie beaucoup Madame... Il ne veut pas qu'elle souffre.
- Merci Réus... mais tu n'en sais pas plus je suppose. J'en étais enfaite certain.
- beh en fait Monsieur... Réus aurait peut-être entendu une ou deux conversations...
- Que disaient-elles ? Dis-moi !
- Pas ici Monsieur, Pas ici ! Suivez-moi... Me chuchota-t-il tout en me tendant son bras. Je suivis chacun de ses pas attentivement ne voulant pas le perdre — on dirait pas comme ça mais ce petit truc marche excessivement vite — . Nous étions alors devant le bureau de mon père — celui que Roburt avait tué il y a presque 15 ans de cela — cette pièce, ce bureau, ma mère l'avait scellé, je ne l'ai jamais vu... jamais ! Le petit elfe claqua des doigts défaisant le sort.
- comment ? Voyant mon étonnement Réus ria.
- Réus est chargé d'entretenir le château ! Tout le château... M'avait-il répondu d'un ton moqueur ; Entrez Monsieur ! Avant que Maîtresse ne nous voit... je passa alors la porte... c'était comme je me l'était imaginé : le bureau au centre, quelques bibliothèques qui atteignaient les plafonds, une énorme fauteuil en cuir bordeaux trônait derrière le bureau en chêne massif de mon père, quelques décorations mais rien de particulier — l'esthétique ne devait pas être la tasse de thé de mon père — . J'avança et m'assis sur le fauteuil devant moi, ses papiers toujours désordonnés — Maman n'avait jamais dû avoir la force de les ranger de même que pour ranger leur chambre où elle n'avait plus jamais dormi — . Il faisait quand même sombre jusqu'à ce que Réus pince encore une fois ses doigts, là la lumière apparue...sur son bureau un cadre doré : c'était moi ! c'était moi nourrisson qu'il tenait dans ses bras aux côtés de Maman ! Je souris et pris le cadre entre mes doigts — il avait mis une photos de nous sur son bureau — ceci me touchait ; Monsieur Zabini va bien ?
- oui merci Réus... lui avais-je répondu encore attendri par l'image. Puis je décrocha et le rappela ce pour quoi nous étions là ; Qu'est-ce que ces discussions disaient ?
- La première chose est le fait que Mme Blume ait été sur toutes les lèvres au gala, sujette à toutes les discussions. La seconde est celle qui a eu lieu entre Mr Lupin et Maîtresse... votre mère a demandé au parrain de votre amie de prendre soins d'elle... puis Maîtresse a évoqué le testament de ses parents, des parents de Mme Caefilius Blume Rospatrovish. « Diane et Roburt » les avait-elle appelés.
- Comment est-ce que ses parents pourraient lui gâcher la vie alors qu'ils sont mort ?
- Grand nombre d'elfes de maison continuent à souffrir après même s'être éloigné de la famille qu'ils auraient dû servir toute leur vie...
- Que veux-tu dire par là ? Lui demandais je doucement en me rapprochant de lui.
- Réus a peut-être découvert quelque chose Monsieur ? Il avait l'air tout aussi timide que gêné de me dire ça ; Réus a trouvé des papiers signés par votre père !
- Des papiers ? Quel genre de papiers ?
- Des documents officiels... qui pourraient-
- QU'EST-CE QUE TU FAIS ICI BLAISE ? Cria ma mère dans le cadre de la porte. Je voulu me retourner vers Réus mais celui-ci avait déjà disparue ; Sors s'il te plaît ! Je lui obéis sans rajouter un mot ni même la questionnant. »
VOUS LISEZ
. If only you remembered .
FanficOn vous a raconté l'histoire que je voulais qu'on vous conte, on vous l'a racontée après que tout soit arrivé, mais je veux désormais écrire l'histoire comme je l'ai vécue, je veux écrire la vérité, dans l'espoir qu'un jour quelqu'un la lise et appr...