Chapitre XLVIII - Troisième tâche - Renaissance

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C'est comme si ils n'étaient plus mes amis, plus aucun Gryffondor n'osait parler à une fille de mangemorts, ce qui faisait bien rire les jumeaux qui eux s'en contre foutaient. Ce qu'ils ressentaient tous en sachant seulement ce qu'étaient mes parents, ne faisait qu'amplifier mon inquiétude envers ma nature, si ils apprenaient ce que je suis, je préfère pas imaginer comment seraient mes dernières minutes de vie.

Parfois la nuit je m'échappais de ma chambre pour dessiner près du Lac accompagnée des créatures magique qui venait à ma rencontre. Un de ses soirs, je fus surprise par Fred qui m'avait suivie jusqu'ici, puis cela devenu une habitude de s'y rejoindre et se fut rapidement nos uniques moments de solitude. Rare étaient-ils où nous n'étions pas avec George, Blaise ou Nicki ! Cette heure où nous nous câlinions, nous embrassions sans avoir le regard d'autrui nous oppressant, enfin m'oppressant car Freddie se moquait bien des autres. Toujours farceur il me faisait des semblant de présent, une chocogrenouille qui n'en était pas une en chocolat qui me sauta au visage avant de retourner dans l'eau froide et miroitante du Lac. « J'aime t'entendre rire ! » me disait-il souvent. Quand l'été fut venu parfois nous nous y baignons, dévoilant nos peaux presque nues à l'autre, ce n'était pas la première fois mais ici nos regards étaient différents en même temps il s'est passé tant de chose depuis la dernière fois. De temps en temps en me prenant dans ses bras, ses doigts sillonnaient tranquillement les marques de mon dos. Je me sentais bien avec lui, en sécurité mais pas encore assez pour lui avouer tous mes secrets. Ses cheveux roux mouillés gainé sur le haut de son crâne lui donnaient un air sérieux, mais son sourire enfantin contre-paraît la chose, ce sourire qui apparaissait à chacun de nos regards. Je ne pouvais pas imaginer comment devait se sentir George quand nous arrivions dans la chambre mort de rire alors qu'il dormait profondément ? Je m'excusais à chacun de ses réveils. Malgré le fait que j'avais peur de la réaction de mon partenaire si il apprenait ce que j'étais, je m'étais tout de même confié à lui, à propos des lignes blanches de mon corps qu'il aimait toucher. Ce que mon père avait fait et faisait encore à mon esprit, ce soir dont j'avais parlé à Neville, il savait et il m'avait aidé à oublier peu à peu cette ancienne vie. Ce soir dont j'avais parlé à Neville, ce soir là, il avait pleuré lorsque je lui avais raconté, je ne compris premièrement pas pourquoi, puis il m'expliqua la réelle chose : « Il t'a violé ? » ces mots qu'il avait pleuré avaient raisonné sourdement dans ma tête, comme un bourdonnement. Il m'avait collée contre son torse ravalant ses larmes, nous n'avions pas dormi le reste de cette nuit, nous attendions simplement le levé du soleil l'un contre l'autre. Je ne m'étais jamais senti aussi bien intérieurement jusqu'à ce jour.

. 24 juin 1995 .

Toute l'après-midi, me tête avait bourdonné sans que je ne percute pourquoi. Cet incessant bourdon, qui sonné plus comme un marteau sur une enclume, me rendait presque folle. Qui plus est que l'affreuse fanfare qui jouait affreusement fort ce qui n'arrangeais pas mon cas. Mes yeux à deux doigts de sortir de leur orbite se posèrent dans ceux de mon rouquin à moi dont les doigts caressaient soigneusement mes épaules. Les champions rentrèrent alors en piste, au centre de l'arène chacun d'eux étaient accompagnés de leur tuteur.*

«  - SONORUS ! Cria le plus sage des sorcier la baguette contre la gorge ; Cette après-midi, le professeur Maugrey a placé le trophée des 3 sorciers au centre du labyrinthe. Lui seul connaît l'endroit exacte. Vu que Mr Diggory et Mr Potter sont ex aequo à la première place, ils entreront en premiers dans le labyrinthe, suivis de Mr Krum et de Miss Delacour. Le publique encourageait chacun de ceux dont le nom était prononcé par Albus ; Le premier qui touchera le trophée aura gagné. J'ai demandé aux professeurs de patrouiller autour du périmètre. Si à un moment quelconque un concourant souhaite abandonner, il ou elle n'aura qu'à envoyer des étincelles rouges avec sa baguette ! Concurrents venaient ici ! Dépêchons ! À partir de ce moment là nous entendîmes plus rien ; Champions préparez-vous ! Le père de Cédric lui fit une accolade, il avait l'air fière de son fils et il avait de quoi ; Attention ! 1... Le canon retentit alors ce qui agaça Dumbledore.

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