Chapitre VIII - De septembre à décembre 1991

103 3 1
                                    

C'est aujourd'hui, aujourd'hui que j'allais découvrir comme mes frères auparavant ce que c'est d'être un sorcier, même si je suis différente d'eux. Tout le long du chemin jusqu'au port, j'étais partagée entre deux émotions, l'excitation et la peur, la première car j'allais, de ce que m'a dis Remus, passer mes meilleures années là-bas, et en même temps la tristesse car il fallait que je dises au revoir à Lyall qui lui aussi était plus que triste car sa maison, avant habitée par mon rire, allait devenir maintenant presque vide. Mais pour ne pas que sa mélancolie prenne le dessus sur ses émotions, j'avais laissé en partant un petit mot sur son bureau :

« Grand-père, j'aimerai que tu saches que j'essaierai de t'envoyer une lettre à toi et Remus presque toutes les semaines, je précises « presque » car je sais d'avance que je n'aurai sans doute pas trop le temps ou que parfois j'oublierai mais bon comme tu me le dis si souvent c'est l'attention qui compte. Bref je veux que vous sachiez que vous êtes tous les deux les plus belles choses qui me soit arrivées depuis maintenant 3 ans, je vous remercie tous deux d'avoir bien voulu de quelqu'un comme moi comme proche, merci ! Ne vous inquiétez pas d'accord, je ne serai pas seule j'aurai Onyx, il saura comment me réconforter si vous me manquez de trop. Et Mme Adrienne veillez à ce que tout passe bien à la maison, n'oubliez surtout pas d'aller tous les mois chercher les produit pour la décoction de R.j. Merci pour tout, absolument tout !
Je vous aime, Lyss ! »

J'espère qu'il la trouvera, de toute manière je leur enverrai un tas de lettres lors de mes premiers jours donc il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Nous étions devant le port où nous attendait, entre deux ruelles, un porte-au-loin. Il devait partir à 12h06, soit il partait dans 3 minutes, Remus bien sur n'allait pas me laisser prendre ce porte-au-loin toute seule j'étais bien trop petite pour ça. Enfin, il me restait juste le temps de dire au revoir à mon parent le plus âgé, je lui sauta dans les bras, ils ne pourront plus me serrer avant un petit moment. Je lui chuchota à l'oreille que je lui avais laissé quelque chose sur son bureau, je voulais être sûre qu'il trouve mon petit mot plein d'attention. Il me baisa la joue avant que nous partions Remus et moi. Remus s'assit sur le fauteuil entre toutes mes affaires et me prit sur ses genoux et le félins sur les miens, j'avais eu le même sentiment que lorsque Paul m'avait amener dans un couloir du château afin que j'échappe à la rage de Père. Lorsque nous arrivâmes, mon parrain se leva subitement de sa chaise, retira tous les objets du fauteuils avec sa baguette et me prit autour de lui m'éloignant le plus possible de l'objet qui commençait de nouveau à trembler.

«   - Où sommes-nous arrivés R.j ?

     - Nous sommes à Orléans, normalement une calèche devrait arriver dans peu de temps.

     - Une calèche ?

     - Oui tu sais comme dans les contes de fée moldu !

     - Primo j'aime pas les princesses, elles sont si peu indépendante. Je trouvai ça nul cela ne montre pas la réelle image de la femme. Mon oncle, c'est comme ça que je l'appelais désormais, me regarda étonné par ma réflexion ; Quoi ? C'est pas parce que je suis une fille que je suis obligée d'aimer les princesses !

     - Tu ne voudrai pas être comme elles ?

     - Ah ça que non, je veux être aussi libre que l'air, pouvoir faire ce que je veux, aimer qui je veux. Je veux tout simplement être moi !

     - Et tu le seras !

     - Juste ils ne pouvaient pas trouver un moyen moins kitsch et plus rapide qu'une calèche ?

     - Je suis sûr et certain que cette calèche va te plaire !

     - Comment ça ?

. If only you remembered .  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant