Chapitre LIX - « Je ne l'aimais plus »

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/!\ Point de vue de Draco /!\ :

Malgré tout ce que je procédais il n'y avait qu'Elle. Pansy me serrait dans ses bras, Pansy me caressait les cheveux, m'embrasser mais dans tous les cas c'était à une autre brune à laquelle je pensais. Je sais, Blaise me tuera mais d'un autre côté Parkinson me comble en partie : ce vide qu'Elle avait laissé en moi, une partie de moi espérait qu'un jour ce soit à Elle de le remplir, mais seulement une petite partie de moi. Il fallait que je revienne à la réalité : elle me hait. Blaise dit qu'au fond d'elle, elle éprouve encore de l'amour pour moi – mais m'a-t-elle un jour aimé ?j'ai toujours été ce mauvais garçon insupportable et pourri jusqu'à la moelle, ce rôle m'allait très bien, mais comment pourrait-elle avoir, ne serait-ce qu'un jour, aimé quelqu'un comme ça, comme moi ? – Elle ne m'aimait pas et je ne devrais ne plus l'aimer – je ne l'aimais plus.

Je la voyais de moins en moins, pour tant nous étions dans la même maison, elle devait m'esquiver mais cela ne compte plus à mes yeux car je ne l'aimais plus.

Elle était sur les genoux de son rouquin qui avait son menton sur l'épaule de sa dulcinée – ils m'équerraient – il m'énervait profondément à passer ses mains dans son dos, à poser ses lèvres sur les siennes, à lui tenir la main à la porter, à la faire rire, à lui parler, à la regarder. A chaque fois que je pouvais l'apercevoir au loin  il était avec elle lui faisant ces choses de couple... Pansy m'en fait parfois mais je ne lui en fais pas, ce n'est pas mon genre, les seules relations physiques que j'ai avec les gens c'est quand je suis en colère et qu'ils sont à deux doigts de se prendre un point. Ce n'est pas le genre de Drago Malfoy de tomber amoureux de quiconque, seul moi devrait comptait, nul autre mais elle est là, elle existe, mais dans les bras d'un autre – je ne l'aimais plus.

Je faisais de plus en plus d'insomnie, la seule chose qui m'endormais était le châle que je lui vais offert puis volé au bal... Son odeur ne s'y trouvait malheureusement plus, mais le seul fait de penser qu'il s'agit d'une minime part d'elle m'apaise, j'ai comme l'impression qu'elle est avec moi. Blaise la remarqué un matin, mais ne m'a rien dit, d'habitude il me fait part tout ce qui lui passe par la tête mais depuis la rentrée ce n'est plus le cas il me laisse être maître de mes propres choix même si je dois faire des erreurs – mais un Malfoy ne se trompe jamais ! je ne l'aimais plus.

Je ne l'aimais plus.

« Tu es Draco Malfoy, tu ne l'aimes plus ! » m'étais-je dis à ce moment-là, mais je n'eus pas la réaction escomptée : cela ne m'apaisais pas ni me faisait sourire davantage au contraire. Mais je m'étais promis de ne plus l'aimer comme je le faisais auparavant.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas écrit dans mon journal, très longtemps même :

«  L'amour viendra
et quand l'amour viendra
l'amour te tiendra
l'amour criera ton nom
et tu fondras
parfois cependant
l'amour te fera souffrir
mais toujours sans le vouloir
l'amour ne trichera pas
car l'amour sait que la vie
a déjà été assez difficile

~ poème à mon premier amour ~

-D.M- »

Ecrire m'avait changé les idées, je devais passer cette année normalement à faire des choses qui me plaisent vraiment car si Blaise a raison, mais j'en doutais, si Vous-savez-qui est réellement de retour je n'aurais peut-être pas d'autre année pour vivre tout cela.

Mais cela voulait aussi dire les vivre sans Elle je devais m'habituer à ne plus la voir – dans quelques années nous ne verrons plus, même de loin – . Elle sera surement parti vivre en France avec sa fortune et son rouquin de me*de dans son palais victorien et moi je serai là à attendre qu'un jour quelqu'un vienne me sauver de l'enseignement douteux que m'ont donné mes parents. Je n'arrive pas à me faire à l'idée que ce ne sera jamais Elle, je n'y parviens pas. Pansy peut-être ? non. Je crois que même une inconnue pour moi serait jamais assez en face d'Elle.

Je devais attendre pendant qu'elle est plus qu'heureuse dans le bras de son héros et moi, le vilain de l'histoire, je devais accomplir ma tâche, gâche la vie de tous en faisant ce qu'il me paraît « juste » à leurs yeux. Agir comme je le faisais avant, c'est ce que je devais faire mais comme si elle n'avait jamais existé,  je sais que se sera dure, très dure même, mais je me le dois.

L'aimer a été la chose la plus simple, la plus compliqué que je n'ai jamais eu à faire depuis mes 15 ans, j'ai l'impression de toujours l'avoir connu.

– Mais désormais nous étions, autant l'un pour l'autre, de simple inconnus –

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