Un amour chocolaté

Chapitre 19

Pdv Eren :

Le taxi des parents de mon petit ami s'éloignait, nous laissant seul Livaï et moi dans son immense maison. Un air de légèreté avait envahi l'espace. Il était enfin libéré d'un poids et il pouvait enfin vivre sa vie comme il l'entendait. Je suis tellement heureux pour lui.

On était affalé dans le canapé l'un contre l'autre à regarder un documentaire sur les narco trafiquants tout en dévorant du pop-corn. On profitait du moment présent comme un vieux couple pouvait le faire. Un petit rictus était apparu sur mon visage et Livaï ne manqua pas de le remarquer.

- Qu'est-ce qui y'a sale gosse, pourquoi tu souris comme ça ? Ça te fait rire les tueurs à gage ?

- Nan, nan c'est juste cette situation qui est amusante.

- Mouai...Si tu l'dit.

Puis c'est une tout autre idée qui me vint en tête. Le souvenir de Livaï en sortant du restaurant au moment où il m'avait prévenu que je devais le remboursé en nature. Je rougis fortement et Livaï le remarqua encor une fois.

- Qu'est-ce qu...

Il n'avait pas eu le temps de finir sa phrase. Nos lèvres étaient collées l'une à l'autre dans un baiser fougueux mais des plus doux. Il posa une de ses mains sur ma nuque et son autre main enlaça ma taille pour me serrer encore plus contre lui. Ma langue se faufile entre les lèvres de mon amant pour retrouver sa congénère et entamé une dance lente et sensuelle. Le manque d'air nous sépara mais Livaï en profita pour me questionner du regard. Je souris et lui répond avec une voix joueuse et remplis de désir.

- Tu m'avais bien dit que je devais te rembourser en nature, nan ?

- Tu ne perds pas de temps pour ce genre de chose, pervers.

- Alors que c'est toi qui m'as lancé cette idée ?

Je l'embrasse derechef pour l'empêcher de répondre et ainsi avoir le dernier mot et me met à califourchon sur lui. Il se laissait faire donc j'en profitait avant qu'il ne reprenne la main. Je sépare nos lèvres volontairement pour venir déposer des baisers dans le creux de son cou. Il pencha sa tête en arrière pour me laisser le champ libre. Les baisers se transformèrent en suçotement avant de faire parcourir légèrement ma langue sur sa peau. Livaï frissonna et laissa échapper un soupir de plaisir. Je déposai une marque violette légèrement rouge au milieu de son cou, suffisamment haute pour être voyante même avec un col roulé. Cette marque contrastait avec la blancheur parfaite de sa peau. Je séparais légèrement nos deux corps pour mieux l'observé. Il me fixait avec des yeux brulant de désir, ses joux avaient pris une teinte rosée et ses cheveux était en bataille. Cette vue était des plus plaisante mais elle ne dura pas bien longtemps car avec une vitesse et une agilité impressionnante Livaï avait réussi à me faire basculer sur le côté pour occuper la place qui était la mienne jusqu'à présent.

- Sa y'ait, ta bien profité ? Maintenant c'est à mon tour.

Il se mit à l'assaut de mes lèvres dans un baiser passionné. Je glisse une de mes mains sous son haut pour venir caresser sa peau qui me surprenais à chaque fois part sa douceur imbattable. Mes doigts glissaient le long de sa colonne vertébrale ce qui le fit frissonner. Tout en m'embrassant il avait lui aussi glissé une de ses mains sous mon haut pour faire balader celle-ci sur mon torse avec précision. Ses gestes étaient lents mais parfaitement calculé. Cette lenteur délicate était exquise. En passant sa main sur le haut de mon torse les doigts de Livaï effleurèrent légèrement mes boutons de chaires rosé. Un soupir m'échappa. Il enleva son t-shirt puis le mien avant de légèrement desserrer sa ceinture et de déboutonner son jeans comme s'il y était dorénavant trop à l'étroit dedans. Il se rapprocha de moi pour m'embrasé avant de baisser sa tête vers mon torse où il y fit parcourir sa langue jusqu'à la limite de mon jean qu'il déboutonna et enleva par la suite. Sans mon jean on ne pouvait qu'encore plus remarquer la bosse qui c'était formé dans mon caleçon. Livaï continua sa douce torture en fessant glisser sa langue sur ma cuisse du bas vers le haut. Une de ses mains était positionné juste à côté de mon point sensible. Avec son autre main il tira légèrement sur le haut de mon caleçon pour venir déposer une série de baisers de ma hanche jusqu'au plus près de mon entre jambe. Ma respiration était de plus en plus forte tandis que Livaï était concentré sur son action. Sa lenteur était une torture de plus en plus insupportable tellement elle déclenchait en moi un désir féroce. Il arrivait à me faire devenir fou de désir si facilement que ça en devenait effrayant. Je n'en pouvais plus, il fallait que ça se finisse et vite.

- L...Livaï, finissons-en.

- Je vois que monsieur est impatient.

Sa voix était sensuelle, son regard était taquin, ses gestes s'étaient stoppés pour finalement reprend vie et enlevé le dernier bout de tissu qui nous séparait pour combler nos désirs les plus profonds.