Un amour chocolaté

Chapitre 27

Pdv Eren :

Comme chaque matin mon réveille affichait 7 h 30. Je restais dans mon lit, les yeux ouverts rivé sur le plafond blanc de ma chambre, perdu dans mes pensées qui se résumait en un mot ou plutôt un nom... Livaï. Avait-t-il réfléchi ? Est-ce qu'il sera là, sur la même table ou au même endroit qu'hier, avec un morceau du chocolat que je lui ai offert ou avec une cigarette entre ces doigts fins ? Depuis quand fumait-il ? Pourquoi son regard était plus froid qu'avant ? Que fessait-il en ce moment ? Tous ses questions revenaient en boucle dans ma tête.

Le bruit de la Pluit qui tapait contre le carreau de ma fenêtre avait le don de m'énervé. Après les beaux jours s'était au tour de la Pluit de montrée le bout de son nez. La journée commençait mal mais bon il faut quand même se lever. Seul l'espoir d'apercevoir Livaï me motivais pour sortir du lit, me diriger vers la salle de bain pour m'habillez et me brossé les dents avant d'enfilé un manteaux à capuche pour affronter la Pluit.

Sur le trajet de mon premier cours de la journée, la Pluit s'était légèrement clamée mais comme il fallait s'y attendre, Livaï n'était pas dans les parages à cause du mauvais temps. Je me rappelle les jours de Pluit au lycée où Livaï était grognon dès le matin parce que ces cheveux étaient trempés par la Pluit. Il justifiait son humeur en disant que sa donnait une apparence et une texture bizarre à ces cheveux une fois secs et qu'en plus de ça il se sentait salle car pour lui la Pluit c'était de la pollution et des bactéries à l'état liquide. Ce souvenir me fit sourire malgré ma déception de ne pas l'avoir vue ce matin.

Le cours était à la fois intéressant et ennuyant. Dans la salle, bon nombre d'étudiants étaient en train de dormir car pour certains les nuits étaient courtes sois à cause du travail à faire ou à cause des soirées étudiantes.

Je repensais à cette soirée que nous avions passée avec Livaï et à tous les bons moments passés avec lui. La nostalgie est un sentiment affreux. C'est une torture qui te rappelle à quelle point ta vie d'avant était plus heureuse même si celle que tu vis aujourd'hui n'est pas si mal. Je déteste ce sentiment qui te suis et te colle à la peau tout ta vie tandis que la tristesse n'est que temporaire comparé à la nostalgie, même si heureusement, elle ne montre pas le bout de son nez tous les jours. La Pluit ramène toujours avec elle la mauvaise humeur.

Le midi était enfin arrivé. Les nuages étaient partiellement dissipés laissant de temps à autre passé quelques rayons de soleil. Il n'était pas devant le bâtiment B mais il était là assis à la table qu'il occupait la dernière fois avec un livre et une cigarette à la main. Après une matinée de déprime s'est souriant que je me dirigeais vers lui.

- Livaï !

- Pas besoin de crier, je ne suis pas sourd.

Il n'avait pas détourné les yeux de son bouquin et son ton était à la fois secs et autoritaire.

- Ah... euh désolé...

Je me grattais la nuque, rouge de gêne mais je continuai sur ma lancer.

- Je peux ?

- Comme tu veux.

Il m'a pas rembarré ... il m'a pas rembarré ! Mon plan avec le chocolat a fonctionné ! Je m'assois en face de lui et essaye de lancer la conversation.

- Tu fume maintenant ?

- Perspicace.

Outch... réponse glaciale mais c'est un début au moins il ne s'est pas enfui en me voyant.

- Mais tu le fessais qu'occasionnellement avant, qu'est-ce qui t'a poussé à fumé plus régulièrement ?

- L'addiction surement.

- Tu as beaucoup changé, ça te va bien ce style.

Il lève ces yeux vers moi une fraction de seconde avant de les détourner vers sa lecture comme s'il avait été surpris de ma remarque. Le silence s'installe quelques minutes avant qu'il (aussi surprenant soit-il) continue par lui-même la conversation.

- T'as laissé tes cheveux pousser ?

- Oui, j'avais besoin de changement tu trouves sa comment ?

- Sa peux passer, je n'ai pas eu envie de vomir en te voyant donc bon.

Venant de lui c'était un compliment et ça me rendait heureux comme jamais surtout après le coup de déprime de ce matin. Un sourire s'affichait sur mon visage ce qui n'échappais pas au regard de Livaï. Je restais là, à l'observé avec un sourire bête. Il tolérait ma présence et il m'avait même posé une question alors pour aujourd'hui sa suffisait amplement à mon bonheur. Les minutes défilaient et la pause du midi touchait à sa fin mais cet après-midi je n'avais pas cours donc je pense que je vais profiter encore un peu du beau temps qui était revenu. Livaï n'avait pas l'air de bougé plus que ça alors que dans les alentours les étudiants se hâtaient pour aller à leurs cours de l'après-midi.

- T'a pas cours ?

- Nan je reprends que vers 16h et toi ?

- J'ai fini, ça te dérange si je reste avec toi jusqu'à 16h ?

Il leva une nouvelle fois les yeux de son bouquin pour les plonger dans mes yeux. Il était une nouvelle fois surprit par mes paroles même s'il essayait de le cacher. Il reprend son air indifférent avant de répondre.

- Fait comme tu veux je ne suis pas ta mère.

- Merci... d'ailleurs comment vont tes parents ?

- ...

Aucune réponse. Il ne m'a peut-être pas entendu ? Je n'ose même pas relancer la question, je n'ai pas envie de passé pour un gros lourd alors je me tais et je continue à profiter du moment.

Pdv externe :

Le brun avait la tête levée vers le ciel, les yeux fermés et son corps était légèrement penché en arrière pour profiter du soleil qui chatouillait sa peau avec ses rayons. Le noiraud était toujours plongé dans sa lecture et il se surprenait même à apprécier le moment silencieux qu'il passait avec Eren. Il avait des cernes immenses qui témoignaient de son insomnie d'hier. Il avait réfléchi toute la nuit à la proposition de son ex. il n'arrivait toujours pas à comprendre pourquoi le brun insistait autant pour passer du moment avec lui alors qu'il l'avait rejeté quelques années plus tôt. Livaï en avait énormément souffert et il refusait de revivre la même chose alors il préférait se montrer distant pour se protéger. Il commençait tout juste a remonté la pente de sa dépression alors il ne voulait pas gâcher tous les efforts qu'il avait fourni pour à nouveaux se faire rejeter. L'attitude d'Eren l'énervait mais il ne pouvait pas s'empêché de trouvé le moment présent agréable. C'est quelque heure passé avec lui était risqué selon le noiraud mais après tout, Eren s'était donné du mal pour trouver une façon de l'abordé alors il lui devait bien ça même si la présence du brun perturbait le train la vie plutôt calme du noiraud.

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Coucou !

Ce chapitre à mit un peux plus de temps à sortir que les autres mais il est enfin là. J'espère que ce chapitre vous plait, n'hésité pas a donné votre avis en générale sur la fanfiction, sa peut m'aider pour l'améliorer si des choses déplaise ou quoi que ce soit d'autres.

Sur ceux on se retrouve au prochain chapitre !