Chapitre 20

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Pdv Eren :

Le printemps était enfin là. Les fleur, l'herbe verte, les oiseaux et le ciel bleu était revenue. Sa fessait un peu plus de 3 mois que Livaï et moi sortions ensemble et tout se passait bien. Pas une dispute ni de nouveau problème aux lycées depuis que Jean avait servi d'exemple. Il avait été définitivement renvoyé du lycée quant à moi, après être passé devant un conseil de discipline j'ai été renvoyer temporairement pendant 3 jours en plus de me coltiner 5 heures de colle. Le père de Livaï a finalement accepté notre relation en m'appelant « beau fils » pendant une conversation avec sa femme. De plus ces parents étaient plus régulièrement chez lui ce qui était une bonne chose pour lui. A m'entendre on dirait que je suis dans un monde de bisounours mais ces temps-ci tout était juste parfait. Comme tous les week-ends on était fourré ensemble. On se baladait dans le parc pour profiter du beau temps, on regardait des séries, on se taquinait ou on profitait d'un moment d'intimité tous les deux pour jouer aux cartes si vous voyez ce que je veux dire. C'est vrai qu'en ce moment je n'étais pas souvent avec mes amis mais ils ne m'en voulaient pas et puis on se voyait au lycée donc tout allait bien.

Aujourd'hui on avait décidé d'aller dans le centre-ville pour aller faire du lèche vitrine. Livaï avait besoin d'une nouvelle garde-robe, ce n'était pas un souci de taille mais de goût. Dieu seul savait depuis quand il n'avait pas fait les magasins pour s'acheter de nouveaux vêtements. Il me disait qu'il n'en avait pas besoin, que c'est vêtement lui allait toujours et lui convenait. La dernière fois alors que je lui fessais la morale il s'est enfuis en me traitant de consommateur extrémiste, vas savoir pourquoi. En tout cas s'a été un véritable enfer pour réussir à le trainer de force dans le tram qui se dirigeais vers le centre-ville. Il avait le même comportement qu'un chat en colère mais ça le rendait encor plus mignon malgré son agressivité. Le trajet se passa relativement bien même si Livaï fessait sa tête de cochon. Je lui prends la main pour qu'il descend en même temps que moi et pour qu'il ne s'enfuit pas.

- Aller Livaï, fait un effort on va passer du beau temps c'est le principal.

- Je suis là c'est déjà ça et rectification, TU vas passer du temps, surtout à te foutre de ma gueule quand j'essaierais ces foutus vêtement.

- C'est vrai que je vais surement bien rire et ne sois pas aussi vulgaire. Au moins on est tous les deux.

- Tch.

On entra dans un premier magasin et la première réaction de Livaï fut surprenante venant de lui qui n'était pas emballé pour faire les magasins. Il était parti dans un des rayons à la recherche de vêtement susceptible de lui plaire. Il regardait attentivement les chemises. Je m'avance prudemment vers lui.

- J'avoue que j'ai besoin d'une chemise pour les grandes occasions mais ça se passera de tes commentaires sale gosse.

- Ok pas de soucis je me tais.

J'esquissais un sourit niais en le regardant. Il jeta son dévolu sur une chemise blanche tout simple puis se dirigea vers un autre rayon qui exposait tout sorte de pantalon et à coté il y avait des vestes de costard. Livaï choisi un pantalon noir avec une veste de la même couleur puis il se dirigea vers une cabine d'essayage. Je lui tendis une cravate rouge avant qu'il ne rentre dans la cabine pour se changer, il m'observa longuement dans les yeux l'air de dire « vraiment ? ». Cinq minutes plus tard, c'est en costard cravate que Livaï sortit de la cabine. Il était classe, trop classe pour un ados.

- Je n'aime pas la cravate, ça fait trop businesse man.

- Pourtant elle te va bien.

- Hmm.

Devant le miroir il se regardait dans tout les coutures pour analysé attentivement la tenue qu'il essayait. Après quelques minutes de réflexion il décida de la prendre. La journée commençait plutôt bien malgré les réticences de Livaï.

Un amour chocolatéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant