κεφάλαιο επτά

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Gaïana,

Je rentrais du lycée accompagnée de Waël. Ces derniers temps, lui et moi nous nous fréquentions davantage. Nous étions maintenant assit l'un à côté de l'autre dans presque tous les cours, nous mangions ensemble, en bref, nous étions presque tout le temps ensemble.

- Bon, on se voit demain, disais-je.
- Ouaip, bonne soirée.

Je le remerciais, lui souhaitais de même en tapant mon poing contre le sien.

- Ne serait-ce pas Gaïana ?

Je ricanais et me retournais, Ryad était devant moi avec son fidèle sourire en coin.

- Salut Ryad.
- J'ai pas eu de nouvelle de ta part depuis trois jours, j'trouve ça étonnant.
- Désolée, j'ai pas mal de devoirs en ce moment.

Je pensais au fait qu'il n'y avait personne à la maison, et j'avais envie de passer du temps avec lui.

- Tu veux monter ? proposais-je.
- Ouais, ok.

J'ouvrais la porte de mon immeuble et lui tenait afin que nous puissions rentrer. Nous prenions les escaliers. J'insérais la clef dans la serrure et nous pénétrions dans l'appartement. Je retirais mes chaussures et mon manteau.

- Vas-y installe toi.

Je lui proposais à boire et revenais un instant plus tard avec la boisson et nos verres. Je lui servais et il me remerciait.

Nous échangions quelques banalités sur notre journée.

- Tu fréquentes Waël ?
- Oui, il est dans ma classe. Tu le connais ?
- Pas trop. Il est plutôt discret.
- Oui c'est vrai. Il est super gentil.

Il prenait une gorgé de sa boisson. J'étais contente que Ryad soit avec moi. Je voulais passer du temps avec lui, et j'appréciais vraiment le fait d'être à ses côtés.

- Ta famille rentre quand ?
- Je ne sais pas. Ma mère vers vingt heures je pense, à moins qu'elle aille dîner chez Madalena, et Ambrosios dans la nuit.
- Ah ça va, on a encore un peu de temps.
- Oui, je lui souriais.

Je sentais son regard dériver sur mes lèvres, je passais discrètement mon doigt sur ma lèvre inférieure afin de m'assurer que je n'avais rien autour de la bouche.

- Tu veux qu'on mange ensemble ce soir ? proposait-il.
- Carrément. Tu pourrais même rester ? Pas pour dormir mais pour regarder une série ou un film.

Je me sentais gênée de lui proposer ce programme car je n'avais pas envie qu'il croit que j'avais d'autre idée en tête.

- Ouais, ça me va. On mange quoi ? Tu veux que j'aille chercher kebab ?
- Je peux nous faire des pâtes si tu veux ?
- Ouais, ça me va.
- A moins que tu préfères autre chose ?
- Non t'inquiète.
- Tu as faim ?

Il haussait les épaules, je me levais et commençais à faire bouillir l'eau. Je reprenais place à ses côtés, nos jambes se touchaient, c'était bizarre mais ce contact me faisais du bien. Je me sentais à l'aise, je n'étais pas gênée et je ne voulais pas qu'il se décale, heureusement pour moi, il ne le faisait pas.

- Ton frère ne te parles pas du tout de ce qu'il fait ? demandait-il.

Je trouvais ça pénible qu'il me parle de lui. Il était intéressé par mon frère et je ne voyais pas pourquoi.

- Non. Je ne sais pas pourquoi mon frère t'obsède autant mais je suis sûre que c'est mal. Tu ne dois pas faire comme lui, même si je ne sais pas trop ce qu'il fait honnêtement.
- Non, c'est pas ça.
- Je sais qu'il y a quelque chose qui te tracasse. Tu sais que tu peux me parler Ryad ? Tout ce que tu me dis, ça reste entre nous.
- Ouais, mais t'y es pour rien toi.
- Et alors ? Je ne te forces pas à m'en parler, tu peux garder des trucs pour toi. Mais, je suis ton amie et je veux, peux t'écouter.
- J'sais. C'est pareil pour toi tu sais.
- Je sais, je lui souriais.

Je me relevais et allais mettre les pâtes à cuire. Je reprenais place à ses côtés, nos jambes se touchaient encore et j'étais contente. C'était idiot, mais ce genre de contact physique avec lui me plaisais.

Nous changions complètement de conversation. Je le découvrais davantage, et je souriais en le voyant sourire quand il parlait de ses amis qu'il considérait comme ses frères. C'était très agréable comme sensation, il me faisait suffisamment confiance pour me parler de sa vie. Alors je faisais de même. Je lui parlais de mon enfance, et il souriait ou ricanait quand je racontais mes anecdotes de quand j'étais petite.

Je finissais de préparer le dîner et encore une fois nous changions de conversation. Nous ne parlions pas de politique, ni d'actualité, ni rien de semblable. Nous parlions de nous, parfois même de nos projets, je le soutenais dans les siens, lui me donnait son soutien en retour. Ryad était certainement l'une des meilleures personnes que je pouvais avoir dans ma vie.

Je faisais la vaisselle pendant qu'il essuyait et rangeait, puis nous allions dans ma chambre. Nous nous allongions sur mon lit et nous commencions une série. Pour être complètement honnête, nous avions mis environ une demi-heure pour trouver LA série qui nous conviendrait à tout les deux.

Quand ma mère rentrait à vingt heures, je lui mentais en lui expliquant que j'étais épuisée et que c'était pour cette raison que j'avais déjà dîner, mais qu'une assette lui avait été garder. Et puis à peine une heure plus tard, elle était aller se coucher sans entrer dans ma chambre pour me souhaiter une bonne nuit, pensant certainement que je dormais.

A minuit, Ambrosios rentrait. Ryad et moi étions toujours concentré sur notre série.

- Gaïa, il est déjà minuit, disait mon ami surprit.
- Attends que mon frère soit dans sa chambre. Je vais te faire sortir discrètement.

Nous finissions notre épisode et nous nous levions sans faire de bruit. Il me percutait alors que j'allais ouvrir la porte. Nous nous empêchions de rire et de parler pour ne pas que ma famille se doute de quoi que ce soit. Seule la guirlande lumineuse éclairait ma chambre, donnant une ambiance romantique alors que nous nous regardions dans les yeux.

- Il faudrait que je rentres, disait-il.
- Ah oui, pardon.

J'étais très gênée par cette situation. J'ouvrais la porte et le guidais à travers l'appartement. Je tournais discrètement la clef dans la serrure et laissais Ryad quittait la pièce.

Nous nous étions fais la bise, souhaiter une bonne nuit et il avait quitter mon immeuble. J'avais refermer la porte et étais aller me recoucher après m'être assurer que Ryad était bien rentrer. 

Relation interdite | RKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant