κεφάλαιο δεκατέσσερα

297 7 0
                                    

Gaïana,

Ryad et moi avions prévus de nous voir aujourd'hui. J'ignorais comment il avait fait pour avoir une journée entière de libre, mais j'étais heureuse qu'il le fasse.

Je me préparais afin de le rejoindre. Il était midi, nous allions déjeuner dans un parc non loin de là et certainement marcher une bonne partie de l'après-midi.

Je sortais de mon immeuble et rejoignais mon ami à l'endroit habituel.

— Salut.

Je le prenais dans mes bras et déposais un baiser sur sa joue.

— Dix minutes de plus et je partais, disait-il avec humour.

Je ricanais. Je m'accrochais à son bras et nous allions commander à manger.

— Merci de t'être libérer aujourd'hui, disais-je.
— J'en avais envie.

Je souriais. Nous prenions notre commande, régler le restaurateur et nous allions nous installer sur un banc dans le petit parc.

Le temps était agréable, le soleil tapait, une brise fraîche rendait l'air respirable et très agréable, les oiseaux chantaient. Le printemps commençait doucement à s'installer et ça faisait un bien fou.

Je déballais mon panini et commençais à discuter avec Ryad.

— Tu as avancer notre série ? demandait-il.
— Non. Pourquoi ? Tu l'as fais toi ?
— Non plus.
— J'espère.

Il ricanait.

— Tu vas faire quoi ?
— Attends que je finisse de manger et je te mets à terre.
— Ah ouais ? T'es sûre de toi ?
— Quoi ? Tu ne m'en crois pas capable ? demandais-je, le sourire au lèvre.
Peut-être que je te sous-estime, ouais, ou peut-être pas.
OK. Attends.

Il ricanait. Je pensais sincèrement qu'il ne me prenais pas au sérieux et pourtant je l'étais. Étant adulte, Ambrosios et moi ne passions plus de temps ensemble, mais petits, le catch était notre activité principale et favorite. Alors, je savais me battre. Et puis, n'oublions pas que je suis une fille, alors il fallait que je sache me défendre au cas-où.

— J'ai publier un nouveau freestyle. Je voudrais que tu l'écoutes ce soir et que tu me dises ce que tu en penses.
— Bien sûr avec plaisir, je souriais, je penses vraiment que tu peux y arriver. Il te manque juste un peu plus de visibilité mais je penses qu'une fois que tu l'auras, et que tu continues de travailler comme un malade, ça ira.
— Tu crois vraiment en moi ?
— Oui. Et tu devrais le faire.

Il me souriait. Je ramassais nos emballages et les mettais à la poubelle.

— Tu veux faire quoi ? demandait-il.
— Il fait beau, on peut en profiter.

Il semblait être d'accord avec cette idée. Ryad commençait à me raconter une anecdote qui lui était arriver avec Doulraa.

— Et il a fait une chute, mais une vraie. C'était vraiment drôle. J'crois qu'il s'est fait mal par contre. Mais il a rigoler donc peut-être que ça allait.

Je ricanais à mon tour, essayant d'imaginer la scène et il me suivait dans mon rire.

— On va marcher ? proposais-je.

Il acceptait et se levait. Je m'accrochais de nouveau à son bras.

Je décidais de me confier à Ryad sur quelque chose qui commençait à me peser.

— Je trouve ça bizarre que mon père ne soit pas encore rentré.
— Pourquoi ?
— Mon oncle voulait mettre ma grand-mère dans une maison de retraite. Elle commence à avoir l'Alzheimer, il lui faudrait quelqu'un toute la journée et la nuit, mais le problème c'est que personne n'est assez disponible pour elle. Alors, mon père devait y aller le temps de faire les cartons, faire quelque modifications dans la maison. Mais, ça fait déjà deux mois.
— Tu as encore des contacts avec lui ?
— Oui, mais il reste toujours vague sur ce qui se passe. Il me dit qu'il sera bientôt là mais est incapable de me dire quand exactement.
C'est sûrement parce que lui ne sait pas quand il pourra revenir. Tu te fais peut-être du soucis pour rien.
— Tu penses ?
— Tu l'aurais su si quelque de chose s'était produit. Tu aurais forcément entendu ou vu quelque chose. C'est qu'mon avis après.
— Tu me rassures.
— Tant mieux.

J'esquissais un sourire. Je me sentais vraiment bien à ses côtés. Je n'avais pas honte ou peur de me confier à lui, bien au contraire. Cela faisait plusieurs mois que je connaissais Ryad, j'avais entièrement confiance en lui.

Nous marchions toujours côte à côte, ma main accrocher à son bras. Je repensais à notre conversation une heure plus tôt. Je montais brusquement sur son dos.

Préviens quand tu fais ça Gaïa.

Je ricanais et enroulais son cou avec mes bras.

— Allez, avance.

Il s'arrêtait net. Je fronçais les sourcils. Je descendais de son dos et me mettais face à lui.

— Y a quoi ?

Il me faisait un signe de tête pour me montrer quelque chose face à lui, je me retournais. Et en l'espace de dix secondes, à peine, je me retrouvais au sol sous le rire de Ryad. Je commençais à le suivre. Je saisissais sa main qu'il me  tendait et me relevais. Je le frappait gentiment au niveau du torse.

— Aïe, tu m'as fais trop mal.
— C'est vrai ? Excus...

Il riait et se venger. Je le frappait de nouveau, nous commencions à nous battre pour rire et rapidement je finissais sur son épaule. Je le frappais et il finissait par me lâcher.

J'étais à présent face à lui, il remettait doucement une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

— Bon, on avance ? proposait-il.

J'acceptais et nous recommencions à marcher. Nous discutions de choses et d'autre.

Il me raccompagnait chez moi avant l'heure du dîner.

J'avais passée une excellente journée à ses côtés, comme d'habitude.

Relation interdite | RKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant