الفصل الثامن والعشرون

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Ryad,

Gaïana m'avais quitter. Je me sentais mal. Elle m'avait appeler, en pleur, pour me l'annoncer. Et je ne comprenais pas ce qui c'était passer entre le temps où nous avions convenu d'une simple pause et de son appel. Et depuis cet instant, je ne cessais d'être inquiet. Je n'avais pas de nouvelle d'elle depuis qu'elle m'avait appelé. Et je l'étais davantage quand je ne la voyais pas aller en cours.

— Qu'est-ce qu'il vient foutre là lui ?

Je tournais la tête, Ambrosios marchait d'un pas décidé vers moi.

— Je sais que c'est Gaïana qui t'as dis pour ce qui allait se passer. J'espère que tu es fière de toi. Elle est devenue une traîtresse pour ta gueule. Mais d'après ce que j'ai compris, vous êtes plus ensemble ? Alors tu ressens quoi ? Maintenant que celle qui était ma sœur est devenue une inconnue et celle qui était ta copine est maintenant ton ex. C'est satisfaisant de savoir que tu peux gâcher la vie de quelqu'un comme ça ?
— Mec. Je ne vois pas de quoi tu parles. Ta sœur ne m'a rien dit.
— Ça sert à rien de la couvrir. Elle m'a tout dit hier soir. Et tu sais quoi ? Tu n'es pas prêt pour la suite. Et ne compte pas sur ma sœur pour te balancer mes plans. Mais prépare toi, parce que je te jure que je vais te détruire. Tu pourras bientôt saluer Sahale.

Ses paroles me faisaient froid dans le dos. Je le regardais s'en aller. Il fallait que j'aille voir Gaïana, c'était urgent, vraiment très urgent.

— Putain. C'était quoi ces menaces ?
— Je dois voir Gaïa.
— Le mec t'as menacer de mort.
— C'est pas le premier. Je reviens.

Je me dirigeais vers le bâtiment de Gaïana. J'entrais et toquais à sa porte. Ma jolie brune ouvrait la porte, les yeux gonflés, une mine fatiguée.

— Ryad ?
— J'étais inquiet pour toi putain Gaïa. Tu répondais pas au téléphone.

Je la prenais immédiatement dans mes bras et j'entrais.

— Ton frère est venu me voir. Tu lui as dis ?

Gaïana commençait à me raconter la soirée d'hier soir. Ambrosios avait déjà des doutes avant qu'elle ne lui avoue.

— Il va se calmer.
— Je ne crois pas. Je suis une traîtresse.
— Ne dis pas ça.
— Mais c'est la vérité Ryad.

Je soufflais. Je ne la considérais pas comme telle. Elle n'avait pas réellement trahis son frère. En vérité, elle nous avait sauvé.

— Je suis idiote, pleurait-elle, j'ai perdu mon frère, je t'ai perdu toi. Je n'aurais jamais dû te parler de quoi que ce soit.

Nous avions grandis dans un environnement violent. Elle avait peur de ce qui pouvait se passer à cause de ce qui était arrivé à Sahale, mais pas que, aux autres aussi. Elle n'avait pas vu ça comme de la traîtrise en me parlant du plan de son frère contre moi. Gaïana, avec son cœur pure et sa peur, avait penser à une protection.

— Gaïana, tout va s'arranger.
— Pourquoi tout arrive d'un coup ?
Sinon ce serait pas drôle.

J'essuyais ses larmes avec mes pouces.

— Tu... c'est réellement finit entre nous ?
— J'en sais rien. J'ai peur.

Je la prenais dans mes bras, la serrais fort.

— Je n'arrive pas à dormir. S'il te plaît, reste avec moi.

J'acceptais. Nous allions dans son lit. Elle venait se blottir contre moi. Sa main était dans la mienne. Ma main libre était dans son dos, tandis que sa tête était posé près de mon cœur, sa jambe par dessus la mienne.

— Merci d'être là, elle chuchotait.
— Tu devrais dormir, murmurais-je.

J'embrassais son front, caressais doucement ses cheveux. Gaïana relevait la tête et déposait un baiser chaste sur mes lèvres avant de se remettre à sa place initiale et de fermer les yeux. Ayant passer une très mauvaise nuit, moi aussi, je profitais d'un moment où mon cœur, et mon âme semblaient être apaisé pour m'endormir près de Gaïana.

Relation interdite | RKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant