κεφάλαιο δεκαεννέα

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Gaïana,

Papa était rentré ce matin. Grand-mère avait été installée dans sa maison de retraite. Même si financièrement c'était compliquer, papa et son frère avait choisit l'une des meilleures pour être sûr qu'elle allait être un minimum bien.

J'étais surprise qu'il soit enfin rentré, mais très heureuse. Les choses allaient peut-être bouger, être moins compliquer.

J'étais assise sur le siège de mon bureau. Je faisais mes devoirs. Mon téléphone vibrait plusieurs fois de suite et je décidais d'ignorer. Je devais vraiment me concentrer. J'avais eu un quatre en maths et malgré mon envie de passer du temps avec Ryad, je devais travailler.

Ce dernier m'appelait. S'il insistait autant, c'était peut-être parce qu'il avait un problème ? Je soupirais et inquiète, je répondais.

— Allô ?
— Enfin tu réponds Gaïa.
— Je fais mes devoirs, désolée.
OK. Tu veux qu'on se voit après ?
— Je ne sais pas pour combien de temps j'en ai. Mais, peut-être que tu pourrais venir à la maison ?
— Je vais pas venir chez toi si tu bosses.
— Tu ne me dérangeras pas.
— À quelle heure ?
— Quand tu veux.
OK. Bah, j'suis là dans dix minutes.

Nous raccrochions. La sonnerie retentissait quelques minutes après, je déverrouillais la porte et ouvrais à mon petit-ami. Ce dernier m'embrassait et je le laissais entrer. Nous allions directement dans ma chambre.

Je m'installais de nouveau à mon bureau. Au bout de quelques minutes, Ryad devait certainement s'ennuyer, il venait derrière moi, embrassait plusieurs fois ma joue, me faisant ricaner. Il commençait à m'embêter. Et rapidement, je cessais de me concentrer sur mes devoirs. Nous jouions ensemble. Il me chatouilllait, je riais aux éclats.

La porte claquait mais aucun de nous n'y prêtais attention, je continuais de rire aux éclats, Ryad me suivait.

Stop, arrête.

Je me levais, reprenais ma respiration. Son téléphone vibrait plusieurs fois. Il s'asseyait sur mon lit, et pour me venger, je m'asseyais sur lui, mes jambes de part et d'autre de ses cuisses et une pluie de baiser s'abatait sur son visage. Il riait.

La porte claquait de nouveau.

— Attends Gaïa, c'est sérieux je crois.

Je cessais mon activité et je posais ma tête sur son épaule. Ryad semblait énervé.

— J'en ai marre, il soufflait.
— Ne me dis pas que tu vas y aller ?

Il me regardait.

— Je vais pas avoir le choix.
— S'il te plaît Ryad.
— J'ai pas envie non plus mais, j'embrassais son cou plusieurs fois, je remontais mes baisers sur sa joue, Gaïa, c'est pas que j'ai pas envie d'être avec toi, je le regardais et il soupirait, il m'offrait un véritable baiser. Mes mains se réfugiaient dans ses cheveux. Les siennes caressaient doucement mon dos, il descendait plus bas, sans jamais aller trop loin. Et puis, sa main droite caressait ma cuisse tandis que l'autre venait se placer dans mon cou.

Nous nous séparions à bout de souffle. Nos regards s'accrochaient, et nos lèvres se retrouvaient. Mon cœur se gonflait d'amour, de joie, de bonheur. Mon âme n'avait jamais été aussi apaisée.

Malheureusement, son téléphone sonnait et Ryad se dépêchait de répondre.

— Ouais ?
— ...
J'arrive.

Il raccrochait.

— Désolé bébé, je dois y aller.
OK, je soupirais.

Je me levais. Ryad semblait autant déçu que moi.

— J't'appelles plus tard, ça te vas ?
— Tu es sûr que tu ne peux pas rester encore un peu ?
— Ce serait qu'moi, je serais resté. Mais je suis pas tout seul.
— Je comprends.

Je mordais ma lèvre inférieure. Ryad soupirait, me donnait plusieurs baisers chastes avant de quitter l'appartement.

Je finissais mes devoirs, commençais à préparer le dîner puis je laissais la soirée se dérouler.

Relation interdite | RKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant