κεφάλαιο τριάντα τρία

205 11 3
                                    

Gaïana,

Ryad m'avais laissé tombée sur le toit de l'immeuble alors qu'il m'avait demandé de venir. Je lui en voulais. Il savait que je prenais un risque en venant le voir. Et il a fallu qu'il se vexe parce que je fréquente Uzmir pour qu'il me laisse seule. Je ne savais pas s'il s'en voulait, mais moi, je lui en voulais. Et je pouvais lui en vouloir pour deux.

Uzmir entrait dans l'appartement, sachant que j'étais seule.

— Salut.

Il embrassait mon front.

— Ça va Gaïa ?
— Oui et toi ?
— À moi, tu me mens ?

Je soupirais.

J'ai eu une petite dispute avec Waël.
— Pourquoi ?
— Il m'a posé un lapin.

Je lui mentais droit dans les yeux et je me détestais pour ça. Mais je savais très bien que si je ne lui avais pas dis une raison, valable ou non, il n'aurait pas lâché l'affaire. En soit, ce n'était pas réellement un mensonge. J'avais juste changer de prénom, et modifié le fait qu'il m'ait laissé tombé.

— Tu veux que j'aille le voir ?
— Non. T'en fais pas, il m'en parlera plus tard.

Il me prenait dans ses bras.

— Je suis là si tu as besoin tu le sais ?
— Oui Uzmir.

Il me souriait. Il caressait doucement mon visage, en passant délicatement sa main dans mes cheveux. Appréciant ce contact, je fermais les yeux. Uzmir me faisais me sentir bien.

— Tu veux que je dorme avec toi ce soir ? il chuchotait et j'ouvrais les yeux.
C'est que tu en as envie ? demandais-je en chuchotant.
— Ouais, il chuchotait.

Il se mordait la lèvre inférieure. Je ne savais pas si son comportement était normal, mais j'en avais envie aussi. Seulement, je me sentais mal de dormir avec un autre garçon que Ryad.

— Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Ambrosios n'apprécierait pas, disais-je en reculant de quelque pas.
— Tu as raison. Excuse-moi.
— Pas de soucis.
J'y vais.

Il embrassait de nouveau mon front et quittait l'appartement.

Les rapprochements avec Uzmir étaient de plus en plus fréquent mais seul Ryad m'intéressait.

Mon téléphone vibrait. Le nom de mon ex petit-ami s'affichait et je soupirais. Je décrochais.

— Je me suis comporté comme un con. Mais j'supporte pas que tu sois proche d'Uzmir. C'est un con. Il est toxique. Et surtout c'est le meilleur ami de ton frère. Il en dit quoi ?
— Je ne suis pas avec lui. On se soutient juste mutuellement.
— Peu importe. Faut plus que tu le vois.
— Je suis désolée mais tu n'es plus en mesure de me dire qui je dois fréquenter. Nous ne sommes plus ensemble.
— Parce que ta famille a tout gâché.
— Je sais.
— Ne fréquente plus Uzmir, ok ?
— Je ne peux pas te le promettre.
— Fais comme tu veux. J'te lâcherai pas.

Il raccrochait. Je lâchais un soupire. Être loin de l'autre était devenu insupportable pour nous. Malheureusement, il devait en être ainsi.

Je prenais place sur mon lit. Je finissais mes devoirs.

Relation interdite | RKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant