κεφάλαιο εικοστό έκτο

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Gaïana,

Il était dix-neuf heures. Je rejoignais Waël, au lieu de rendez-vous qu'il m'avait donner. J'entrais, montais les escaliers et accédais au toit.

— Tu te sers de Gaïa pour tes affaires.
— Qu'est-ce que tu racontes ?

Waël et Ryad se parlaient et je n'osais pas intervenir, de plus, j'avais envie de savoir les pensées de mon ami.

Bizarrement, ton pote vient me voir pour avoir des infos sur Gaïa et deux jours après tu fais sa connaissance. C'est la sœur d'Ambrosios, tu crois que j'suis con pour pas faire le rapprochement ?
— T'es paro.
— Ah ouais ? Tu en es sûr ? Parce que j'suis sûre que Gaïa commencerait à douter si elle savait.
— Attends. Écoute. Au début c'était pour ça. Mais maintenant, je tiens vraiment à elle.
— Tu crois que j'vais avaler ça ?
— C'est la vérité.
— Tu as déjà songer à la quitter pas vrai ?

Ryad ne répondait pas, ce dernier passait sa main dans sa nuque et je sentais mon cœur se briser. Je décidais de faire savoir ma présence.

— Pourquoi tu ne réponds pas ? demandais-je la voix tremblante.
— Qu'est-ce que tu fais là Gaïa ?
Réponds à ma question Ryad.
— J'y ai jamais penser.
— Tu mens, les larmes menaçaient de couler, je te connais, je sais quand tu mens, et là tu viens exactement de le faire.
— C'est vrai, il soupirait, mais je n'avais pas encore compris que je t'aimais.
— C'était quand ?
— Le soir où tu m'as annoncer pour le plan. J'avais envie de rompre.
— Tu te fiches de moi ? je riais jaune, j'ai balancer mon frère pour toi et toi tu songeais à me quitter.
— Mais ça n'a pas durer longtemps.
— Mais même si tu n'y as penser qu'une fraction de seconde Ryad, c'est trop !
— Je suis desolé Gaïa.

Ryad avait l'air mal, très mal, il semblait véritablement desolé.

— Tu n'as plus besoin d'y penser à présent.

Je descendais. Ryad m'appelait, il me suivait mais je n'avais aucune envie de l'écouter.

— Gaïa, attends, s'il te plaît.

J'entrais dans mon immeuble, toujours Ryad sur mes talons.

— Bébé, attends.
— Tu oses encore m'appeler comme ça ?

Je ricanais jaune alors qu'il me suivait à travers l'appartement. J'allais dans ma chambre.

— Gaïana, écoute moi s'il te plaît.
— Pourquoi faire Ryad ? Pour que tu me mentes encore ? Tu prétextais m'aimer tout ce temps.
— Je t'aime.

Je ne répondais pas. Je restais bouche bée. Il avait été le premier de nous deux à le dire.

— Est-ce que je peux t'expliquer s'il te plaît ?

Je soupirais. Je m'asseyais sur mon lit.

— Ton frère avait prévu des choses. Je ne savais pas quoi faire. Ça nous mettait tous sur les nerfs. Je savais que c'était une mauvaise idée, que tu ne balancerai jamais ton frère. Mais j'ai eu envie d'essayer quand même. Je voulais juste sauver mes affaires tu comprends ? J'aurais pu faire autrement mais sur le moment c'était le seul moyen. Alors oui au début, je voulais qu'on soit amis pour ça. Mais après, je me suis vraiment attacher à toi. Gaïa, je t'aimes vraiment.
— J'ai trahis mon frère pour toi. Je te comprends pas Ryad.
— Quoi ?
— Tu es loyale. Je t'imagines pas faire ce genre de chose. Ça ne te ressemble pas. Te venger, oui. Mais pas faire des coups bas comme ça.

Il soupirait et passait une main sur son visage.

— Je suis désolé.
— Moi aussi.

Je me levais doucement. J'enlevais mon manteau sous le regard de Ryad.

— On fait quoi Gaïa ?
— J'en sais rien Ryad, j'en sais rien, soupirais-je.

J'essuyais une larme qui coulait sur ma joue, honteuse.

— Gaïa, pleure pas.

Ryad se positionnait devant moi, collant son torse à mon buste, mettant son bras dans ma nuque, ma tête au niveau de son épaule et une main dans mes cheveux, les caressants doucement.

— Je suis désolé.
— Je sais.
— Je ne mérites pas tes larmes.
— Tu as raison.
— Comme souvent.
— Tu parles.
— Tu rigoles ? J'avais raison pour l'épisode final de notre série.
— Tu as regarder sur internet pauvre idiot.
— Pas du tout. Tu imagines si j'avais fais ça ? Ça n'aurait eu aucun sens.
— Tu fais tellement de choses qui n'ont aucun sens.

Il tapait amicalement mon bras et je ricanais. Un ange passait. C'était un moment agréable. J'étais dans ses bras. Je me sentais bien. Il déposait de temps à autre des baisers dans mes cheveux.

— Je t'aime, disais-je doucement.

Il saisissait mon visage en coupe dans ses mains et m'offrais un véritable baiser, rempli d'amour et d'affection.

— Mais, je commençais doucement, je crois qu'on devrait prendre du temps pour savoir ce qu'on veut réellement.
— Je te veux toi. Je m'en fous que tu saches quoi que ce soit par rapport aux affaires. J'veux juste être avec toi.
— Mais tu m'as mentis Ryad, tu t'es servis de moi.
— J'veux pas qu'on se sépare Gaïa.

Je soupirais. Je passais mes bras autour de sa taille.

— C'est idiot mais je ne sais pas ce que je suis censé faire. Je t'en veux de m'avoir menti et je me dis que si tu continues à être avec moi c'est uniquement pour tes affaires.
— Gaïana, s'il te plaît, regardes-moi.

Je relevais la tête vers lui.

— Je te promets, je ne compte plus sur toi pour ça. Peu importe ce qu'il ce passe.
— On pourrait se laisser un peu de temps ?
— Pourquoi ? Tu ne me crois pas ?
— Je voudrais voir comment ça ce passe. C'est tout.
OK, si ça peut te faire du bien.

Il enroulait son bras autour de ma nuque, tandis que les miens allaient dans son dos, ma tête était au niveau de son cou, sur lequel je déposais plusieurs baisers.

— Je t'aimes Ryad.

Il embrassait mon front, mon nez et mes lèvres.

— À bientôt Gaïa.

Il quittait l'appartement et je fondais en larme en entendant la porte claquer.

Relation interdite | RKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant