Un Amour Glacé [Tome 1 Terminé]

Chapitre 69 : Audience jour 2 partie 2

Trois heures, c'est le temps que je suis resté cloué au lit à cause de la fièvre malgré l'antidote réalisé par Myra pour moi et malheureusement, l'audience n'a pas été reporté. Les avis peu encourageants des médecins n'ont pas convaincu le Conseil de reporter à l'audience, selon eux l'échéance à été reporté à de trop nombreuses reprises. C'est compréhensible néanmoins ce ne sont pas eux qui se retrouvent empoisonnée ou autre... Une enquête sera menée pour connaitre l'identité de la personne qui s'est introduite dans la chambre hier soir mais je doute qu'elle ne mène à grand-chose. Par ailleurs Myra a refusé de s'éloigner de la chambre en prétextant l'incompétence des gardes qui a mené à l'intrusion d'une personne dans l'hôpital alors que celui-ci devait être sous haute surveillance, et bien évidemment elle a obtenu gain de cause, étonnement la garde impériale de Bremécia a aussi appuyé ses arguments en ajoutant qu'eux aussi avaient été éloigné du bâtiment.

Me voici devant la grande porte de l'immense salle d'audience, les mains joint devant moi, attachés avec des menottes anti-magie. A mes côtés deux gardes du Conseil. Nous attendons patiemment que l'on nous autorise à entrer dans la salle, une attente étrangement longue qui me laisse le temps de détailler du regard le couloir dans lequel nous nous trouvons : long, sombre et encadré de deux portes toutes deux renforcés avec des inscriptions magiques qui empêchent toutes intrusions indésirables. Autant dire que la salle d'audience est un vrai coffre-fort, personne ne se risquerait à s'y introduire de force.

Je ne suis pas totalement rétabli de ma monté de fièvre de ce matin, a vrai dire, je ne devrai même être debout à l'heure qu'il est. Je ne fais que puiser dans mes dernières ressources pour tenir debout et il ne suffira de rien pour que je m'effondre, néanmoins, je me force à garder bonne figure malgré mon état. Mon corps tremble et la fièvre qui ne s'est pas totalement arrêté me fait transpirer mais cela n'a guère d'importance pour les deux gardes qui m'accompagne. Pas une seule fois leur regard ne se sont posé sur moi et pas une seule fois je n'ai entendu le son de leur voix. Leurs mutismes et leurs gestuelle mécanique me font penser à des pantins qu'un un marionnettiste amateur contrôle. Leur présence n'est guère imposante et il serait facile de les oublier. Les gardes du Conseil sont des machines inhumaines à qui ont a retiré leurs émotions afin qu'ils servent les membres sans broncher. Seule la garde rapprochée de certains membres est beaucoup plus « normale ».

Avant même d'avoir le temps de m'accommoder du silence du couloir insonorisé, la porte face à moi s'ouvre lentement dans un grincement stridant désagréable. C'est repartie pour un tour...

*

Depuis une heure maintenant les enquêteurs du Conseil sont interrogés à tour de rôle. Mise à part Myra je ne les avait jamais encore vu, ces derniers agissait apparemment en toute discrétion pendant que Myra se chargeait d'être présente de manière beaucoup plus visuelle. Par ailleurs ils s'accordent tous sur le fait que le clan menait des expériences très peu réglementaire et qu'étrangement, la ou les personnes qui leur donnait les moyens de réaliser tout ceci sans être inquiété ; étaient et sont tous très discret, il est difficile de connaitre leur identité. Néanmoins tout tourne autour des hauts dirigeants d'Oronde. Je n'ai pas encore eu l'occasion d'assister à la prise de parole de Myra mais ça ne s'aurait tardé vu la tourne que prend l'audience.

Appelé à faire son rapport d'enquête, j'aperçois Myra accompagné de l'un des gardes, elle a revêtu son uniforme complet de garde impérial d'Ecclesia, elle se place près du pupitre libre à côté de moi.

- Commandant de la garde impériale et seconde héritière au royaume d'Ecclesia, Myra Illinichina von Blitz Delforge.

Je crois bien que c'est la première fois que j'entends son nom complet je dois avouer que c'est plutôt intimidant dans un certain sens, après tout elle est de sang royal et l'une des personnes qu'on n'aimerait pas avoir en ennemie.