Harry était assit en face du lac noir,profitant des derniers rayons de soleil. En ce début de mois d'octobre, les arbres avaient revêtus leurs couleurs hivernales et les feuilles volaient. De ses ami.e.s il était celui qui avait le moins de soucis. Ron et Hermione avaient peut être enterrer leur querelle ces dernières semaines , mais le roux continuait de se morfondre persuadé qu'Hermione était la femme de sa vie. Quand à cette dernière, Parkinson avait décidée de lui mener la vie dure, que ce soit en cours de potions en saccageant les préparations, comme en dehors des cours. Le dernier coup que la Serpentarde lui avait fait avait été de lui jeter un sortilège de silence afin qu'elle ne puisse pas parler pendant une durée indéterminée. Cela faisait alors trois jours qu'Hermione communiquait par signe. Elle passait tout son temps à la bibliothèque afin de trouver un contre sort pendant que Ron chantait des chansons tristes qui parlaient d'amour perdu dans le dortoir ! Ses autres ami.e.s n'étaient pas en reste, Luna tentait de séduire Ron, mais ses tentatives étaient si mineures qu'il la remarquait à peine. Neville,lui essayait de déclarer son amour à Hannah Abbot, la Poufsouffle, mais celle-ci l'ignorait avec superbe. Quand à Ginny, elle jonglait entre ses rendez-vous avec Dean Thomas et ses entraînements de quidditch.
Harry soupira, lui n'avait pas ces problèmes, il filait le parfait amour avec celui qu'il voyait avant comme son pire ennemi. Il était heureux de se lever chaque matin dans les bras de l'être qu'il aimait. D'entendre son rire si doux lorsqu'il l'embrassait sur le bout du nez. De voir cette étincelle de désir quand il le charmait. De voir tout simplement l'amour qu'il lui portait !!
Il se leva et partit dans la grande salle pour le dîner tout en faisant un signe de tête discret à son amant. Il s'assit à côté de Ron et Neville et commença à manger son ragoût de boeuf. Il discuta joyeusement avec Neville et Hermione arriva tout sourire.
- J'ai réussie à trouver l'antidote, je peux de nouveau parler et répondre aux questions des professeurs. Dit elle surexcitée.
- Le sort de Parkinson aura quand même fait effet pendant trois jours entiers, précisa Neville.
- J'aimerais voir sa tête quand elle s'apercevra que je peux de nouveau la contredire. Rajouta Hermione.
- Tu attendras le prochain cours de potions car pour l'instant elle n'est pas là, dit Harry qui regardait la table des Serpentard.e.s elle n'a pas l'air de vouloir dîner.
oOo
Hermione mangea son dîner à la vitesse de l'éclair puis se leva et se promena dans les couloirs. La Gryffondore aimait beaucoup braver le couvre-feu pour se promener dans le Poudlard endormi. Elle marchait dans l'aile du deuxième étage quand elle entendit des voix. Celles de Blaise Zabini et de Draco Malfoy. Que faisaient-ils dans les couloirs à cette heure ci. Ils n'avaient pas intérêt à préparer un mauvais coup ces deux là. Elle se cacha dans un recoin du couloir et écouta la conversation des deux garçons.
- Tu penses que c'est ce que je pense, chuchota Blaise.- Je ne vois par d'autres raisons, elle a reçue la lettre il y a trois heures et depuis elle a disparut. Répondit Draco. Je ne sais pas où elle est allée mais elle va avoir froid si elle reste cachée cette nuit.
- Allons au troisième étage puis ensuite on essaiera de demander aux portraits. Termina Blaise.
Les deux Serpentards repartirent dans la direction opposée et quand elle n'entendit plus l'écho de leurs pas, la Gryffondor sortit du recoin et se dirigea vers les toilettes de Mimi Geignarde. Si les Serpentards avaient déjà fouillé presque tout le château il ne restait plus beaucoup d'autres endroits où se cacher. Sans vraiment savoir pourquoi, Hermione voulait connaître la raison qui avait poussé Pansy Parkinson à se cacher à la suite d'une lettre. Sa première pensée fut les toilettes du deuxième étage, un lieu où elle-même avait été aller pleurer en première année.
Elle arriva devant les toilettes abandonnées et entendit des sanglots étouffés. Elle se risqua à l'intérieur et poussa une légère exclamation de surprise. Pansy Parkinson était à demi allongée par terre, une lettre dans la main. Les larmes dévalaient ses joues en une cascade de pleurs et son maquillage avait coulé. La Gryffondor ressentie une vague de compassion pour la jeune femme qui était dans cet état déplorable.
Pansy leva les yeux vers la Gryffondor et éclata à nouveau en sanglots.
- Qu'est-ce que tu fais ici Granger, tu es venue m'humilier, me dire que je l'ai mérité ?? Cracha la Serpentarde.
- Pourquoi tu pleures ? Demanda Hermione insensible à la question de la jeune femme.
- Ce ne sont pas tes affaires. Répondit l'autre.
- Un peu quand même, car si tu pleures en potions, tu vas me déconcentrer.
Les paroles de la Gryffondor semblèrent faire leur effet sur la verte et argent. Elle indiqua du menton la place vide à côté d'elle et la brune s'exécuta. Pansy tendit la lettre qu'elle avait dans la main et enfouit son visage dans ses bras. Hermione prit la lettre et la lue.
Chère Mademoiselle Pansy Parkinson,
Toutes nos sincères condoléances, votre mère Helen Parkinson est morte par suicide dans la nuit du 9 octobre d'après l'examen du corps.
Nous la savions instable mais pas jusqu'à se donner la mort, elle s'est infligée des doloris et, étant déjà très affaiblie elle en est décédée. Vous pourrez venir pour régler les documents officiels quand vous en serez capable émotionnellement.Le personnel de St Mangouste.
Ainsi la mère de Parkinson s'était donné la mort. Elle regarda Pansy avec tristesse, ses parents à elle n'étaient peut être pas morts mais ils l'avaient oubliés. Son geste la surpris alors, elle avait relevé le menton de la Serpentarde et prise dans ses bras. Abasourdie, Pansy ne fit pas un mouvement puis, une fois remise du choc repoussa Hermione.
- On est pas amies Granger, dit-elle les yeux embués.
- Je sais, dit doucement la Gryffondor, je n'ai jamais prétendu l'inverse, seulement je comprends ta douleur. Perdre un être cher est une épreuve éprouvante et tu avais besoin d'être réconforter.
La Serpentarde fit oui de la tête puis demanda une faveur à la brune.
- Est-ce que tu pourrais dire à Draco et Blaise que je suis dans les toilettes, s'il te plaît. Demanda Pansy d'une voix presque inaudible.
- Je vais les chercher. Répondit Hermione en se levant.
Elle sortit des toilettes et chercha les deux jeunes hommes, elle ne mit pas beaucoup de temps à les trouver. Ils rôdaient près de l'escalier qui menait à la tour d'astronomie.
- Granger, qu'est ce que tu fais ici, demanda le métis surpris.
- C'est à propos de Pansy, elle est dans les toilettes de Mimi Geignarde, dit Hermione essoufflée par sa course. Elle vous demande.
- Elle va bien ? Mais une minute, comment tu sais ça ? Demanda Draco mitigé.
-Pas le temps de vous expliquer, elle a juste besoin de vous pour l'instant, sa mère s'est suicidée. Expliqua la brune.
- J'en étais sûr, la pauvre! Commenta Blaise.
Iels marchèrent d'un pas rapide en direction des toilettes. Lorsqu'ils y pénétrèrent, Pansy n'avait pas changé de position. Les garçons coururent vers elle et la prirent dans leurs bras. Hermione, sentant qu'elle était de trop sortit à reculons des toilettes. Mais elle entendit distinctement Draco parler :
- C'est la première fois que je vois une Gryffondore aussi aimable avec des Serpentard.e.s !
Un sourire étira ses lèvres et elle se rendit dans son dortoir.
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Laisser le Passé PANSMIONE-DRARRY
أدب الهواة❗Please pas de gros mots dans les commentaires. L'histoire m'appartient mis à part les personnages et l'univers qui appartient à JK Rowling. Toute tentative de plagiat fera l'objet d'une poursuite. ❗ Hermione Granger et Pansy Parkinson, deux oppos...