Chapitre 17

1.7K 131 93
                                    

C'est en retard que se réveilla Pansy Parkinson, son réveil magique n'avait pas sonné et ce cher Blaise Zabini n'avait pas daigné la réveiller car il était allé passer la fin de sa nuit chez sa très chère Daphné Greengrass. C'est donc stressée à l'impossible que Pansy se prépara le plus rapidement possible. Jetant un coup d'œil à son reflet elle grimaça devant sa mine désastreuse. Malheureusement elle n'avait pas le temps d'appliquer des couches de maquillage journalières et c'est donc le visage dénué de toutes poudres, mascara et rouge à lèvres qu'elle sortit de la salle commune de Serpentard, son sac sous le bras.

Marchant d'un pas précipité dans les couloirs, en direction de la Grande Salle afin de manger quelque chose avant son premier cours, elle adressa un regard noir à toutes les personnes qui la fixait. Ce qui était en soi tout à fait normal car Pansy ne sortait jamais sans ses artifices. Ils lui donnaient de la force, sans elle se sentait comme à la vue de tout le monde, fragile et surtout vulnérable. Elle déboula à la table des Serpentard.e.s et prit les quelques toasts qu'il restait sur la table avant de repartir dans l'autre sens, cette fois-ci en direction de de la salle de potions.

Grâce à sa marche rapide elle parvint à entrer en même temps que les autres mais ce n'était pas sans dommage. Elle était essoufflée et reprenait sa respiration sous les yeux d'une Hermione hilare.

- Tu as un problème le rat de bibliothèque ? Attaqua la brune en fusillant du regard la Gryffondore.

- J'en connais une qui ne s'est pas réveillée à l'heure, moi qui pensait que les Serpentard.e.s étaient toujours impeccables. Et en passant, ne m'appelle pas rat de bibliothèque.

- Je t'appelle comme je veux et pour moi une fille qui a des dents de castor et qui passe sa vie dans une pièce remplie de vieux livres poussiéreux est un rat de bibliothèque. Maintenant si tu le veux bien j'aimerais travailler.

La Gryffondore regarda sa voisine de table avec des envies de meurtre ! Premièrement ses dents étaient d'une taille normale depuis la quatrième année, on pouvait remercier son meilleur ami blond pour cette opportunité, et deuxièmement, elle ne passait pas sa vie à la bibliothèque ! Enfin si, un peu beaucoup, mais là n'était pas la question.

Le professeur Woods entra dans la salle et il se mit au milieu de la pièce, toujours armé de son sourire éclatant.

- Bonjour à tous et à toutes, comme vous le savez ces dernières semaines vous avez préparée cette potion si particulière qu'est l'Amortencia. Maintenant que la potion est prête nous allons maintenant en tester les effets. Je tiens à vous dire qu'il est fort probable qu'elle tombe lors des ASPICS cette année, faisant partie des potions les plus complexes, et donc que ce cours est un entraînement très important. Je me réserve le droit de vous donner comme devoir de m'en refaire une si la vôtre est mal faite.

Suite à ces remarques des murmures étouffés s'élèverent dans la salle. Personne ne voulait refaire un élixir d'Amortencia. Réclamant le silence en haussant la voix, Woods reprit :

- Donc, je vais scrupuleusement étudier vos potions car c'est primordial de savoir concocter ce filtre d'amour. Si il est parfait vous pourrez considérer comme acquis toutes les autres. Bien, je vais choisir des volontaires, par pitié si vous sentez une odeur n'essayez pas de mentir. Vous avez peut être les hormones en chaleur mais je me fiche de vos problèmes sentimentaux, vous réglerez tout ça en dehors de mon cours. Je commence par vous.

Il s'avança vers Seamus Finnigan et Ron Weasley et regarda longuement le contenu du chaudron, y plongeant son doigt et l'examinant au plus près de sa rétine. Il demanda ensuite à Ron d'humer les volutes de fumée qui émanait de la potion.

- Hum, je sens, un parfum d'herbe, de livre et...

Le Gryffondor fronça les sourcils, cette odeur il ne l'avait jamais sentie auparavant, toujours persuadé qu'il était amoureux d'Hermione. Mais l'odeur n'avait aucun lien avec la jeune femme.

Laisser le Passé PANSMIONE-DRARRYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant