Partie 7 ~ La Guerre ~ Chapitre 1

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Nous voilà devant le portail du manoir, je n'ai jamais été aussi terrorisée à l'idée de rentrer chez moi. Je n'avais pas réussis (ni essayé) à recruter Harry, Drago n'avait pas tué de sa baguette le professeur Dumbledore... Les conséquences de nos échecs risquent d'être désastreuses et douloureuses. Par chance le maître n'est pas là, d'après Lucius il devrait revenir dans une ou deux semaines au manoir. Lucius a une tête horrible, il est plus blanc que blanc, ses cernes sont creusées et noires, son visage est maigre, on dirait un cadavre, il ne ressemble plus en rien au puissant et aristocrate Lucius Malfoy d'autrefois.

***

- Victoire, il est là, il veut te voir dans le salon. Me dit Narcissa. Je déglutie difficilement et descends.

- Bonjour, vous m'avez fait appeler.

- Je suis très déçu de toi mon enfant. Tu as échoué à ta mission et maintenant Harry est protégé par l'Ordre du Phoenix. De plus, toutes les informations que tu m'as donné étaient toutes obsolètes, ce qui nous à fait perdre beaucoup de temps. J'ai l'impression que tu te paie ma tête. Je vais donc devoir te punir. ENDOLORIS.

Son sort me touche en pleine poitrine, la douleur est familière mais très largement supportable, je garde le regard fixé dans celui de mon père adoptif, comme un défi.

- Ah oui j'oubliais, les vélanes sont des créatures puissantes. Ce n'est pas grave il y a d'autres moyens de te faire souffrir, que ce soit physique ou non. Me dit-il avec un sourire des plus sadiques. BELLATRIX.

Il lui chuchote à l'oreille, le même sourire s'inscrit sur le visage de cette folle, elle sort de la pièce. Quelques minutes plus tard, elle arrive avec Drago.

- Bien, comme vous le savez, vous m'avez tous les deux beaucoup déçu. Tu n'as pas tué Dumbledore de ta baguette mais il est mort, et vous avez réussis à faire rentrer les mangemorts dans l'école. Je ne vous tuerez donc pas, en tout cas pas tout de suite. Drago comme tu le sais, les vélanes sont presque insensibles au sort de Doloris, je ne peux donc pas la torturer comme je l'aurais voulu. C'est alors qu'une idée m'est venue, qui vous punira tous les deux en même temps. Ma très chère fille va donc te lancer le sort de torture.

Nous nous regardons tous les deux avec des grands yeux apeurés, je ne peux pas faire ça c'est impossible.

- Fais-le, ou je le tue devant tes yeux.

Je regarde Drago, il me fait un signe de tête pour me dire de le faire. J'attrape ma baguette et la pointe sur lui, je tremble. Je lui lance un premier doloris, mais il n'est pas assez puissant pour le maitre, je lui en lance un deuxième, mais ça ne lui convient toujours pas.

Mon troisième sort est très puissant, Drago hurle de douleur et se débat comme il peut, au bout de plusieurs minutes de souffrances mentale pour moi et physique pour Drago, le maître m'autorise à arrêter le sort.

- La famille des Malfoy fait honte au sorcier, tous des lâches et des faibles, je n'aurais jamais du te confier à eux. L'amour vous tuera tous. Hors de ma vue !

Avec l'aide de Narcissa nous montons Drago dans sa chambre sans un mot, une fois mis sur son lit Narcissa essaie tant bien que mal de réduire les douleurs de son fils. Quand à moi, je suis immobile, le regard dans le vide, ma baguette en main, je viens de torturer l'être que j'aime le plus au monde. 

- Victoire, tu n'avais pas le choix. Les sorts du maître sont beaucoup plus puissants et douloureux que les tiens, c'est bien mieux comme ça crois moi. Dit Narcissa pour me rassurer.

- Le maître a menacé de me tuer mère, elle ne m'a pas juste fait moins souffrir, elle m'a sauvé la vie. Dit-il en se relevant difficilement. Tu m'as sauvé la vie Vik, oublie ce sort, penses juste au fait que je suis toujours en vie grâce à toi.

- Je ... je...j'ai besoins d'être seule.

Je m'enferme dans ma chambre, je m'assoie sous la douche allumée encore toute habillée et je me laisse aller, je ne retiens aucunes larmes, aucuns sanglots. Comment ai-je pu faire ça, même si ce que Drago a dit est vrai, je ne pourrais plus jamais me regarder dans un miroir. J'ai torturé à trois reprises l'homme que j'aime, sans verser une seule larmes. 

Jesuis restée comme ça pendant des heures, j'étais frigorifiée mais jen'ai pas bougé, j'avais besoins de tout lâcher, de réfléchir.

Malheureusement le pire reste àvenir.

Notre promesse (TERMINEE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant