Notre promesse (TERMINEE)

Partie 7 ~ La Guerre ~ Chapitre 7

Tout le monde est rentré dans le château pour venir en aide aux blessés, je vois le professeur Macgonagall au loin.

- Professeur, excusez-moi je peux vous parler ?

- Bien sûr.

- Il s'est produit une chose étrange tout à l'heure lors de la bataille, nous avons tous les deux survécu au sort de la mort. Je ne comprends pas com...

- Miss, une seule personne peut répondre à cette question, allez dans mon bureau pour lui parler. Vous connaissez le mot de passe.

Je me dirige vers le bureau de la directrice, rien a changé, tout est comme avant, comme si le professeur Dumbledore n'avais jamais quitté ce bureau, il manque juste Fumsek son phœnix, et son portrait est désormais accroché au mur, avec les anciens directeurs de Poudlard. Je m'approche de celui-ci.

- Professeur Dumbledore ?

- Oh Victoire, j'imagine que si tu es là, c'est que Lord Voldemord n'est plus.

- Oui Harry l'a vaincu. Mais il s'est passé une chose, que je ne m'explique pas. Je me battais à main nue contre un loup-garou, quand tout à coup il a sortit sa baguette. Drago a accouru vers moi pour me protéger et je l'ai entouré de mes ailes pour le protéger à mon tour. Greyback nous a lancé le sort de la mort mais il a ricoché.

- Vous vous êtes protégé l'un l'autre, et un lien très particulier et fort vous lie. C'est grâce à ce lien que vous n'êtes pas mort.

- Alors, ça n'a rien à voir avec le fait que j'étais en harpie à ce moment là ?

- Non, les vélanes sont puissantes et elles résistent mieux que quiconque à de nombreux sort, mais personnes ne peut survivre au sort de la mort.

- Sauf Harry, il a quand même survécu deux fois.

- Harry a été protégé par sa mère, comme vous vous êtes protégés avec Mr Malfoy.

- Je ne comprends pas professeur.

- C'est de la vieille magie. La plus puissante qui existe et la plus dur à utiliser. Seul des êtres pouvant risquer leur vie par amour peuvent réussir à l'invoquer.

- Alors cette magie existe vraiment ?

- Tu en as eu la preuve aujourd'hui.

- Merci professeur, merci pour tout. Je vais vous laisser. Il me fit un hochement de tête et se tourna.

- Une dernière chose professeur.

- Oui.

- Vous saviez qui j'étais n'est-ce pas ?

- Tout comme tu l'as toujours su au fond de toi. Maintenant, je crois que nous avons tous deux besoin de repos.

- A bientôt professeur.

- N'oublie pas, l'amour est plus fort que tout.

Je sors du bureau pour rejoindre Drago, qui m'attend en bas des escaliers. Je lui raconte toute la conversation.

- Je croyais que cette magie était une légende.

- C'est peut-être pour ça que ça a marché, parce qu'on ne s'attendait pas à être sauvé, et que nos sentiments et l'envie de protéger l'autre était vraiment sincère.

- Tu as surement raison.

Nous sommes devant la grande salle, il y a beaucoup de blessés, et tout le monde s'affère à aider comme il le peut. Nous n'osons pas entrer, nous ne savons pas si nous sommes les bienvenus, nous sommes quand même le fils de Lucius Malfoy et la fille de Voldemort.

Je vois Harry et Hermione qui s'approchent de nous, j'ai peur... et si ils nous rejettent, et nous livrent au ministère. Harry me prend dans ses bras et sert la main de Drago. Hermione me saute dans les bras, je suis si soulagée. Toute la salle a vu la scène, certains sont choqués, d'autres ne peuvent s'empêcher de sourire.

- Est-ce qu'on peu aider ?

- Oui Mr Drago, nous avons besoin de toutes les mains disponibles.

- Dobby ?!!!! dis-je en même temps que Drago, nous le prenons dans nos bras, il est en vie.

- Je suis tellement contente de te voir Dobby.

- Dobby est très heureux de voir Mr Drago et Mme Vik en bonne santé, et ensemble.

- Dis nous ce que nous pouvais faire pour aider.

- Mme Vik vous allez faire soigner ses vilaines blessures, Mr Drago suivez Dobby.

Nous sommes restés plusieurs jours à Poudlard pour aider les blessés, enterrer les morts, et reconstruire l'école. Nous savons qu'en sortant de Poudlard, le ministère de la magie nous tombera dessus.

Nosamis nous ont promis de témoigner en notre faveur pour nous faire sortir auplus vite. Nous n'avons pas le choix nous avons une nouvelle promesse à tenir.