Elijah
Je devrais lui dire que j'ai sauté sa fille parce qu'elle me fait bander tellement dur que rien que d'y penser j'en ai la mi molle. Je suis trop jeune pour mourir et trop beau pour être amoché. Alors je ferme ma gueule.
- Je ne vais pas te demander combien de temps ça dure, je m'en fous.
Il me lâche pas du regard, ça me dérange pas. Je fixe aussi. J'ai dit que je fermais ma gueule, pas que je me soumettrai, c'est pas la fête non plus.
- Faites ce que vous voulez, mais joue pas au con. Je suis pas le père le plus présent, mais je sais tout ce qu'il se passe en ce qui concerne mes femmes.
- Et ça t'empêche pas de dormir ? Sacré mental.
Ça serait moi, à sa place, je les enferme dans une tour. C'est mort. Parce que c'est moi qui finirai en taule, c'est sûr.
- Je sais aussi pourquoi on est parti plus tôt que prévu. Ça tiendrai qu'à moi, on le retrouverai jamais ce salopard. Mais, il faut aussi qu'elle apprenne que le prince charmant, il n'existe pas.
Ça m'énerve. Il ne l'a pas dépucelé, ça c'est moi. Avec brio. Qu'est-ce qu'il a bien pu lui faire, cet enculé ? Je lui foutrai mon poing dans la gueule, à cause de lui, elle me crache dessus. Ça va bien deux minutes les conneries.
- Je peux m'en occuper, t'as une adresse ?
- Ne me tente pas, Julia va me la couper si elle sait que je te l'ai dit.Il passe sa main sur son visage, je sens que c'est pas fini. Et que je vais encore moins aimer la suite.
- Alfred lui tourne autour.
Rarement j'ai était aussi en rage que maintenant. Putain. Pas encore. J'ai pas le temps pour ça. Il va encore foutre ma vie en l'air ce fils de pute. Ils ont tous foirés. Tous. Ils sont au garage, dans la buvette. Évidemment, il y a le même défilé de poufiasse habituel. Je vais les buter.
J'attrape Félix gentiment vautré sur un canapé et le colle au mur juste derrière.- T'as été fini à la pisse ou quoi ?
- Ta gueule ! Cassez vous, la fête est finie !Ce qui a de bien d'être moi, c'est que je n'ai même pas besoin de me retourner pour que les gens obéissent. Ou alors c'est parce que je suis en train d'étrangler mon cousin. Possible que ce soit les deux.
- Dans le bureau, maintenant !
- Lâche moi, bordel !Sa voix a moitié étouffée par ma main, joliment tatouée il faut le dire, me donne une envie de le casser en deux. Il se doute de rien, l'abruti. Il était censé lui coller aux basques comme une mouche sur le cul d'une vache. Au lieu de ça, elle a un mec, il se tape sa copine et a négligé son taf. Je l'envoie valser dans le bureau d'Adèle. Reyes le remet sur pied, sans dire un mot.
Ils me regarde tous sans comprendre. Je vais me les faire, putain de merde. Je m'assois sur le fauteuil de ma tante, Félix tousse et Linus se fout de sa gueule. Je m'allume une clope et les fixe un par un, c'est de l'intimidation pour eux, moi ça me permet de ne pas les tuer.
- Vous branlez quoi en ce moment ? Pas votre taf, c'est sûr.
- Tu déconnes ? Tout roule comme tu veux.
Tente Reyes, qui la ferme aussi sec.
- Ton taf à toi, oui. Mais toi, toi et toi.
Je montre Félix, Jeff et Linus du doigt, j'ai envie d'en faire un jeu de quilles, putain.
- Vous avez merdé bien comme il faut.
- En quoi ?Jeff est en train de me tester, mes cousins lui jette un regard qui dit "T'es mort, mec".
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À la lisière de Moi
RomanceSuite du 1er tome À l'orée de toi - Il faut que tu arrêtes ce petit jeu, arrête ça. J'en peux plus d'être ta girouette qui supporte le chaud et le froid. Je ne peux plus. Je n'ai pas les épaules. Tu te rends compte dans l'état que tu me mets juste p...