À la lisière de Moi

Chapitre 38

Hello les p'tits loups !
Le dernier chapitre du tome 2 À la lisière de Moi est juste en desssous.  

Je voulais te remercier de faire de cette histoire, une aventure à part entière. C'est grâce à toi que notre Yuyu et notre Jax continuent à m'inspirer.

Que ce soit à travers les votes, ou les coms, tu t'imagines pas comme mon cœur est à la limite de sortir de ma cage thoracique.

Alors merci de me soutenir et de me lire.

Ce tome a été vraiment éprouvant à écrire parce qu'il n'épargne personne. Et surtout pas son auteure.

Bonne lecture, on se retrouve dans les coms. 😘😘

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Yuna

Le calme, la paix, ce besoin de se recentrer. Tout est là, entre nous. Sans un bruit. Une barrière de sécurité absolue dans ses bras. La bataille ne fait plus rage, tout est sous contrôle. Pour le temps que ça durera. J'ai pleuré un océan de regrets, de non dits, d'émotions contradictoires. Mettre ses principes et ses convictions de côté pour cette minute d'éternité. Là où rien ne compte, seulement nous. Il n'a pas flanché, pas une fois. Encaissant mon naufrage entier sans rien demander, il continue à m'étreindre, à me maintenir debout. 

Qui mieux que lui pourrait combler ce trou béant dans mon cœur ? À qui pourrais-je me donner sans retenue comme avec lui ? Personne. Et le plus touchant dans ce drame absolu, c'est qu'on est absolument fusionnel. Il tremble aussi fort que moi, je vibre de l'intérieur en écoutant nos cœurs se brusquer en rythme. Nos souffrances dansant main dans la main, nos âmes brisées en communion. Un puzzle désastreux qui se complète juste par un simple contact. 
 

- Je peux pas te dire que tout ira bien, Yuna. 

Je n'ose pas le regarder, l'émotion dans sa voix est trop vive, si je pouvais la toucher, j'y perdrai des doigts. Son menton calé sur le sommet de mon crâne, glisse lentement pour embrasser mes cheveux.

- Je sais.
- Tu veux qu'j'te dise quoi ?
- Ce que tu seras incapable de dire à quelqu'un d'autre. 

C'est égoïste de ma part, je le sais et pourtant, j'en ai besoin. Avoir l'illusion d'être la seule. L'unique qui compte. Celle qui restera sa reine au plus profond de son cœur. Même si ça ne durera pas. J'ai besoin de l'entendre. Il relève mon visage lentement, la douleur qui irradie ses iris me foudroie au plus profond de moi.

- T'es celle avec qui je m'engueule le mieux. 

Niveau engueulade, on a rarement vu un niveau aussi élevé. Je ne peux pas m'empêcher de sourire, entre deux ou trois larmes. Le sien se fait plus timide, ses mains descendent sur mes reins. 

- T'es une emmerdeuse de première catégorie, toujours un truc à dire avec tes airs de madame je sais tout. Et y'a qu'avec toi que je veux me battre pour mettre une housse de couette pour mieux la démonter derrière. Je vais pas te dire qu'on s'en remettra, j'en sais rien. Ce que je sais, c'est que je ne pourrais pas oublier cette façon que tu as d'illuminer mon monde sans que tu t'en rende compte. Même avec tes pyjamas moches, et ça c'est fort.

Le visage encore une fois baigné de larmes, les yeux plongés dans les siens, les lèvres tremblantes, et le cœur en chute libre. Je revois nos moments à nous au son de sa voix qui se coupe dans un mélange de tristesse et d'adoration. 

- Toi et moi, c'est pas la fin, Amour. C'est qu'un épisode de merde. Je t'aime trop pour que ça se termine.Ne me dis pas que c'est terminé, t'y crois pas plus que moi.