Chapitre 18

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Elijah

Parce que je suis un mec bien, je vais la laisser faire ce qu'elle veut. Ou c'est parce que je suis un peu éméché et mou du genou. Pas du chibre, lui il grandi tout seul au fil des pensées qui défilent et de la blonde en soutif lilas juste devant moi. Opérationnel en toutes circonstances, ouais.

- La prochaine fois, je t'attendrai pas.
- Tu boudes ? C'est mignon.

Elle s'agace, me tenant à distance, comme si j'allais lui sauter dessus, on sait tout les deux que je vais le faire. Sa respiration s'accélère assez pour que sa poitrine gonfle et dégonfle, faut bien que je regarde quelque chose, ses yeux sont trop intenses.

- Tu es complètement bourré, ça ne serait pas une bonne idée de le faire.
- Pourquoi ? Tu vas profiter de moi ? Mais j'attends que ça, putain !

Je gueule à moitié, ce qui la fait sursauter à moitié, son regard si grand ouvert que je peux y faire un saut de l'ange sans forcer.

- Je suis pas complètement plein, juste joyeux. Et je le serai totalement si tu lâchais prise.
- Si les rôles étaient inversés, cette conversation aurait été complètement différente.
- C'est ça qui te gêne ? La prochaine fois que tu te prendras une cuite, on baisera comme des bêtes. Ça te va ?

Un sourire, un léger sourire dessine ses lèvres et détend son petit corps peu à peu la faisant rosir.

- Tu es vraiment insupportable.
- Merci.
- Un talent inné, à n'en pas douter.

Bon, ça suffit de parlementer y a des choses urgentes à régler. Ma trique pour commencer, ça commence à prendre trop de place. Elle est à moitié à poil devant moi, une agression pour mes rétines. C'est beaucoup trop sexy pour qu'elle en reste là. Je m'en fous que ça soit moi qui l'ai foutue comme ça, elle devrait pas avoir un corps pareil, c'est de sa faute.

Sur la pointe des pieds, elle embrasse ma mâchoire tout en tirant sur les manches de mon sweat. Ses mains viennent toucher mon ventre, et même sous mon t-shirt, la chaleur me fait frissonner. Elle le fait passer au-dessus de ma tête, et je le jette parterre parce qu'il fait chier et que j'ai plus alléchant à faire que de m'en occuper. D'ailleurs, ça manque de langue. Je m'en vais de ce pas régler cette carence en attrapant sa bouche.

Il fait trop chaud ici, les flammes de l'enfer m'embrasse le cul littéralement. Ou c'est elle. C'est forcément elle. Je vais cramer à cause d'elle. J'intensifie notre guerre des langues, les mains posées sur ses reins, les siennes cramponnées à mon t-shirt. N'appelez personne, je vais calmer l'incendie. Bon peut-être pas, je vais le laisser nous attiser voir même le relancer. C'est comme ça que ça marche avec elle. On va se consumer jusqu'au bout.

- Fais nous plaisir, Yuna.
- Ferme la.

Mon t-shirt vole et elle fonce sur moi comme un missile. Aussi pressée que moi. Il était temps, c'est pas que j'avais le temps long, mais on est pas venu ici pour beurrer les tartines.
Je la soulève pour qu'elle comprenne bien l'urgence de la situation, sa bouche assoiffée de moi, chaude, avide, sauvage. Elle va me bouffer, ça me dérange pas du tout. Une main attrape son petit cul musclé, et l'autre dégraffe son soutif. Me battre contre elle en corps en corps, un sport digne des Jeux Olympiques. Je me dois de me surpasser parce qu'elle est vraiment douée, cette sorcière.

On est brûlant, et seulement les hauts sont tombés. Sa peau qui tremble sous mes mains, je nous fais tomber sur mon lit, elle laisse échapper un cri avant de rire.

- J'aime bien ça.
- Quoi ?
- Ton rire. Tu rigoles quasiment jamais quand t'es avec moi. Tu me gueule dessus.

Je veux pas savoir ce qu'elle va dire, alors je vais distraire son attention. Oh des copains ! Une main sur l'un, ma langue sur l'autre, sa phrase se termine en un râle fort. J'ai gagné. Elle se tortille sous moi, essayant de m'empêcher de la torturer. On peut même plus faire jouir personne, c'est quoi ce bordel ? On veut rendre service, et c'est comme ça qu'on est remercié. Ça m'apprendra à donner de ma personne. Je passe ma langue sur la pointe parfaitement dressée, avant de l'aspirer. Son buste se lève, ses mains convulsent dans mes cheveux, et elle lâche prise. Totalement sous mon emprise, transie par l'alchimie de nos propres corps.

À la lisière de MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant