Épilogue

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La pluie frappait fort contre les fenêtres quand Doyle ouvrit les yeux. Un violent coup de tonnerre l'avait réveillé. Il regarda l'alarme sur son chevet pour s'apercevoir qu'il était trois heures et quart. La place à côté de lui dans le lit était occupée par un Ronan qui dormait comme une pierre. Il se maudissait d'avoir choisi sûrement le seul endroit sous les tropiques où le temps changeait aussi radicalement et rapidement. Il pleuvait plus qu'il ne faisait beau certes, mais les jours de soleil en valaient vraiment la peine.
Le blond se demandait s'il devait laisser son mari dormir tranquillement ou bien être égoïste et l'obliger à lui tenir compagnie. Doyle était aux antipodes de l'égoïsme. C'est pourquoi il quitta le lit, prit un peignoir et des pantoufles et sortit de la chambre.
Ils avaient loué cette mini villa au bord de la plage pour y passer leur deuxième voyage de noces. Ronan avait insisté sur l'importance de le faire pour se retrouver au maximum. Doyle avait essayé de lui faire comprendre que tout ce qu'il faisait déjà était largement suffisant - dîner en tête à tête au moins deux fois par semaines, le couvrir de cadeaux aussi attentionnés que ridiculement onéreux et plein d'autres choses qui allaient dans ce sens - le châtain ne voulut rien entendre. Il lui avait demandé de choisir une destination et la semaine suivante ils embarquaient dans un avion. Les premiers jours avaient étaient splendide. Le soleil, la plage, les habitants locaux, la maison, tout était agréable. Puis la première pluie les avait surpris. Ils étaient au bord de la piscine de la villa en train de prendre un bain de soleil quand ce qui semblait être une version deux point zéro du déluge se déversa sur eux. Le pire c'était qu'il n'y a avait pas eu un seul nuage qui leur aurait permis de le prévoir. Le ciel était passé de bleu à gris en moins de temps qu'il fallait pour le dire. Et depuis cette première fois, ça n'avait pas arrêté. Au final ils passaient plus de temps qu'ils ne l'aurait souhaité à l'intérieur. Mais ils étaient ensemble et c'est tout ce qui comptait vraiment.

Doyle était debout sur la terrasse à l'avant de la villa. Elle était complètement couverte et donc un abris sûr pour la pluie. Des portes vitrées en faisait le tour offrant aux occupants une large vue sur l'extérieur. Ce que Doyle regardait en ce moment c'étaient les énormes goûtes de pluie qui s'abattaient sur les surfaces transparentes avant de couler tout le long. Il était tellement captivé qu'il sursauta lorsque les bras de Ronan vinrent l'entourer au niveau de la taille. Il retrouva immédiatement son calme quand il se rendit compte que ce n'était que sa moitié derrière lui. Ronan posa tendrement ses lèvres dans le creux entre son cou et son épaule, induisant un frisson dans tout son corps.

"- J'ai paniqué deux secondes en ne te voyant pas à mes côtés dans le lit, il murmura dans son oreille, son souffle chaud le faisant trembler de plaisir.

- Je ne voulais pas te déranger alors que tu dormais.

- Tu ne me déranges jamais amore.

- Ça, ce n'est juste pas vrai, répliqua le blond en tournant légèrement la tête pour que leurs regards se croisent."

Plutôt que de répondre, Ronan emprisonna les lèvres de son mari avec les siennes. Le baiser fût d'abord doux, léger, lent et romantique. Puis ils en voulurent plus et très vite leurs langues se rencontraient dans une danse dont seuls eux avaient le secret. Ils se devorèrent littéralement l'un l'autre. Ronan rompit soudain leur baiser et alla près d'un canapé, entraînant Doyle à sa suite. Il ne portait aucun vêtement sur lui et ce fût le cas pour Doyle aussi à la minute où il lui ôta le peignoir qu'il endossait. Il le fit glisser sensuellement  de ses épaules au long de ses bras jusqu'à ce qu'il finissent à ses pieds.
À la suite de ça, il s'installa confortablement sur le canapé, les jambes écartées, son membre bien dressé impossible à manquer entre elles. Il se tapota la cuisse et il n'en fallut pas plus pour que Doyle grimpe sur lui, une jambe de chaque côté de son corps. Il était prêt à l'accueillir en lui, il l'était toujours depuis qu'ils étaient arrivés là-bas. Ils faisaient l'amour pratiquement tous les jours. Et avec une portion de plage rien qu'à eux à côté de la maison, ils avaient pu renouveler l'expérience du sexe en plein air encore et encore. Et ces fois-là, sans perturbations.
Doyle s'empala donc tout doucement sur l'érection de Ronan, ce dernier le tenant par les hanches, contrôlant sa progression et s'assurant qu'il n'allait pas trop vite. Une fois l'autre complètement à l'intérieur, il prit le temps de souffler un bon coup, s'habituer à l'intrusion qui n'en était pas vraiment une.
Doyle se pencha vers Ronan pour l'embrasser. Son mari ne se fit pas prier pour lui donner total accès à sa bouche. Il avait les deux mains sur les fesses de Doyle et commença à les malaxer faisant échapper au blond un gémissement qui mourut sur les lèvres de son époux.

"- Je t'ai déjà dit à quel point j'adore que tu sois au dessus comme ça? Ronan demanda à quelques centimètres de la bouche de Doyle, son souffle s'écrasant sur ses lèvres.

- Seulement un million de fois, répondit Doyle dans un sourire. Mais on peut toujours faire plus.

- Ça te dit de me rappeler pourquoi j'aime autant cette position?

- Avec plaisir."

Doyle s'assura que ses genoux étaient bien ancrés sur le canapé. Ils mis ses deux mains sur chaque épaule de Ronan. Puis s'appuyant sur le tout, il s'éleva légèrement de dessus le corps de son mari, le membre de ce dernier sortant à moitié de lui, pour venir s'empaler de plus belle dessus. Ça leur arracha à tous les deux de profonds gémissements. Et ce n'était que le début. Le blond répéta l'action encore et encore. À un certain point, une de ses mains quitta l'épaule de Ronan pour se plaquer sur la porte vitrée derrière le canapé. Il commençait à fatiguer. Ronan prit donc le relais, mis ses mains sur ses hanches et l'aida à le chevaucher. Lui-même donnait des coups de rein pour le rencontrer à la moitié du chemin et ça rendait le contact encore plus intense. Doyle croisa le regard de Ronan et ils se communiquaient la même pensée: ils sentaient la jouissance approcher. Il suffit de quelques coups bien placés de Ronan pour que les deux jouissent ensemble.
Ils reprenaient leur souffle et se remettaient de leur orgasme quand la pluie cessa.

"- C'est nous qui avons fait ça? se demanda Ronan.

- Je doute que le sexe ait un quelconque pouvoir sur les éléments, lui dit Doyle en riant.

- Tu as un pouvoir sur moi, son mari répliqua. Tu me donnes envie d'être la meilleure version de moi-même pour être à ta hauteur."

Doyle le regardait de ses yeux amoureux, encore un peu dilatés à cause du plaisir.

"- Et tu me transformes en accro au sexe au passage, il continua faisant rire Doyle aux éclats. Je n'imagine pas ma vie sans toi amore, conclut-il en caressant son visage."

Le blond poussa sa joue vers sa main pour approfondir le contact.

"- Je t'aime tellement Ronan, finit-il par lui dire.

- Et je t'aime tout autant."

Là, dans le secret de la nuit, la lune et les étoiles étaient les seuls témoins du sauvetage réussi de l'amour indéfectible qui unissait Ronan et Doyle.

Doyle, my husband  [MxM]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant