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Ronan n'était pas content.
Quand Doyle lui raconta sa conversation avec Selina, il avait surtout retenu que le blond avait fait exactement ce pour quoi il l'avait mis en garde. La confronter directement à son problème. Le pire étant ce nouveau bout d'information: le viol de sa sœur. Il était tellement révolté. Pourquoi fallait-il qu'elle souffre autant? Ce n'était tellement pas juste. En plus, elle n'aurait jamais justice vu que le bâtard était décédé. Il ne connaissait pas cet oncle. Il n'avait qu'un an au moment des faits. Apparemment c'était un cousin éloigné de sa mère. Peut-être valait-il mieux qu'il ne soit plus de ce monde, parce que Ronan sentait qu'il lui aurait ôté lui-même la vie sinon.

"- Écoutes, lui dit Doyle. Je voulais juste qu'elle nous aide à trouver les parents de Hector. C'était le moyen le plus simple. Je n'aurais jamais pu prédire qu'elle me parlerait d'un truc pareil. Je ne l'ai forcé à rien, promis."

Ronan l'enlaça et posa un baiser sur son front.

"- Je sais bien amore. J'en veux juste au monde entier pour avoir rendu la vie aussi difficile à Selina.

- Elle a dit qu'elle nous aiderait.

- Mon père va péter une durite, ça c'est clair.

- Tu crois qu'il sera en colère contre moi? Doyle demanda en levant la tête vers lui.

- Il t'aime beaucoup trop pour ça.

-Il t'aime aussi. Tu le sais ça, pas vrai?"

Ronan lui offrit un sourire triste. Il se pencha et embrassa sa joue. Apparemment il ne comptait pas répondre. Il s'éloignait mais Doyle le retint par la main. Il lui lança un regard appuyé.

"- Je suis sérieux Ron.

- Je n'en doute pas.

- Alors quoi?

- Je n'ai pas envie d'en parler.

- Tu n'as jamais envie d'en parler, se plaint le blond.

- C'est parce que ça n'en vaut pas la peine.

- Mais Ro...

- Je vais appeler Selina, il le coupa. Je dois aller travailler. On se voit ce soir, okay?"

Doyle ne pût que hocher la tête, la mine un peu défaite. Ronan lui donna un dernier baiser et s'en alla. Lui-même devait aller centre. Avec Chelsea, ils devaient discuter d'Eddie. Ronan lui avait fait une suggestion qu'il tenait absolument à essayer.

"- Mais je suis sa psy, avait-elle répondue après avoir écouté son idée.

- Et tu es aussi légalement responsable de lui, comme un parent, avait répliqué Doyle. Et c'est là qu'est le conflit. Il a besoin d'une personne à qui parler sans craindre que cette personne n'utilise ce qu'il dira contre lui.

- D'accord mais je peux moi-même lui faire une thérapie de gestion de la colère.

- Écoutes Chelsea, tu as un million de choses à faire avec tout ces gamins. Tu te donnes à cent pour cent pour chacun d'eux. Ce n'est que normal que de temps à autres tu ais du mal à joindre les deux bouts. Personne ne te le reproche. Mais un peu d'aide extérieure peut t'être utile.

- Ça me donne l'impression de ne pas être à la hauteur pour lui, dit-elle en soupirant.

- Non. Ça signifie que tu veux le mieux pour lui, même si tu n'es pas exactement celle qui le lui donne.

- Okay. Qu'est-ce que tu veux que je fasse?

- Que tu lui trouves un thérapeute. Un spécialisé dans la gestion des personnes colérique. Le plus tôt sera le mieux.

Doyle, my husband  [MxM]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant