Moi, c'est Lucas. J'ai rien à dire sur ma vie, parce que y a rien qui m'intéresse. À part me défoncer et boire comme un trou lors des soirées, bah faut dire que j'fous pas grand-chose en fait.
Puis un jour, y a ce mec. Au début j'aimais pas son pré...
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— Embrasse-moi... encore.
J'sais pas pourquoi je veux ça encore, mais c'est ce que je veux. Genre ses lèvres, j'veux encore la même chose que tout à l'heure, j'veux encore essayer. Y a un truc qui attire chez ce mec, j'sais pas comment expliquer. C'est limite flippant. Les lèvres de Jolly s'étirent en un léger sourire. Il s'approche de moi, toujours doucement, comme si c'était la première fois.
Comme si c'était dangereux, comme si c'était interdit.
À chaque fois, les battements dans ma poitrine me surprennent. Genre. J'me retrouve à apprécier cette sorte d'excitation. Ce « truc » qui s'passe entre lui et moi. Son parfum titille mes narines et j'sens sa main venir frôler mon bras, doucement. Sa bouche touche enfin la mienne, d'abord timidement jusqu'à s'y écraser. C'est grave ? D'apprécier ce p'tit geste, j'veux dire. Je ferme mes yeux, soupirant légèrement à ce contact que j'attendais. Que j'voulais. En vrai c'est quoi son secret, pour me procurer de telles choses ? Il soupire contre ma bouche et son souffle chaud me fait frissonner. Des picotements m'électrocutent les bras, tandis que nos lèvres se séparent en un petit bruit, avant de se rencontrer de nouveau.
Putain, j'veux plus. Encore. J'veux encore. Et lui aussi il me semble, puisqu'il s'approche de moi, posant sa main froide sur ma nuque. Il m'incite à avancer encore plus vers lui et honnêtement, vas-y ça me dérange pas. Nos jambes se touchent, mais pas trop, alors que nos langues, elles, s'emmêlent, se cherchent. Ah dans mon ventre, des choses se passent. Ça picote, ça explose.
Il éloigne sa bouche, juste pour embrasser délicatement ma lèvre inférieure et c'est si bon. Je peux pas m'empêcher de laisser fuir un soupir, trop longtemps dissimulé dans ma gorge. Après, je laisse de nouveau mes lèvres fondre sur les siennes.
Actuellement, j'suis crevé, mes pensées sont floues, mais c'est pas une excuse en fait ; j'arrive pas à arrêter d'le vouloir. Sa langue touche finalement la mienne, la caresse d'abord et la mienne vient s'y mêler. J'aime son goût, j'aime bien quand nos bouches se mélangent entièrement de cette manière. Jolly laisse échapper un petit gémissement de plaisir, puis juste après, nos bouchent se collent une énième fois. Wow, encore.
— Encore ? il murmure contre ma bouche et je sens qu'il sourit.
Pourquoi il a arrêté même ? Mec ouais encore. Tu crois que quoi. Que je n'en veux plus ? En vrai j'en veux plus. Pourquoi ces deux mots se ressemblent alors qu'ils s'opposent, j'comprends pas. Nos bouches s'opposent, nos langues se disputent, et se rassemblent. Nos bouches deviennent humides. Nos bouches sont incontrôlables. Genre, ça y est.
Sa main froide glisse sous mon t-shirt, très doucement. Très très doucement. Mes battements s'accentuent, et puis j'sais pas, j'ai l'impression que mes muscles se relâchent totalement. Surtout surtout quand ses doigts viennent chatouiller la peau de mon ventre. C'est ouf. Il continue de caresser ma peau, moi j'le laisse. Y a que des frissons qui courent au long de mon corps. Les mouvements de nos bouches sont envieuses et nos langues ne font que s'appeler réciproquement, ne pouvant se lâcher trop longtemps. Je me demande si lui, il aime autant que moi et j'espère que oui hein.
