RESTES AVEC MOI- [Livaï x Reader]

Restes avec moi

PDV Livaï :

Je reprend conscience. J'ouvre lentement les yeux. Je ne sais pas où je suis, je suis allongé, ce qui me sert de ciel est juste du blanc à l'état pur. Je ne ressens aucune douleur, je n'ai mal nul-part, pourtant, la dernière chose dont je me souviens.. c'est d'avoir sauvé (t/p) de ce fumier rempli de poil. Je crois qu'il m'a broyait un tas dos avec sa main..

Alors, pourquoi je ne ressens rien ?
Où je suis ?

Je décide finalement de me lever. Sans aucune difficulté. Je regarde autour de moi, tout est blanc, l'espace est vide, je suis seul, rien ne s'offre à moi à l'horizon. Mon corps n'est pas endommagé, au contraire c'est comme si je ne revenais pas du front.

Est-ce que je suis ... mort ?

J'avance dans cet endroit vide. Je marche pendant un moment mais toujours rien n'apparait, c'est comme si j'étais perdu dans un désert, sans sable, juste du blanc. Je comprend pas. Puisque si je suis mort, où est-ce que je peux être ? Cela m'étonnerai que l'au-delà ressemble à cet espace, le paradis non plus, j'y aurais retrouvé certaines personnes. L'enfer alors ? Peut-être, être seul, sans rien, qui c'est ce qu'il pourrait arriver ici.

?? : Non tu n'es pas en enfer, Livaï. Fit-une voix féminine dans mon dos.

Je me retourne tout de suite pour voir qui me parle, et surtout qui est aussi présent dans ce lieu étrange. Mais quand je vois cette femme devant moi, ses longs cheveux noirs, son beau visage... et le haut de sa robe blanche découpée. Ce morceau de tissu qui est en ce moment même sous mon menton, attaché à mon col de chemise.

Moi : Ma-maman ?

Je n'ai même pas reconnu sa voix, ça fait si longtemps...

Elle s'approche de moi tandis que je suis figé sur place.                                                                  Kuchel : Tu n'es pas mors.. tu es dans un coma, et ici, c'est ton subconscient..

Moi : Pourquoi.. tu es ici.. ?

Kuchel : Je suis là pour t'aider à faire un choix.

Moi : Quel choix.. ?

Kuchel : Celui de décider de continuer à te battre ou celui de décider qu'il est venu le temps pour toi d'être en paix.

Je pense alors comprendre ce qu'elle veut me dire. Mais la voir là, si proche de moi, elle m'a tant manqué, toutes ses nuits où j'ai rêvé d'elle. Celle qui m'a donné la vie, qui m'a élevé malgré les difficultés, et qui est morte à ma place..

Moi : J'ai.. toujours voulu pouvoir te revoir..

Une larme silencieuse roule sur ma joue, je sens sa douce main venir se poser contre mon visage. Je sens mon coeur se serrer, je pose ma main sur la sienne pour qu'elle ne l'a retire pas, j'ai tant voulu qu'elle soit là dans les moments difficiles, rien que pour ce geste..

Kuchel : Je t'ai observé, je n'ai jamais cessé de veiller sur toi. Je suis si fière de toi, mon fils..

D'autres larmes tombent. Je n'aurais jamais cru entendre ça de sa bouche un jour, ça me fait tellement de bien, je me sens bien à ses côtés que j'en aurais du mal à les quitter.

Moi : Je...

Kuchel : Je ne veux pas que tu restes ici, mais avant de prendre ta décision, je pense que d'autres personnes ont envie de te parler..

Elle retire sa main frêle, je fronce les sourcils ne comprenant pas.

Moi : Comment ça ?