OS d'un Maraudeur

A Waltz For A Night

Bonjour bonjour, je suis proche de mon DNB, mais je me suis dis que vous aviez tout de même droit à un chapitre ;)

Pour ceux qui ont lu tous mes chapitres, déjà, merciiiiiiiiii, mais aussi ça pourrait vous paraître du déjà vu, mais bon. Du Wolfstar des anciens temps !! J'espère que ça vous plaira tout de même. Long chapitre, sûrement pas le meilleur, ni à prendre sérieusement, mais j'espère vous faire sourire :)

- Aujourd'hui ??

La nouvelle était lâchée comme une bombe dans la famille des Lupin. Seul Peter restait docile à table, continuant son petit-déjeuner en essuyant de temps en temps sa bouche comme un gentleman.

En effet, la famille des Blacks venaient aujourd'hui, accompagnée bien évidement de sa cours, Potter et Evans. La grande famille de la contrée, qui venait à l'improviste comme si les terres leurs appartenaient dans leur demeure. Et le télégraphe était parvenu que maintenant. Toutes les personnes en charge du service se matin se forçaient à se tenir droit suite aux exclamations de leurs supérieurs.

A côté, près de la fenêtre ouverte fumait Remus Lupin, leur unique fils qu'ils tentaient désespérément de marier. Mais, comme a son habitude passif, il regardait de ses yeux gris et de sa carrière abimée d'ex-poilu, l'horizon. Toujours, ses yeux fuyait. Soit il soupirait lors de salon de thé et grattait pensivement l'oreille de son chien, ou alors buvait du thé, hochant la tête de temps en temps pour assurer son hôte qu'il l'écoutait, alors que tout le monde le savait : il était déjà partie.

En fait, une partie de lui n'était jamais revenue.

Sa mère osa quelques coups d'oeil pour l'inciter à intervenir, mais elle ne rencontra son dos. Puis elle posa une main sur la main de Peter qui continuait à amener la nourriture à sa bouche. Il fallait qu'il arrête de faire comme si rien ne s'était passé, sinon l'effet dramatique ne se produirait pas. Il fallait montrer au personnel qu'il devait s'activer, et vite !

La journée fila bien vite, et à 18 heures tapante, un petit garçon courrait sur l'allée de galets menant à la demeure pour leur avertir de leur arrivée en ville, déjà. La mère Lupin s'affaissa un peu dans les bras de son mari, et repartit en montant les escaliers de velours vers sa chambre avec trois femmes qui l'aideraient à s'habiller. Il fallait être présentable tout de même, même si la robe qu'elle portait actuellement était bien meilleure que toutes celles que ses servantes pourraient avoir au cour de leur vie.

La famille Black était réputée pour être...spéciale. Dans le mauvais sens du terme.

Et bien, cela signifiait, homosexualité, assassinat, divorce... Et pourtant, tout ces actes mal perçu par la société l'avait rendu encore plus populaire que leur fortune. Tout le monde voulait s'associer à cette famille, pour ces nombreuses libertés. Il y avait une seule règle, personne n'était solidaire : si nous voulions créer un complot, que nous le fassions, à condition d'être discret (et si personne ne montait déjà quelque chose derrière notre dos).

A cause de cette funeste réputation, personne n'osait leur faire face. Tout le monde était donc forcer de les accueillir, de revêtir sa meilleur robe d'hypocrisie et de sourire de ses dents blanches et bien soignée.

La voiture ne tarda pas à arriver. Il y avait inévitablement eus des embrouilles pendant le trajet. Le nouveau époux et la nouvelle épouse se tenaient bras croisés et à distance trop respectable. Leur regard ne se rencontrait jamais, et la jeune femme au cheveux de feu semblait avoir pleurer. Les parents Black ressemblaient à des vampires avec leur couleurs de cheveux sombre et leur teint pâle. A côté d'eux se trouvaient inévitablement leur fils cadet, haut et fier qui avait le même physique que ses prédécesseurs. Puis, à droite se trouvait un étrange garçon, au cheveux et yeux plus clair et au sourire amicale et chaleureux, pas froid. On aurait presque pu le confondre avec un Potter pour sa beauté, mais non, c'était bien l'aîné Black, Sirius. Avec ses longs cils qui s'éclaircissait au soleil et sa classe habituelle.