Drôle de problème

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Est-ce que vous avez un chapitre favori dans ce recueil ?



C'était ces jours tristes ou la brume se condensait sur les vitres et laissait cette drôle atmosphère, où l'on ne voyait rien en dehors. Cette sensation d'être serré dans des draps chaud, de ne pas pouvoir en sortir. 

En dehors du dortoir solitaire masculin de Gryffindor, une fête battait son plein dans la salle commune : rires, conversations, musiques s'en sortaient. Et c'était à remercier James Potter pour avoir acquis le sortilège d'insonorisation pour qu'ils puissent fêter tranquillement, sans attirer l'attention de Mc Gonagall. Comment dire, que, quand la magie était en jeux pour de mauvais plan, il devenait l'élève le plus brillant.

D'un autre côté, il y avait Remus, qui vivait le cliché de l'enfant introverti, caché dans les dortoirs. Ce n'est pas qu'il n'aimait pas les fêtes, au contraire, danser, il adorait cela, tout comme chanter, ou discuter en rigolant avec James, Peter ou Sirius... C'était d'ailleurs de la faute de ce dernier s'il n'était pas à la fête : le jeune lycanthrope ne supportait tout simplement pas le voir s'amuser avec d'autres personnes, surtout d'autres filles qu'ils embrassaient à chaque soirée.

Il ressentait en lui quelque chose se froisser, la première fois il avait sourit et avait tenté de cacher ses larmes, qui n'avaient pas échappées à Lily, et la deuxième fois il avait vomi. C'était sûrement excessif, mais bon, il ne pouvait s'en empêcher, c'était juste si dur quand on aimait quelqu'un si fort de se dire que pour l'autre, ce n'était pas réciproque. Comment cela il ne ressentait pas ces palpitations qui lui causait cette tachycardie juste quand il lui souriait ? Ou juste le fait qu'il passe ses bras autour de lui lorsqu'il savait que la pleine lune arrivait. Avec lui, il se sentait en sécurité, comme si les mauvais jours n'allaient jamais arriver. Puis, il espérait, voyait un sous-entendu lui impliquant que Sirius pourrait l'aimé, et enfin ces soirées arrivaient, et tout partait en fumée. Les belles paroles, les promesses de toujours vivre ensemble, les câlins nocturnes...

C'est ainsi que Remus se mis à partir la seconde où le monde affluait dans la salle commune et que Sirius faisait de l'œil à une de ces filles. Remus ne les comprenaient pas, ça ne les dérangeaient donc pas d'être l'objet d'une soirée ? D'accord, Sirius était populaire, mais que les filles cherchent à ce point à l'embrasser devenait vulgaire. N'avaient-elles pas d'amour propre ? James au moins, malgré que Lily le refuse à chaque demande, n'embrassait pas n'importe qui, il se disait même "marié à l'idée de Lily". En gros, s'il embrassait quelqu'un d'autre, il pleurait après comme quoi il l'avait trompé alors qu'ils ne sortaient pas même ensemble. A croire que ses amis n'ont pas de juste milieu, soit ils embrassent tout le monde, soit personne.

Remus était alors assis dans son lit, il n'avait pas prit la peine de tirer ses rideaux. Il tenait entre ses bras la veste en jean de Sirius qu'il s'était acheté lorsqu'ils étaient allés à Londres cet été. C'était Remus qui le la lui avait conseillé, et il l'avait écouté. Ça lui allait à ravir en plus.

Le loup solitaire sourit à cette pensée et inspira profondément dans la veste. Il n'aimait pas l'odeur de la cigarette, mais à travers cette épaisse couche de toxine, il sentait son odeur. Remus alors sortit de sous son cou un pendentif, tout petit. C'était un récipient, et dedans reposait son plus grand secret : il y a un an ou deux, ils avaient appris les bienfaits de l'Amorentia. Le professeur Slugghorn, aimant les challenges, avait proposé au premier de la classe du premier trimestre de remporter un petit échantillon d'une potion étudié en cours. Remus, qui haïssait les potions avaient surprit tout le monde à devenir meilleur que Lily, et il était même arrivé à égalité avec Severus, mais malheureusement, parfois l'apparence gagnait sur le vrai talent.

OS d'un MaraudeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant