L'histoire se situe dans l'enceinte de Hogwart, ou plutôt sur ses landes et lochs autour...
Imaginez un air frais, un vent balayant vos cheveux, les laissant désordonnés dans la liberté du ciel. Des étendues d'eau, ne bougeant pas au cours des saisons, mais changeant de décors. Imaginez cette herbe frivole, ce sentiment de liberté, de vivre avec la nature magique. Parcourir les alentours, sentir le soleil un coup vous réchauffer comme un sourire, puis vous brûler les mois passant. Ou encore la pluie glissant derrière votre col de chemise, ou les éclaboussures d'un ami en provenance des lochs.
Si vous deviez vous imaginer cette scène, visualisez un souvenir. Lointain et flou. Un peu comme un brouillard après une journée de chaleur. C'était difficile de savoir la date précise de ce souvenir. Mais c'était comme un coquillage, que l'on plaçait près de son oreille pour entendre la mer. Seulement, à la place de la mer, c'était son propre intérieur que l'on entendait. Un peu comme un écho d'un sentiment réconfortant, une étreinte ou un rire illuminé. Ce souvenir, même s'il ne durait que quelques secondes, avait la paticularité d'égayer votre visage.
Oui, Newt portait sa main à sa bouche pour cacher son sourie. Déjà que dans le bateau les passagers le dévisageaien pour son étrange valise, mais là ils se questionnaient sur ce qui pouvait le faire sourire, alors qu'il n'y avait personne avec lui.
Ce qu'ils ne savaient pas, c'était que Newt n'était jamais seul. Il avait toutes ces créatures magiques, toutes les unes plus fantastiques que les autres, pour lui tenir compagnie, ainsi que ses chers souvenirs, qu'il traitait comme du bois poli. Il les ponçait, encore et encore, jusqu'à ce que ce soit une belle planche, ou que la laine soit transformée en fil. C'était un rêveur, il ne fallait pas lui reprocher pour vivre dans le passé, ou dans sa valise, où se trouvait son havre de paix.
Mais revenons à notre souvenir. Enfin, plutôt son souvenir.
Il était mielleux, agréable te doux. Souvent, Newt y replongeait, comme dans les eaux profondes de la pensine. Lorsqu'il fermait les yeux tout redevenait clair, le vent, le soleil, le bruissement des feuilles, et son visage...
Il y avait cette fille, Leta. Elle l'avait pris sous son aile...
Dans son souvenir, elle avait les bras levées au ciel et fermait ses douces paupières pour accueillir le soleil sur sa peau.
Lui rigolait et observait les parcelles de son visage. Ses yeux plissés, qui frémissait au vent, ses longs cils... Au delà de ce qu'il voyait, il s'imaginait ses yeux brillant, dorés comme les rayons du soleil. Ses petites tâches de rousseurs, délicatement posé au niveau de son nez, comme un baiser de fée. Puis ses cheveux, si sérieusement coincé, mais qui étaient coiffés comme si leurs seul but était d'être défait.
Et enfin se trouvait le petit Newt était penché, un peu courbé sur lui-même, tenant dans un bocal une précieuse espèces qui ressemblait à une têtard translucide mais fluorescent. Il était appuyé contre un arbre, et il souriait car il ne savait pas comment communiquer autrement. Il la regardait, l'admirait pour ce qu'elle était et osait être, contrairement à lui.
Souvent, les deux allaient de paires. L'extérieur les traités de fous, dérangés, hystériques parce qu'ils appréciaient la légèreté de la vie, après avoir connu le bas. Il avait compris ce qui comptait réellement, l'amour reçu, et l'amour donné. La nature, les créatures, les vies autour de nous. Il fallait s'en occuper avec grand soin.
Se souvenir illuminé le renvoyait souvent vers un autre, celui de leur rencontre. Newt ressentait encore de sa peur et son effroi lorsqu'il avait entendu des pas monter vers la tourelle trouée, qu'il avait choisi pour la caractéristique que personne ne s'y renait, habituellement. Le pauvre jeune garçon avait cru à un mauvais tour des personnes de sa maison, qui avait averti les professeurs de son "étrange"occupation. Il se souvenait exactement de leurs paroles après.
«- Qu'est-ce que tu fais là ?, avait-elle demandé.» Puis, ses sourcils s'étaient froncés lorsqu'elle remarqua, vraisemblablement, qu'il y avait des petits nids, bocaux, et qu'il tenait une créature couverte de pustules, mais qui ronronnait entre ses bras. Elle avait vite séchée ses larmes, comme la brave fille qu'elle était, et s'était accroupie. Newt la regardait tout simplement, comme ses créatures qui étaient terrées au fond de leur récipient. Ils ressentaient la crainte, la peur et le souffle coupé de leur sauveur.
«- Wow, ta créature est trop cool ! Je peux la prendre dans mes bras ? avait-elle tout de suite enchaînée.
- Tu...tu ne viens pas, enfin...Tu trouves pas ça étrange ?»
Elle avait rit de son rire franc, sans artifices, avec des défauts, que beaucoup n'aurait pas apprécié en société.
«- Rassures-toi, y a pas plus étrange que Lestrange.»
Leta avait suivit ses propos d'un clin d'œil. Alors Newt avait desserré ses bras autour de la créature pour que sa nouvelle connaissance vienne la caresser. L'animal avait faillit la mordre, mais elle rit au lieu de crier.
Leta était une femme qui méritait admiration.
Elle était peut-être de Slytherin, comme sa famille, mais c'était parce qu'elle était déterminée. C'était une meneuse, et pas une soumise, comme Newt. Ce dernier aimait bien la comparée à un oiseau. Elle s'en fichait des cages, des regards, elle vivait pour elle et profitait dès que la porte de barreaux était ouverte pour s'en volé, (au risque de briser la cage elle même, s'il le fallait).
Les deux amis n'étaient pas un emblème de l'école, ils avaient plus loupé des cours qu'en participé, pour s'échapper sur les landes. Leta, après sa troisième année, s'était même inscrite au cours de balais, pour avoir le droit légal de se déplacer en balais, pour prendre Newt et s'enfuir encore plus rapidement et facilement. Bien sûr, les professeurs voulaient lui retirer ce droit, mais elle était un tel pilier de l'équipe de Quidditch de sa maison, que les protestations abolirent la plainte.
Oui, Newt souriait à cette pensée, en caressant pensivement son menton.
- New York, New York !! criait une voix d'homme contre le vent.
Mais maintenant, le jeune homme était loin de chez lui, loin de Leta et de Hogwart. Ils ne se parlaient plus beaucoup, et elle avait poursuivie une autre voie que les soins pour créatures magiques.
Cependant, Newt ne l'avait jamais oublié. Elle dansait parfois, dans ses rêves, comme une nymphe, ou une fée qui lui fournissait un sommeil si agréable que lorsqu'il se réveillait, c'était avec le sourire aux lèvres.Alors, fin prêt pour partir à l'aventure, l'homme mit une main dans sa poche, où il toucha à son porte bonheur : un badge qu'ils avaient fabriqués, lui et Leta.
La Squad de Protection Animalière (SPA) - Consultant en Animaux Fantastiques.
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OS d'un Maraudeur
FanfictionVous avez craqué pour les Marauders ? Ne vous inquiétez pas, moi aussi. Et c'est pour cela que les fanfictions existent, pour nourrir vos désirs de partir avec ce quatuor aux quatre cents coups, au destin tragique mais saupoudré d'étincelles... Ren...