Il était encore tôt, la lumière état d'un bleu foncé, mais léger, comme un voile bleuté autour du monde. L'air d'été était frais et enveloppait la peau nue de Remus. Il avait de la chaire de poule, mais ça faisait trop longtemps qu'il était allongé ainsi pour sentir le froid.
L'humidité de la chambre, par la sueur et l'air renfermé s'était échappée par la fenêtre ouverte. L'air lourd s'était troqué dans la nuit par une athmosphère éléctrique puis des averses. L'eau froide sur le sol chaud avait créée de la brume, et donc tôt ce matin, le monde était couvert d'un nuage blanc. De la gouttière de la tour des Gryffindor, des gouttes tombaient dans un bruit incessant : plic, ploc, plic puis ploc.
Dehors, le sol gardait encore des trâces de la nuit mouillée et les oiseaux n'étaient pas encore sortit chanter. Silence, pas un bruit en dehors des respirations internes. C'était peut-être à cause du sort d'insonorisation, pensait Remus.
En effet, pour éviter de réveiller des soupesçons, à une heure avancée de la nuit, lorsque tout le monde dormait profondément, Sirius se glissait dans le lit de ce dernier, et en tirant les longs lourds volets rouges de velours, et le lycanthrope lançait le sort. Ainsi ils pouvaient agir en toute sécurité, rire, s'embrasser, parler toute la nuit s'ils avaient besoin. Mais au final, leur temps était compté. À 5 heures du matin, à cette heure bleue, Sirius devait repartir. Et même s'il était dans le lit à côté, les deux avaient du mal à se détacher.
Sirius était à moitié allongé sur le torse nu de Remus, il ne dormait pas mais avait les yeux fermés. Pour avoir été si longtemps dans cette position, le jeune homme avait une photocopie des cicatrices de sa peau sur la sienne.
Les mains du loup suivait la courbe de ses bras pliés, il les caressait si légèrement que l'on aurait dit un souffle. Parfois ça le chatouillait, mais le Black ne bougeait jamais. Il était trop bien ici, à profiter des promesses muettes, comme si le sort les taisaient eux aussi.
Lors que Sirius se décolla pour se retrouver vers son amoureux, l'air passa entre leur couche de peau, et Remus voulait l'obliger à reprendre sa place, comme une clef dans une serrure, sans lui il sentait un vide, un gouffre ou le vent venait siffler son manque.
Sirius embrassa le bout du nez de Remus, qui fronça les sourcils dans un geste primaire de protection. Il battait des cils et enfin s'habituer à la vue. Ce beau visage, lisse mais aux courbes qui racontait l'histoire, comme une frise chronologique. Il était son meilleur reflet.
Bien que Remus voulait le retenir, le prier de ne pas partir, il le laissa se détacher de lui, et remettre son t-shirt.
Il se tut, comme un violon tacet, son coeur accélèrait son rythme et languissait déjà après lui. Il n'osait pas se couvrir de la couverture, pour remplacer la chaleur encore fraîche de son corps par celle des draps, son abscence était comme une plaie exposé à l'air et qui piquait les yeux. Lente et douloureuse. Remus, bien qu'il n'était pas croyant bénissait que les journée ne durait que 24 heures, et pas plus. Il pouvait alors compter les heures jusqu'au soir.
- Tu es sûr que ça ira ? demanda Sirius en le voyant en pleine réflexion.
- Oui ce n'est pas comme si on ne pouvait pas survivre deux heures sans se voir non plus...
Sirius hocha la tête mais quelque chose semblait faux lorsqu'il coiffa sa chevelure derrière ses oreilles. Voulait-il que Remus lui dise la vérité, la ressentait-il aussi ? Ce manque d'air, cette poitrine enchaîné, ce coeur saignant ? Le lycanthrope haïssait cette sensation, d'être fugitif, ou d'être des amants furtif qui devaient courir pour ne pas se faire attraper. Alors qu'en fait, ils ne trompaient personne, à par leurs amis.

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OS d'un Maraudeur
FanfictionVous avez craqué pour les Marauders ? Ne vous inquiétez pas, moi aussi. Et c'est pour cela que les fanfictions existent, pour nourrir vos désirs de partir avec ce quatuor aux quatre cents coups, au destin tragique mais saupoudré d'étincelles... Ren...