Joyeux anniversaire !

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- Fais un vœux !!! crièrent ses amis, tous autour de lui. Dans la noir de la chambre des garçons, tous le monde s'était retrouvé à 2 heures du matin, l'heure exacte de sa naissance, bénit sous l'étoile de Sirius. Il souriait, regardait leur visage heureux un à un. Les lumières des chandelles ensorcelées sur le gâteau volé de la cuisine par Peter accentuait les rides de leur sourire. Lily, ses cheveux semblait brûlé d'un éclat de feu, James, sur ses lunettes rondes on voyait la flamme des bougies danser sur le verre. Et Remus, son sourire discret qui plissait élégamment ses cicatrices, ainsi que ses cheveux blond vénitien qui créait une ombre sur son visage si joli.

 A côté encore, se trouvait Peter, qui louchait sur le gâteau mais qui battait en cœur Jo-yeux Anni-ver-saire !! à chaque syllabe, un nouveau coup de main. Derrière encore se trouvait Marlène et Dorcas, bras dessus, bras en dessous.

Il ferma les yeux, et la seule chose qu'il souhaita, bien qu'il pouvait en avoir des centaines de vœux, fut que le temps s'arrête. Il voulait pour toujours ressentir cette jeunesse folle, se réveiller au milieu de la nuit, jamais seul, toujours avec quelqu'un pour faire les cinq cents coups.

Voilà le vœu qu'il faisait parmi tous les vœu raisonnable qu'il aurait pu faire. Il aurait pu souhaité la paix, une réconciliation avec sa famille, ou encore que Remus l'aime en retour. Mais non, à cet âge- 16 ans déjà ! - il ne souhaitait que de rester cet âge à jamais. Ici, loin de l'enfer de sa maison, ici entre les bras aimant de ses meilleurs amis.

Beaucoup racontait qu'à la fin de ses années d'éducation, les amis se séparaient. Mais pour lui, ce n'était pas même imaginable, il n'y aurait que la mort qui pourrait les séparer. C'était peut-être toutes ces années de cohabitation qui avait créé un lien encore plus puissant entre eux.

Il souffla et rouvrit les yeux.

Tout autour de lui, ils applaudirent, s'en fichant du bruit qu'ils faisaient et quelqu'un ouvrit une bouteille d'alcool sorcier à la texture et couleur étrangement vertement visqueuse. Ils burent à tour de rôle, Peter partit courir aux toilettes, recraché cette liqueur infâme.

Tout le monde s'assaillait par terre et on servit le gâteau, Sirius eu bien sûr le droit à la plus grosse part malgré le diamètre très faible du dessert. C'était à vrai dire son premier anniversaire pour lui. Il ne comptait pas ceux passé au square. Où il devait se mettre en trois pièces sombres, se coiffés ses cheveux qui aimaient être libre et s'asseoir, au bout de cette table toujours vide et sombre de sa maison. Il recevait un cadeau, probablement fait par Kreatur, c'était souvent un stylo plume ou un ouvrage sur la magie noire.

Cette année, s'il ne s'était pas enfuit, il aurait reçu la marque des ténèbres.

Sirius avala difficilement sa salive et sentit à travers les souvenirs floutant ses yeux un doux contact contre son épaule. Il releva sa tête, et vit le visage de Remus, souriant.

- Hey !

Il s'assit à côté de lui. Il avait son pantalon de tous les jours, mais sa chemise de nuit, légère, à rayure fine bleue et blanche. Ses cheveux presque blond était en bataille, et il regardait le sol en rougissant. Une fois de plus, Sirius soupira. Il lui semblait si inaccessible, mais dans ces types de moments, bien qu'ils soient généralement très court avant qu'ils ne soient interrompus, il les chérissaient beaucoup.

- Ça va ? demanda Remus.

Sirius leva un sourcil, déjà parce qu'il était le seul à lui avoir poser la question, mais aussi parce que cette main qu'il avait sentit sur son épaule ne s'était pas retirée. Au contraire, son contact avait réchauffé le coin de son épaule.

- Ça va.

- Toujours aucun hibou de Regulus ? demanda de nouveau le lycanthrope.

Sirius relâcha sa tête et la secoua. Remus le connaissait décidément mieux que lui-même. Il n'avait pas même remarqué qu'il était assit en face de la fenêtre à guetter le dehors comme un chien qui attendait son maître.

- Toujours aucun hibou...de Regulus. répondit-il d'un ton doux-amer, avant d'ajouter mentalement, ni de quiconque d'autre.

The birthday boy se leva et ouvrit la fenêtre. Le ciel s'éclairait doucement, haut dans le ciel, le bleu était toujours profond, mais depuis l'horizon, le ciel devenait bleu clair, et des nuages se coloraient légèrement en un orange rosé.

Derrière lui, il entendait Peter ronflé, il voyait James enlacé inconsciemment par Lily, il aurait bien aimé pouvoir en faire une photo et la lui montré à son réveil. Jamais il ne l'aurait crut. Les deux autres filles étaient mollement appuyé contre le bas du canapé, un bras sur l'épaule de l'autre et des strapontins dans les cheveux, le soleil levant les chatouillant du bout de ses rayons.

Visiblement, son vœu n'a pas été exaucé.

Remus se leva aussi et le rejoins à la fenêtre, dorénavant ouverte. Sirius alluma une cigarette.

- Sirius ! T'avais dis que tu arrêtais ! Qui t'as donné ça ? dit le loup outré, lui prenant le paquet des mains.

- Marlène. C'était bien la seule chose que j'avais écrite sur ma liste.

- Je lui en toucherait un mot à cette Marlène quand elle sera réveillé.

Sirius sourit, il en avait la preuve parfaite qu'il ne lui en dira rien : il voulait déjà attendre qu'elle se réveille. S'il était réellement en colère, il l'aurait réveillé directement.

- D'ailleurs, en parlant de cadeau, je ne t'ai toujours pas offert le miens.

Le jeune homme qui fêtait son anniversaire tapota sur sa cigarette et regarda les cendres aller se perdre dans les courants d'air.

- Oh tu sais, je n'ai pas besoin de grand cho-

Remus l'attrapa par le col ouvert de sa chemise et l'attira, un peu trop brusquement pour que Sirius puisse en profiter. Il eut mal au nez mais bientôt son cerveau fut inondé d'hormone qui effacèrent sa douleur, le permettant d'écraser encore plus son nez pour se rapprocher encore mieux de son ami.

- Joyeux anniversaire Sirius. murmura Remus.

Le soleil doré n'arrivait pas à la hauteur des éclats de ses cheveux, et ses yeux bruns étaient plus beaux que n'importe quelles forêts. Il représentait le monde entier, et s'était dedans qu'il voulait y vivre.

- Je t'aime Remus.

Ils venaient à peine de confesser leurs sentiments, mais il avait attendu tant de temps que pour lui, ça lui paraissait faire depuis une éternité qu'ils étaient ensemble.

- Je t'aime aussi, Sirius. répondit Remus, un peu moins fort.

Ils se sourirent, comme les deux idiots amoureux qu'ils étaient, incapable chacun de s'éloigner de l'autre.




Sirius s'approcha des barreaux de son cachot, et regarda le ciel de la prison à ciel ouvert. Le soleil se levait, d'une manière qu'il aurait jurée identique qu'il y a 20 ans. Il regrettait à présent de ne pas avoir souhaité que la guerre n'ait pas lieu, car maintenant le temps filait. Et ses amis jamais ne prendrait une ride de plus que dans ses souvenirs les plus chers.











(je voulais de base poster se chapitre quand j'aurai le même âge que Sirius au début du chapitre, mais je n'ai pas eu la force de résisté à l'attente)

P.S c'est le 111e chapitre x)

OS d'un MaraudeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant