CHAPITRE XIV*

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Durant les 7 longues heures de vol, j'écris tout ce qui me passe par la tête, mes différentes expériences d'enfance ou bien les plus récentes. J'ai fini de corriger les 31 chapitres que j'avais écrits à la fac et je me retrouve avec 74 chapitres plus ou moins longs et donc 250 pages sur mon ordinateur. Bien entendu, je suis très très loin d'avoir un « livre » mais plutôt une compilation d'idée, de moment vécu, de phrases. Il me faudrait des mois pour faire quelques choses de correct.

Lando n'a pas bougé d'un pouce depuis qu'il s'est endormi sur mon épaule. Je l'attache puisque nous allons atterrir et tente de le réveiller mais il dort à poing fermé. Nous avons atterri mais il ne bouge toujours pas. Lewis marche dans l'allée mais lorsqu'il arrive à notre hauteur, il se décale et rentre fort dans Lando ce qui le réveille en sursaut, je ne comprends vraiment pas pourquoi il a fait ça.

Nous sortons de l'avion et nous nous rendons directement dans l'hôtel, nous sommes dispatchés selon plusieurs couloirs, les mécaniciens sont ensemble etc. Je suis dans la chambre en face de celle de Lando et à côté de Lewis. Mon père se trouve dans le même couloir mais quelques portes plus loin. Je défais ma valise et récupère mon ordinateur, je me dirige immédiatement vers la chambre de Lando, je veux qu'il lise, c'est grâce à lui alors peut-être que s'il lit ce qui m'est de plus intime, je pourrais le remercier comme il se doit. Je rejoins sa porte et toque, il m'ouvre dans la seconde.

-Lando : Anna ? Entre, je t'en pris

-Moi : Je voulais te remercier pour ce que tu m'as écrit. Et tu as dit que tu aimerais bien lire ce que j'écris. A la fac j'avais déjà commencé et j'ai terminé durant le vol. Alors je voulais te l'envoyer mais je ne savais pas comment.

-Lando : J'en serais honoré, tu peux me l'envoyer par mail si tu veux.

-Moi : Ce n'est pas un écrit digne d'un roman, il s'agit plus d'une compilation de moments marquant que j'avais besoin d'écrire.

-Lando : C'est normal, en si peu de temps. Je te dirais ce que j'en pense ! Au fait, excuse-moi d'avoir dormi sur ton épaule tout à l'heure

-Moi : Il n'y a vraiment pas de soucis, sinon je t'aurais poussé. Mais je n'ai pas compris l'attitude de Lewis, il l'a clairement fait exprès.

-Lando : Non, ce n'est pas important, ne t'inquiète pas. Pendant que tu es là, ça te dit de manger ensemble ? Nous avons la soirée de libre et je ne connais encore personne.

-Moi : Oui, si tu veux !

-Lando : Lewis pourrait également venir, on pourrait bien s'amuser.

-Moi : C'est une bonne idée ! Si mon père apprenait que nous sommes sortis que tous les deux, il risquerait de faire une crise cardiaque.

Je confirme ma volonté de passer la soirée ensemble et nous nous rendons devant la chambre du septuple champion du monde, je toque mais quand il m'aperçoit sa mâchoire se serre, comme s'il n'était pas heureux de me voir devant sa porte. Je ne comprends vraiment pas son comportement.

-Moi : Hey, on ne te dérange pas ? Ça te dit d'aller manger au restaurant ce soir ? Tous les trois

-Lewis : Non, merci.

-Moi : Toujours plus aimable. Tu es sûr ? Tu veux rester avec les vieux ? Aller Lewis ! Ça pourrait être drôle ! S'il te plait !

-Lewis : Mmmmh

-Moi : Aller petit vieux, viens !

-Lewis : Je ne suis pas un vieux. D'accord, je viens mais à une seule condition, nous allons poursuivre notre conversation, et maintenant.

-Moi : Je n'ai pas le choix ?

-Lewis : Pas vraiment.

-Moi : OK... Lando, excuse-moi... On se retrouve vers sept heures et demie ?

Fuck, SirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant