Fuck, Sir

CHAPITRE XXXIX

La réunion touche à sa fin, de nombreux point ont été abordés, notamment les différentes avancées faite sur la monoplace, ainsi que le programme marketing jusqu'à la pause estival. Les deux garçons se portent plutôt bien pour le moment, ils ne dorment pas, ou du moins discrètement, et Lando n'a pas exposer le contenu de son estomac sur la table, nous sommes bien, enfin jusqu'à maintenant.

Un bruit sourd retenti dans toute la salle, et ce n'est pas une surprise que de découvrir Lewis dont la tête est tombée sur sa table. Je le voyais fermer progressivement les yeux, et je ne parvenais pas à le maintenir éveiller. Le bon coup qu'il vient de prendre devrait lui garder les yeux ouverts jusqu'à ce que tout ceci se termine. Bien entendu, tout le monde pouffe de rire, il n'y a que le concerné qui ne ris pas mais se masse le front et mon père.

-Lewis : Excusez-moi...

-Toto : Puisque tu ne semblais pas concerné par ce que nous disions, vient nous exposer tes idées sur l'image que tu renvois en tant que pilote pour Mercedes

-Lewis : Je fais une totale confiance envers les personnes dont c'est le travail, elles répondront mieux que moi

-Toto : Toute suggestion est bonne à prendre, alors je t'en prie exprime-toi

-Lewis : Eh bien, je pense que faire des vidéos sur les réseaux, garder des interviews, faire quelques petits évènements, les trucs habituels quoi sont les meilleures idées que j'aurais.

-Toto : Merci pour le résumé de ce que l'on venait de dire Lewis, tu nous es d'une aide précieuse aujourd'hui.

-Moi : A sa décharge, ce n'est pas son job, on lui demande de conduire la voiture et de gagner, pas de prendre le boulot des Community Manager...

-Toto : Merci pour cette intervention mademoiselle Wolff, mais je me passerai de vos conseils à l'avenir.

-Moi : En attendant Monsieur Wolff, vous ne me demandez peut-être pas de conseils mais j'effectue des tâches qui sont normalement de votre ressorts pour l'unique raison que vous me le demandez car vous ne voulez pas le faire. Alors nous pouvons débattre des heures sur qui fait le travail de qui mais je pense que pour le bien de tout le monde, nous devrions arrêter cette interminable réunion et laissez Lewis tranquille.

-James : Effectivement cette réunion a déjà trop duré. Je vous libère et vous souhaite une excellente soirée.

Monsieur Allison hoche la tête dans ma direction, comme s'il approuvait mon intervention. Lewis me sourit doucement, je suppose que c'est sa manière de me dire merci pour l'avoir soutenu. Je croise le regard de mon paternel, je l'ai vexé.

-Toto : Anna. Tu es une gamine de 25 ans, tu n'as pas à me parler de cette manière et encore moins faire ton intéressante devant les autres employés. Tu me dois le respect car je suis ton père et ton patron

-Moi : Mon patron est James Allison et certainement pas toi, ne l'oublie pas. Alors si tu veux passer pour un clown continu d'agir ainsi, tu trouveras un public, moi je m'en vais.

-Toto : Anna Marilyn Elisabeth Wolff ! Tu es virée ! Dégage d'ici, prends tes affaires et ne remets jamais les pieds ici

-Moi : Tiens c'est marrant, je n'aurais jamais pensé que tu en serais capable. Mais rappelle-moi qui est mon patron ?

-Toto : Si je décide que tu es licenciée, tu l'es.

-Moi : Si seulement tu lisais les contrats que tu signes... En aucun cas tu n'as le droit de me mettre dehors, sauf si c'est Monsieur Allison qui le décide.

Je lui tourne le dos, fière de lui avoir tenue tête. Je l'ai peut-être un tout petit peu plus vexé que je ne l'avais pensé.

-Toto : Sale petit conne, j'en ai assez de ton attitude de gamine capricieuse, si tu es ici c'est grâce à moi ! Tu n'es qu'une ingrate qui se sent supérieur alors que tu n'es rien Anna, rien du tout.