Il m'embrasse tout doucement et me prends dans ses bras. Quelques minutes plus tard, les médecins viennent me voir pour que l'on discute de ma sortie. Ils ont remarqué que je mangeais convenablement et que mes analyses sanguines étaient parfaites. Je pourrais sortir dès demain finalement.
Les médecins s'en vont alors que j'explose de joie. Je n'avais vraiment pas envie de rester quatre jours supplémentaires dans cette chambre. Ce regain d'énergie me donne envie de danser. Je me lève du lit et entraine Lewis dans une danse très peu académique. Nous rigolons à plein poumons. Je saute sur le dos de Lewis alors qu'il se met à courir un peu partout. Il me fait tourner dans les airs, lorsqu'il se décale, mon pied vient heurter contre le robinet de l'évier, un immense jet d'eau nous arrive dessus. Lewis me pose au sol et je le fais tournoyer comme si nous étions sous la pluie. Nous rigolons alors qu'il essaye d'arrêter l'eau. Je me rends dans le couloir à la recherche d'un technicien de surface qui pourrait nous aider. Tous les patients me regardent l'air amusés, je suis trempée de la tête aux pieds.
Je trouve enfin quelqu'un capable de nous aider à résoudre le problème. Mon cerveaux est encore plein de dopamine et d'endorphine, je ris toute seule, repensant à ce qu'il vient de se passer dans la salle de bain. L'homme d'entretien se charge de réparer le robinet cassé tandis que je récupère une serviette pour nous sécher. Lewis pourrait avoir pris un bain habillé, il serait dans le même état. Je prends des vêtements de rechange dans ma valise et nous nous changeons.
-Lewis : J'ai faim, tu m'accompagnes au distributeur ?
J'acquiesce et nous nous rendons dans le hall. Sur le chemin, nous trouvons une chaise roulante, nous avons la bonne idée de nous amuser encore un peu. Je m'assois sur la chaise et Lewis me pousse, faisant une course imaginaire. Nous faisons des dérapage dans les virages jusqu'à arriver au distributeur. Nous rigolons après qu'un infirmier nous ai réprimander. Lewis prend une bouteille d'eau ainsi qu'un paquet de gâteau, il me propose de prendre un truc mais je décline. Je veux bien faire des efforts et éviter de rater des repas, mais ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer à grignoter.
Nous retournons calmement dans la chambre, l'homme d'entretien ayant fini son travail. Je me cale dans les bras de mon chéri et nous mettons un film. Je fini par m'endormir, tellement à l'aise contre lui.
Je me réveille en sursaut, encore un foutu cauchemar. Je ne parviens pas à me rendormir, j'ai trop chaud. Je me rends dans le couloir, où l'air est plus frais et mets une playlist joyeuse dans mes écouteurs puisque pleurer sur une chaise d'une salle d'attente d'hôpital n'est pas une idée très attirante. Je veux juste me changer les esprits. Les heures défilent mais le sommeil ne me gagne pas, il est 7 heures du matin et les couloirs reprennent vie. Certains patients sont réveillés, des infirmiers sont présent et des machines sont sorties devant certaines portes. J'observe tous ceux qui passent, je me rends compte de la gravité de la situation pour certain patients ou de la charge de travail pour les employés. Ce lieux donne l'impression que le temps ne passe plus, tout parait fade et fatigué, il n'y a pas un rayon de joie dans les parages. Je retourne sur le parking respirer l'air frais, juste après la rosée. Je profite de la pureté de l'oxygène mais je finis par rejoindre la pâleur de ma chambre.
Aux alentours de 8 heures, je réveille mon chéri, je peux enfin sortir de l'hôpital et je ne veux pas y rester une minute de plus. Je change de vêtements et range toute nos affaires dans la valise. Je croise mon médecin qui me confirme que je peux partir et cours jusque sur le parking, à la recherche de la voiture de Lewis.
Je mets la radio durant le trajet, nous chantons tout du long, profitant de cet instant privé et en toute liberté. Lewis se gare devant sa maison, je saute presque du véhicule, heureuse d'être enfin parti de l'hôpital. Je récupère nos affaires dans le coffre tandis que le propriétaire des lieux désactive l'alarme et ouvre la porte d'entrée. Je pose la valise au même endroit où Lewis avait posé mon sac le jour où je suis venue ici pour la première fois.
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Fuck, Sir
Fanfiction"-Je sens que je vais bien t'aimer" "-je veux t'aider à aller mieux" "-On ne peux pas oublier mais on peux apprendre à vivre avec" Anna Wolff arrive en Angleterre pour poursuivre la lignée familiale, nouvelle chez Mercedes F1 Team, elle va faire d'é...