J'erre dans les rues de Londres depuis si longtemps, mes jambes sont de la compote de pomme, à tout moment je peux m'effondrer de fatigue ou de douleur. Mais je dois tenir, je ne peux pas abandonner maintenant. Je dois partir, aussi loin que possible de mes amis. Je refuse de leur causer encore du tort.
Je marche sur le bord d'une nationale concentrant toute mon énergie pour ne pas me faire écraser. Complétement parano, je mets ma capuche sur ma tête, je ne voudrais pas me faire reconnaitre, on ne sait jamais, si une de mes connaissances passe par là, je serais fichue. Mon état s'empire de mètre en mètre, mais je ne veux pas lâcher. Je lutte pour ne pas fermer les yeux mais cette requête devient impossible. Ma tête se met à tourner, mon corps est de plus en plus lourd si bien que la gravité me rattrape. Je m'écroule sur la bordure de goudron. Ma vue est complétement brouillée, je tente de me relever en vain.
J'ouvre les yeux, le visage d'un complet inconnu est la première chose que je vois.
-Inconnu : Mademoiselle ? Vous allez bien ?
-Moi : Euh... oui je crois
-Inconnu : Vous semblez exténuée, laissez-moi vous conduire à l'hôpital
-Moi : Non, ça va aller. J'ai du chemin à faire
-Inconnu : J'ai contacté la personne à prévenir en cas d'urgence dans votre portable, elle arrive d'une minute à l'autre
-Moi : C'est une blague ?
C'est bien la pire chose que cet homme aurait pu faire. Je ne sais même pas qui j'ai mis comme personne a contacté, il est probable que ce soit mon père. J'espère en tout cas que je ne l'ai pas échangé pour Lewis. Je me serais mis dans de beaux draps sinon.
Pour continuer dans ma lignée d'idée plus stupide les unes que les autres, je me relève et trouve la force de m'enfuir à travers le champs. L'homme qui m'a aidé me rappelle et tente de me suivre. Je n'aurais pas pu tomber sur un vieil homme en surpoids ? Il ne me poursuivrait pas. Je m'écroule à nouveau, mes poumons me brûlant tellement que je ne sais pas comment je vais repartir.
Je me rappelle tout le mal que j'ai pût dire ou faire à Lewis en seulement deux semaines, cette rage contre moi-même me pousse à me tenir sur mes deux jambes et poursuivre ma route. Je repère un hôtel à une centaine de mètres, je m'y rends difficilement mais l'homme qui était à mes trousses à rebrousser chemin.
J'entre dans le bâtiment, et demande une chambre à la réceptionniste. Elle me tend les clé et me conduis jusqu'à celle-ci, m'aidant à me tenir debout. Je la remercie vivement et m'écroule de fatigue dans mon lit. La force me revient après que mon téléphone n'a pas arrêter de sonner, mon paternel de l'autre côté du fil.
-Moi : Oui ?
-Toto : Anna ? Tu vas bien ? On m'a dit que tu étais exténuée sur le bord d'une route ! Tu es en sécurité ?
-Moi : Je vais très bien, je suis un peu fatiguée mais ce n'est rien.
Je lui mens ouvertement, mais s'il pense que je vais bien, il n'avertira pas Lewis qui ignore donc toujours dans quel état je me trouve
-Toto : Ouf ! Je pense qu'il serait plus prudent que tu ne viennes pas aujourd'hui, les garçons vont se débrouiller tous les deux. Tu dois te reposer
-Moi : Merci papa... Je serais là demain, c'est promis
-Toto : Tu fais comme tu le sens ! Tu veux que je vienne te voir ? Tu es retournée chez Lewis ?
-Moi : Oui, mais ce n'est pas la peine, je vais dormir un peu et tout ira mieux ! Lewis va prendre soin de moi quand il reviendra !
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Fuck, Sir
Fanfiction"-Je sens que je vais bien t'aimer" "-je veux t'aider à aller mieux" "-On ne peux pas oublier mais on peux apprendre à vivre avec" Anna Wolff arrive en Angleterre pour poursuivre la lignée familiale, nouvelle chez Mercedes F1 Team, elle va faire d'é...