CHAPITRE XXXXII

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Je me réveille, toujours collée à mon copain en remarquant que nous n'avons pas bougé d'un poil. Lewis dort encore donc je n'ose pas bouger de peur de le réveiller alors qu'il a vraiment besoin de repos. Le pauvre a fait une bonne séance de sport, avec beaucoup d'assouplissement du bassin. J'observe son doux visage, détaillant ses traits que je veux connaitre sur le bout des doigts.

Après une longue contemplation, le britannique ouvre les yeux, me souriant doucement. Il m'embrasse la tempe et se redresse. Je fais de même, à la recherche de mes vêtements. Je me rends immédiatement dans le salon, sachant que c'était le dernier moment où je portais une culotte.

-Lewis : C'est une torture de te voir partir ainsi

-Moi : Je pense que tu en as assez profité tout à l'heure

Je ris silencieusement et enfile ma tenue, j'amène celle de Lewis dans la chambre, récupérant au passage mon téléphone. Il n'est que 19h, je pensais que nous avions dormi plus que ça. Une fois habillé, mon pilote s'approche de moi, passant son bras autour de mes épaules.

-Lewis : On ne va pas trop se revoir, on enchaine les 3 grands prix

-Moi : Je t'appellerai

-Lewis : Un soutient émotionnel avec des photos serait grandement apprécié

-Moi : Tu serais si malheureux sans moi

-Lewis : Je ne sais pas ce que je ferais sans toi, voyons

Je ris doucement, ne sachant pas vraiment s'il est sincère ou s'il plaisante. Sur ces belles paroles, il me prends la main et m'entraine hors de cet immeuble, son pouce caressant le mien. Nous nous promenons quelques instants dans les rues de Londres, profitant du calme que nous offre le coucher de soleil.

-Lewis : Pourquoi ça n'a jamais été aussi simple entre nous ?

-Moi : Parce que je suis une femme compliquée

-Lewis : Alors, je suppose que l'on se revoit quand je reviens d'Autriche ?

-Moi : J'ai l'impression...

-Lewis : J'aimerai vraiment que tu viennes me voir...

-Moi : Et moi j'aimerai que tu sois un bon coup au lit, mais on a pas tout ce qu'on veut dans la vie

-Lewis : Ce n'est pas ce que tu criais tout à l'heure

Nous rigolons simplement, je me remémore ces moments de plaisir intense, le rouge au joue.

-Lewis : Laisse-moi te faire oublier Anna, je veux vraiment t'aider à passer à autre chose

-Moi : Et ton projet c'est de me baiser dans tous les endroits que l'on croise ?

-Lewis : C'est un beau programme, mais je pensais plutôt à des moments comme celui-ci. On a jamais pris le temps d'être ensemble, tout est allé trop vite entre nous, il faut que l'on reconstruise des bases solides.

-Moi : Alors donne-moi juste le temps de remonter la pente, accorde-moi ce temps

-Lewis : Je ne veux pas te faire souffrir, au contraire...

-Moi : Je veux juste reprendre du poids, me sevrer de mes nuits de débauche, et je serais corps et âme à toi

-Lewis : Tu es déjà à moi

Il m'embrasse tendrement, un léger sourire complètement craquant. Il a une tête d'enfant heureux, et c'est ce qui le rend irrésistible. Il s'arrête au milieu du trottoir, me forçant à lui faire face. Mes bras viennent automatiquement se loger autour de son cou tandis qu'il me tient par les hanches.

Fuck, SirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant