CHAPITRE XXIX*

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Lewis me pose dans le lit, m'embrassant tendrement. Je ferme les yeux, savourant le contact de sa peau contre moi. Il se retourne pour fermer la porte et retirer son haut. Je balade mes mains sur son torse, dessinant ses muscles, appréciant la chaleur qu'il dégage. Je meurs de chaud, j'entreprends moi-même de retirer mon t-shirt. Un sourire narquois vient se plaquer sur ses lèvres.

-Lewis : Tu as besoin d'aide, Baby Girl ?

Je rigole légèrement et l'embrasse. Il me sert contre lui, pressant chacun de ses mouvements. J'oublie tout autour, je ne pense qu'à Lewis. Il fait glisser mon jogging alors que je promène ma main près de son érection. Il s'éloigne soudainement de moi, son regard n'est plus rempli de désir mais de colère. C'est la douche froide.

-Lewis : Je suis pressé d'entendre ce que tu as à me dire

-Moi : Lew'...

-Lewis : Non. Il n'y a pas de Lew' qui tienne.

-Moi : Je peux t'expliquer

-Lewis : Je t'écoute dans ce cas.

-Moi : J'ai fait une crise d'angoisse, et j'ai craquée... Mais ce n'est rien ! C'était la dernière fois !

-Lewis : C'est tout ? Parce que ce n'est pas très convaincant. Tu vas devoir trouver mieux

-Moi : J'ai eu peur... et en courant, les plaies se sont agrandies, elles n'étaient pas énorme avant.

-Lewis : Prends-moi pour un con aussi.

-Moi : Je te dis la vérité pourtant !

-Lewis : Tu te grattes le nez

-Moi : Et alors ?

-Lewis : Ça veut dire que tu mens. Alors essaye de me dire la vérité, nous verrons après.

-Moi : Ok stop. Arrête de prendre ce ton hautain. Oui j'ai merdé, mais au fond, qu'est-ce que ça peut te faire ? Oui j'avais promis. Bah ce n'est pas aussi facile ! Alors vas-y, énerve-toi, fais-moi la morale, mais ça ne changera pas.

-Lewis : Anna, tu es plus forte que ça

-Moi : Visiblement pas. Maintenant avoue-le que ça te rend malheureux cette situation.

-Lewis : Mais qu'est-ce qu'il te prend ?

-Moi : Je te rends malheureux ! Alors quitte moi ! Tu n'es pas heureux, on n'est pas fait pour être ensemble

-Lewis : Mais tu t'entends parler ? Tu comprends ce que tu dis ?

Il saisit mes épaules, l'air affolé. Je ne le comprends pas, il est triste avec moi, ce n'est pas une vie pour lui. Il mérite bien plus que ça, que moi.

-Moi : Je ne suis qu'une merde Lewis... Franchement, pourquoi continuer ? Dans le but de te faire souffrir ?

-Lewis : Arrête !

-Moi : Non, je n'arrêterai pas ! J'ai toujours envie de mourir, ce n'est pas une vie que je veux t'offrir !

-Lewis : ANNA ! ARRÊTE !

-Moi : Je veux crever, ouais. Ça te fait mal de l'entendre ? Alors quitte moi !

-Lewis : Tais-toi ! Bordel Anna, arrête ! Je t'en supplie, tais-toi...

-Moi : Va baiser tes ex, elles, elles fermaient leur gueule. Enfin quand tu ne les baisais pas, parce que là, elles hurlaient ton prénom !

-Lewis : Tu vas trop loin

-Moi : Ah bon ? Je vais trop loin ! Alors laisse-moi tombé ! De toute façon quand tu en auras marre de coucher avec moi, c'est ce qu'il va se passer

-Lewis : Tu ne peux pas dire ça

Fuck, SirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant