Fuck, Sir

CHAPITRE IL

Le sommeil plus léger, je ressens des baisers dans ma nuque ainsi que des bras qui se resserrent autour de ma taille. Le torse chaud de mon copain se retrouve collé à mon dos ce qui me permet de sentir son souffle près de mon oreille. Je savoure cet instant de douceur qu'il m'offre avant de n'ouvrir les yeux pour remarquer que le soleil est déjà bien levé.

-Lewis : Bonjour...

-Moi : Bon matin

A peine ai-je terminé ma phrase que son coude droit prend appuis juste à côté de ma tête et tout son corps se retrouve au-dessus du mien.

-Moi : Tu es levé depuis longtemps ?

-Lewis : Pas vraiment, suffisamment pour constater à quel point tu es magnifique

Il pose sa tête sur mes seins pour m'enlacer comme un petit enfant fragile, j'aime le voir ainsi puisque ça me rappelle que peu importe l'image que l'on revoit, peu importe ce qu'on a accompli dans la vie, il nous restera toujours une petite partie de fragilité humaine qui est touchante.

-Moi : Je t'aime très fort Lewis, et j'adore tes câlins, mais laisse-moi me lever

-Lewis : J'ai pas envie, on avait dit journée au lit

-Moi : Journée au lit n'est pas en adéquation avec pipi au lit, alors votre majesté laissez-moi me relever je vous en prie

Il rit et se décale pour être à sa place alors je me rends dans la salle de bain avant qu'il ne change d'avis et se jette sur moi de nouveau, j'en profite pour me laver les dents, histoire d'avoir une haleine fraiche. Lorsque je reviens vers lui, il se redresse et vient immédiatement rejoindre mes bras en entamant une lignée de baiser qui part de mon épaule gauche pour aller vers le droite en déviant vers mes seins.

Il se remets au-dessus de mon corps et poursuis ses baisers vers mon ventre pour que sa langue termine son parcours dans ma petite culotte. Je ferme les yeux sous ce contact, des petites décharges électriques se diffusent dans tous mon corps. Son touché me transporte au seul paradis où j'aurais accès, je voyage dans les nuages, planant de bonheur et de désir.

Au moment où il va pour me pénétrer, ses deux mains se placent sur mes épaules et j'ai cette sensation en horreur, je suis prise de panique, je suis terrifiée.

-Moi : Lewis, arrête... stop

En une fraction de seconde il s'éloigne suffisamment de moi pour que la peur redescende un peu, je retrouve petit à petit une respiration normale et réussie à empêcher les larmes de couler. Je me recroqueville sur moi-même, m'installant une carapace de protection. Lewis est assis près de moi, me regardant attentivement en cherchant à comprendre ce qu'il vient de se passer.

Je me confond en excuse, je ne voulais pas que ce moment s'arrête, j'avais tant envie de lui, je me sentais si bien avec lui. Il me répète que ce n'est pas grave, mais au fond je m'en veux. Il me demande s'il peut se rapprocher, cette attention me touche énormément, je viens donc me coller à lui, j'ai de nouveau besoin de me sentir en sécurité.

-Moi : Désolée...

-Lewis : Tu n'as aucune raison de t'excuser, prends le temps dont tu as besoin Princesse. Est-ce que tu veux que l'on s'allonge ? Tu seras sans doute mieux

J'hoche la tête et m'installe tout contre lui, il remet la couverture sur nos deux corps et m'embrasse de temps en temps le front. Il est parfait, un véritable ange gardien. Nous restons dans le silence une bonne partie de la matinée, sans bouger, mais il est grand temps qu'il ait des explications.

-Moi : J'en avais envie, vraiment, mais j'ai eu peur...

-Lewis : Je suis allé trop vite ? J'ai fait quoi que ce soit qui t'as effrayé ?