CHAPITRE XVII*

2.3K 75 54
                                    

A la fin du film, Lando retourne dans sa chambre et Lewis reste avec moi. Nous allons effectuer quelques exercices de développements musculaires notamment au niveau des bras dans une petite heure, la chaleur étant toujours très présente. Ne voulant pas me laisser seule, Lewis reste à mes côtés. Je m'allonge sur le dos et observe le plafond en chantant des musiques françaises dans ma tête. J'ai toujours fait ça, je me sens relaxée et apaisée. Lewis sort de la salle de bain et s'allonge à côté de moi. Je sens son souffle près de mon oreille mais pourtant je me sens bien.

-Lewis : Anna, je...

Sa tête est étonnamment proche de la mienne, il a coupé sa phrase et il fixe mes lèvres. Comme attirer par un aimant, nous nous embrassons, c'est un baiser très doux et léger, j'ai l'impression d'embrasser un nuage. Il se recule un sourire aux lèvres. Je ne peux pas m'empêcher de penser que je ne devrais pas faire ça, je ne dois pas l'embrasser, pour lui et puis si mon père l'apprenait nous serions déjà morts d'un coup de couteau dans la trachée.

-Moi : Non Lewis, on ne doit pas.

-Lewis : Pourquoi pas ?

-Moi : Ce n'est pas le moment et puis mon père nous tuerait.

-Lewis : Ton père je m'en fous complètement, c'est toi et moi. Et il n'y aura jamais de bon moment Anna, je veux simplement que l'on profite

-Moi : Pas maintenant, je ne peux pas Lewis.

Il n'écoute absolument pas ce que je lui dis et m'embrasse à nouveau.

-Lewis : Tu le veux autant que moi, la preuve tu ne me repousses même pas. Je sais déjà tout Anna, je veux justement t'aider. On va s'en sortir, ensemble. Anna... Si tu savais à quel point tu me rends fou... C'est pour ça que j'étais jaloux, car je t'apprécie trop. Depuis que je suis parti de cette salle de réunion le premier jour, j'ai envie de t'embrasser. Quand Lando a dormi sur ton épaule je voulais juste être à sa place. Pourquoi ne pas se laisser une chance ?

-Moi : Je t'apprécie énormément Lewis, un peu trop à mon goût mais là n'est pas la question. Je ne peux pas et je ne veux pas être en couple pour l'instant. Tu peux le comprendre ? Et rien que pour le travail, si tu veux que l'on soit tous les deux licencier, c'est un bon moyen que d'annoncer que l'on sort ensemble... sans parler de mon père

-Lewis : On s'en fou pour l'instant. Profitons un peu, on verra par la suite. On pourra même faire encore plus de sport à deux

-Moi : De 1 dans tes rêves et de 2, je te l'ai dit, je ne suis pas prête pour ça

-Lewis : Si tu savais mes rêves, tu fuirais en courant Darling

-Moi : Non Lewis... laisse-moi du temps d'accord ? Je ne te dis pas non, je dis seulement que si tu veux que l'on ait une chance, il va falloir patienter. Nous avons toute la vie devant nous

-Lewis : Je n'ai pas envie de passé une seconde de plus sur cette Terre sans pouvoir t'embrasser

-Moi : On ne fait pas toujours ce que l'on veut dans la vie.

-Lewis : Anna, tu me rends fou... Ne me torture pas trop longtemps

-Moi : Je te promets d'y veiller.

Il me sourit tendrement tandis que je lui embrasse la joue. Je passe le temps restant sur mon portable puis, quand la chaleur s'adoucit et que le soleil commence à se coucher, je vais me mettre en tenue de sport. Je motive Lewis à sortir du lit et pendant qu'il se change, je rejoins Lando dans le couloir. Le champion du monde gagne notre position et je pars en footing dans les escaliers, un petit échauffement comme il se doit. Les deux garçons me suivent jusque dans la salle de sport, six étages plus bas. Nous faisons quelques étirements puis j'indique une machine à chacun, ils sont autonomie, Lando avec des haltères et Lewis au développer coucher. Certains clients de l'hôtel arrivent également dans la salle, trois d'entre eux viennent vers moi.

Fuck, SirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant